Eucharistie du Samedi 30 Janvier 2016 : Samedi de la 3ème semaine du Temps Ordinaire.

Eucharistie du Samedi 30 Janvier 2016 : Samedi de la 3ème semaine du Temps Ordinaire.

Fête de Sainte Bathilde, reine de France et Moniale à Chelles (vers 630-? 680).
Fête de Saint Mutien Marie Wiaux, Frère des Écoles Chrétiennes (? 1917).
Fête de Sainte Martine, vierge et martyre († 226).
Fête de la Bienheureuse Maria Bolognesi, laïque et mystique (1924-1980).


Textes du jour (1ère lecture, Psaume, Évangile) :
Deuxième livre de Samuel 12,1-7a.10-17… Psaume 51(50),12-13.14-15.16-17… Évangile de Jésus Christ selon saint Marc 4,35-41.
Commentaire de Sainte Thérèse d'Avila (1515-1582), Carmélite, Docteur de l'Église.
Autre commentaire de Saint Boniface (675-764), Moine, Missionnaire de la Germanie, martyr.
Autre commentaire de Jean-Louis D'Aragon, s.j., La Villa Loyola, dirigée par les Jésuites de Sudbury.
Autre commentaire de Frère Dominique, Moine de la Famille de Saint Joseph.
Autre commentaire de l’Abbé Joaquim FLURIACH i Domínguez (St. Esteve de P., Barcelona, Espagne).
Extrait des Révélations de Jésus à Maria Valtorta.
Hymne, Oraison et Parole de Dieu.

Paris jardins luxembourg sainte bathilde 2014 2Samedi 30 Janvier 2016 : Fête de Sainte Bathilde, reine de France et Moniale à Chelles (vers 630-? 680).
Pour voir sa vie et en découvrir davantage sur elle, aller dans le menu déroulant à « Vie des Saints » ou sur le lien suivant :
Sainte Bathilde, reine de France et Moniale.

Br mutien1Samedi 30 Janvier 2016 : Fête de Saint Mutien Marie Wiaux, Frère des Écoles Chrétiennes (? 1917).
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Saint Mutien Marie Wiaux.

Martine 2Samedi 30 Janvier 2016 : Fête de Sainte Martine, vierge et martyre († 226).
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Sainte Martine.

Blessed maria bolognesi 1 2Samedi 30 Janvier 2016 : Fête de la Bienheureuse Maria Bolognesi, laïque et mystique (1924-1980).
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Bienheureuse Maria Bolognesi.

 

LITURGIE DE LA PAROLE.

Deuxième livre de Samuel 12,1-7a.10-17.
En ces jours-là, le Seigneur envoya vers David le prophète Nathan qui alla le trouver et lui dit : « Dans une même ville, il y avait deux hommes ; l’un était riche, l’autre était pauvre.
Le riche avait des moutons et des bœufs en très grand nombre.
Le pauvre n’avait rien qu’une brebis, une toute petite, qu’il avait achetée. Il la nourrissait, et elle grandissait chez lui au milieu de ses fils ; elle mangeait de son pain, buvait de sa coupe, elle dormait dans ses bras : elle était comme sa fille.
Un voyageur arriva chez l’homme riche. Pour préparer le repas de son hôte, celui-ci épargna ses moutons et ses bœufs. Il alla prendre la brebis du pauvre, et la prépara pour l’homme qui était arrivé chez lui. »
Alors, David s’enflamma d’une grande colère contre cet homme, et dit à Nathan : « Par le Seigneur vivant, l’homme qui a fait cela mérite la mort !
Et il remboursera la brebis au quadruple, pour avoir commis une telle action et n’avoir pas épargné le pauvre. »
Alors Nathan dit à David : « Cet homme, c’est toi ! Ainsi parle le Seigneur Dieu d’Israël :
Désormais, l’épée ne s’écartera plus jamais de ta maison, parce que tu m’as méprisé et que tu as pris la femme d’Ourias le Hittite pour qu’elle devienne ta femme.
Ainsi parle le Seigneur : De ta propre maison, je ferai surgir contre toi le malheur. Je t’enlèverai tes femmes sous tes yeux et je les donnerai à l’un de tes proches, qui les prendra sous les yeux du soleil.
Toi, tu as agi en cachette, mais moi, j’agirai à la face de tout Israël, et à la face du soleil ! »
David dit à Nathan : « J’ai péché contre le Seigneur ! » Nathan lui répondit : « Le Seigneur a passé sur ton péché, tu ne mourras pas.
Cependant, parce que tu as bafoué le Seigneur, le fils que tu viens d’avoir mourra. »
Et Nathan retourna chez lui. Le Seigneur frappa l’enfant que la femme d’Ourias avait donné à David, et il tomba gravement malade.
David implora Dieu pour le petit enfant : il jeûna strictement, et, quand il rentrait chez lui, il passait la nuit couché par terre.
Les anciens de sa maison insistaient auprès de lui pour qu’il se relève, mais il refusa, et ne prit avec eux aucune nourriture.

 

Psaume 51(50),12-13.14-15.16-17.
Crée en moi un cœur pur, ô mon Dieu,
renouvelle et raffermis au fond de moi mon esprit.
Ne me chasse pas loin de ta face,
ne me reprends pas ton esprit saint.

Rends-moi la joie d'être sauvé ;
que l'esprit généreux me soutienne.
Aux pécheurs, j'enseignerai tes chemins ;
vers toi, reviendront les égarés.

Libère-moi du sang versé, Dieu, mon Dieu sauveur,
et ma langue acclamera ta justice.
Seigneur, ouvre mes lèvres,
et ma bouche annoncera ta louange.

 

Évangile de Jésus Christ selon saint Marc 4,35-41.
Ce jour-là, le soir venu, Jésus dit à ses disciples : « Passons sur l’autre rive. »
Quittant la foule, ils emmenèrent Jésus, comme il était, dans la barque, et d’autres barques l’accompagnaient.
Survient une violente tempête. Les vagues se jetaient sur la barque, si bien que déjà elle se remplissait.
Lui dormait sur le coussin à l’arrière. Les disciples le réveillent et lui disent : « Maître, nous sommes perdus ; cela ne te fait rien ? »
Réveillé, il menaça le vent et dit à la mer : « Silence, tais-toi ! » Le vent tomba, et il se fit un grand calme.
Jésus leur dit : « Pourquoi êtes-vous si craintifs ? N’avez-vous pas encore la foi ? »
Saisis d’une grande crainte, ils se disaient entre eux : « Qui est-il donc, celui-ci, pour que même le vent et la mer lui obéissent ? »

 

Commentaire du jour.
Sainte Thérèse d'Avila (1515-1582), Carmélite, Docteur de l'Église.
Lettre 284 ; aux Carmélites de Séville (trad. OC, Cerf 1995, II, p.1934)

Au milieu de la tempête

Courage, mes filles ! Courage ! Souvenez-vous que Dieu n'envoie à personne plus de souffrances qu'il n'en peut porter, et que sa Majesté est avec ceux qui sont dans les épreuves. Vous ne devez rien craindre ; mais espérez de sa Miséricorde qu'il mettra la vérité entièrement en lumière et découvrira quelles trames le démon tenait cachées pour jeter le trouble parmi vous...
Oraison, oraison, mes Sœurs ! C'est à présent que doivent briller l'humilité et l'obéissance en chacune de vous...

Oh, quel bon moment pour recueillir le fruit des résolutions que vous avez prises de servir Notre Seigneur ! Songez que, bien souvent, il veut éprouver si les œuvres répondent aux résolutions et aux paroles.
Faites honneur aux filles de la Vierge, vos sœurs, dans cette grande épreuve. Si vous vous y appliquez, le bon Jésus vous aidera. Bien qu'il dorme sur la mer au moment où gronde la tempête, il arrête les vents. Mais il veut que nous l'en priions, car il nous aime tant qu'il cherche toujours de nouveaux moyens de faire avancer nos âmes. Que son Nom soit à jamais Béni ! Amen, amen.

Dans tous nos Monastères, nous vous recommandons instamment à Dieu. Aussi, j'espère de sa Bonté qu'il arrangera tout sans tarder.
En conséquence, efforcez-vous d'être joyeuses, et dites-vous que, tout bien considéré, tout ce qu'on peut souffrir pour un Dieu si bon et qui a tant souffert pour nous est peu de chose, car enfin vous n'en êtes pas encore arrivées à verser pour Lui votre sang (He 12,4)...
Laissez faire votre Époux, et vous verrez qu'avant peu la mer engloutira ceux qui nous font la guerre, comme il le fit pour le roi Pharaon.

 

Commentaire du jour.
Saint Boniface (675-764), Moine, Missionnaire de la Germanie, martyr.
Lettre à Cuthbert ; PL 89, 765 (trad. bréviaire 05/06)

« Pourquoi avoir peur ? »

L'Église, qui navigue comme un grand vaisseau sur la mer de ce monde, qui en cette vie est battue par les flots d'épreuves de toute sorte, l'Église ne doit pas être abandonnée, mais gouvernée.
Nous en avons l'exemple chez les premiers Pères : Clément, Corneille et beaucoup d'autres à Rome, Cyprien à Carthage, Athanase à Alexandrie, qui, sous les empereurs païens, gouvernaient le navire du Christ, ou plutôt son épouse très chère, l'Église, en enseignant, en défendant la vérité, en peinant et en souffrant jusqu'à répandre leur sang.

En considérant ces hommes et ceux qui leur ressemblent, je suis plein d'effroi, « crainte et tremblement me pénètrent et je suis comme enveloppé par les ténèbres de mes péchés » (Ps 54,6).
Je voudrais bien abandonner entièrement le gouvernail de l'Église qui m'a été confié, si je pouvais trouver une approbation dans les exemples des Pères ou dans la Sainte Écriture.

Aussi, puisqu'il en est ainsi et que la vérité peut bien être harcelée mais non pas se laisser vaincre..., que notre âme accablée se réfugie auprès de celui qui dit par la bouche de Salomon : « Mets ta confiance dans Le Seigneur de tout ton cœur et ne t'appuie pas sur ta propre sagesse. Dans toutes tes démarches, pense à Lui, et il dirigera tes pas » (Pr 3,5-6)...

Restons fermes dans la Justice et préparons nos âmes à l'épreuve, pour attendre que Le Seigneur nous soutienne, et disons-lui : « D'âge en âge, Seigneur, tu es resté notre refuge » (Ps 89,1).
Mettons en Lui notre confiance, car c'est Lui qui nous a confié notre charge. Ce que nous ne pouvons pas porter par nous-mêmes, portons-le par lui qui est tout-puissant et qui dit :
« Mon joug est facile et mon fardeau léger » (Mt 11,30).

 

Autre commentaire du jour.
http://villaloyola.com/fr/node/39
Jean-Louis D'Aragon, s.j., La Villa Loyola, dirigée par les Jésuites de Sudbury.

Jésus leur dit : « Pourquoi êtes-vous si craintifs ? N’avez-vous pas encore la Foi ? »

Un correspondant de Californie me demandait récemment si la présente crise économique annonçait la fin du monde.
Pour les spécialistes de la finance en effet, cette crise peut leur paraître la fin de leur monde. Lorsque leur bulle de la spéculation s'évapore, tout semble s'évanouir dans l'espace.
Notre sécurité dépend évidemment de la valeur à laquelle on a rattaché sa personne.

Or tout est relatif dans notre monde, un coup de vent peut tout balayer. Se raccrocher par la Foi à l'Absolu est l'unique moyen d'assurer son avenir et sa sécurité.

La tempête apaisée par Le Christ est un événement, qui a toutefois une signification symbolique au-delà de la réalité immédiate.
Jésus avait enseigné toute la journée la foule qui l'écoutait sur le rivage. "Le soir de ce même jour", il invite ses disciples à "passer de l'autre côté du lac."

Ce passage vers l'autre rive n'est pas simplement un trait anecdotique, il peut signifier le passage du disciple vers l'au-delà de son existence terrestre.
Des obstacles et des épreuves, symbolisés par la tempête sur le lac, rendent ce voyage pénible et périlleux.
Le vent s'engouffre subitement dans le couloir au nord du Lac de Galilée, où des vagues violentes peuvent atteindre six mètres de hauteur.

Lorsque cet ouragan s'élève, que les vagues se jettent dans la barque qui se remplit d'eau, les disciples sont effarés devant la perspective d'une mort imminente.
Démunis en face des forces de la nature, ils ne voient aucun moyen de salut. Ils sont atterrés, car ils ne comptent que sur eux-mêmes.

Jésus leur reprochera de ne pas avoir la Foi, la confiance en sa présence, même s'il dort. Déjà auparavant, la même tentation tourmentera le fidèle des psaumes qui accuse Le Seigneur d'être silencieux, de dormir :
"Réveille-toi, Seigneur ! Pourquoi restes-tu inactif ? (Ps 44, 24)
Si on avait la Foi, on aurait confiance en sa protection en vertu de sa seule présence, même s'il semble absent ou ne pas répondre.

Jésus nous donnera l'exemple parfait de cette confiance au dernier moment de sa mission, lorsqu'il remettra sa personne entre les mains de Dieu: "Père, je remets mon esprit entre tes mains" (Lc 23, 46).
Cloué à la croix, Jésus est devenu le plus pauvre, complètement démuni, mais il se livre totalement à Dieu, apparemment absent.
Endormi dans la barque qui menace de sombrer, Jésus dort, remettant sa personne entre les mains de Dieu.
À son réveil, ressuscité par Dieu présent en lui, il a le pouvoir de commander aux forces du mal et de dominer les démons, que représentent les vagues rugissantes du lac.

Conclusion
L'existence humaine se déroule dans un combat incessant entre les forces de la vie et les puissances de la mort, en nous-mêmes et autour de nous.
À certains moments, les épreuves nous amènent presque à l'anéantissement, à la mort. Nous nous sentons démunis, incapables de faire face à des défis qui nous paraissent démesurés, qui vont nous écraser.
Si nous fixons notre regard seulement sur nous-mêmes, sur nos limites, l'angoisse s'empare de nous.
Devant un cancer généralisé, que pouvons-nous faire? Regarder plus haut et au-delà de nos possibilités humaines.

Il faut se rappeler sans cesse que la peur surgit en nous dans la mesure où nous manquons de Foi.
Au général Abner, demeuré fidèle au Dieu d'Israël, mais apeuré par les menaces de la reine impie Athalie, le grand prêtre lui répond fermement: "Je crains Dieu, cher Abner, et n'ai point d'autre crainte". (Jean Racine, Athalie, 1er acte).
La Foi bannit toute peur!
Jean-Louis D'Aragon, s.j.
 

Autre commentaire du jour.
http://www.homelies.fr/homelie,,4463.html
Frère Dominique, Moine de la Famille de Saint Joseph.

Ce jour-là, le soir venu, Jésus dit à ses disciples : « Passons sur l’autre rive. »

Jésus enseigne. Les foules se pressent, nombreuses. Elles se pressent toujours. Elles sont là quand il se déplace de ville en ville ; elles sont là quand il traverse les places et entre dans les synagogues.
S’il tente de rentrer chez un ami, elles continuent de se presser à sa porte. Il ne les repousse jamais, il les enseigne longuement.

Vient un temps, pourtant, où il faut partir. Aller « de l’autre bord ». Jésus nous emmène toujours plus loin, il n’est pas question de s’installer ni de se reposer. Il faut franchir les mers de nos inerties et se mettre dans le dynamisme de l’Esprit.

Jésus invite à partir. Il a l’initiative, mais les disciples la mettent en œuvre. Peut-être la récupèrent-ils un peu. Devant tout ce monde qui est là, ils rappellent les chemins de la raison et montrent l’influence que leur proximité leur donne sur le maître.
Qu’importe à la foule, qui se presse encore.
Jésus part-il sur le lac ? Elles montent elles aussi dans des barques. Quand on a accueilli sa Parole, on n’envisage plus d’être éloigné de Jésus.

Ce départ pittoresque laisse place au cœur de l’aventure. Après la marée humaine en marche, la valse des flots déchaînés.
La mer symbolise la mort dans la culture biblique. En emmenant ses disciples affronter la mer, Jésus leur montre où conduit son enseignement quand on le vit jusqu’au bout.
Il faut entrer dans un combat, un combat violent, disproportionné avec nos moyens et notre raison.

Saint Marc met en contraste la force déchaînée des flots et le calme repos de Jésus dans la barque malmenée. L’Évangéliste s’applique tant à nous montrer le rapport de force, qu’il pousse sa description jusqu’à l’incohérence.
Les vagues en effet se jettent par paquets dans la barque qui manque de verser, tandis que Jésus dort paisiblement, sur un coussin qui plus est.
Quand Jésus dort, la mort croit ne plus connaître de limite à son pouvoir. Quand Jésus meurt, le démon croit à sa victoire.
Quand Jésus se tait, ses disciples croient qu’ils sont perdus.

Tous les éléments sont à présent en place, Jésus peut donner son enseignement. Ce n’est pas en effet à leur « Seigneur » qu’en appellent les disciples, mais à leur « maître », à celui qui les enseigne.
Les disciples n’ont encore perçu de Jésus que le rabbi, le reproche qu’ils lui adressent le montre : a-t-il la tête tellement absorbée dans sa science théologique qu’il ne voit plus le monde concret, le danger immédiat, l’impérieusement nécessité de ses disciples ?

Jésus se lève alors, il ressuscite, et lance aux éléments l’ordre de s’apaiser. Jésus montre ainsi qu’il est Dieu, seul maître de la mer, seul vainqueur de la mort.
Mais les siens ne l’ont pas reconnu, ils ne comprennent pas. Comment est-ce possible ? Comment expliquer leur aveuglement alors que tout leur est donné pour comprendre ?

Mais nous, avons-nous mieux compris qu’eux ce qui se passe ? Nous qui avons placé notre Foi en Jésus, avons-nous mesuré que Jésus est vraiment Dieu, Le Dieu de l’Univers, venu parmi nous pour mourir par Amour pour nous, venu parmi nous pour nous donner de vivre par Lui ?
Considération vertigineuse qui n’a pas fini de nourrir notre action de grâce.
Frère Dominique

 

Autre commentaire de ce jour.
http://evangeli.net/evangile/jour/IV_33
Abbé Joaquim FLURIACH i Domínguez (St. Esteve de P., Barcelona, Espagne).

Pourquoi avoir peur? Comment se fait-il que vous n'ayez pas la Foi?

Aujourd'hui, le Seigneur reproche à ses disciples leur manque de Foi: «Comment se fait-il que vous n'ayez pas la Foi?» (Mc 4,40).
Jésus-Christ avait déjà donné des preuves suffisantes de ce qu'Il était l'Envoyé et ils ne croient toujours pas.
Ils ne se rendent pas compte qu'ils n'ont rien à craindre, puisqu'ils ont avec eux Le Seigneur Lui-même. Jésus met clairement en parallèle “Foi” et “vaillance”.

Dans un autre passage de l'Évangile, face à une situation où les Apôtres doutent, il est dit qu'ils ne pouvaient pas encore croire car ils n'avaient pas reçu l'Esprit Saint.
Il faudra encore beaucoup de patience au Seigneur pour apprendre aux premiers disciples ce dont eux-mêmes seront ensuite la preuve palpable : être de fermes et courageux témoins.

Qu'il serait bien si nous aussi, nous nous sentions “grondés”! À plus forte raison, d'ailleurs: nous avons reçu L'Esprit Saint qui nous rend capables de comprendre que Le Seigneur est vraiment avec nous sur le chemin de la Vie, quand nous cherchons toujours pour de bon la volonté de Son Père.
Nous n'avons aucune raison objective d'être lâches. Il est l'unique Seigneur de l'Univers, car «même le vent et la mer lui obéissent» (Mc 4,41), comme les disciples le disent avec admiration.

Alors, de quoi ai-je peur? Y a-t-il là des motifs si graves qu'ils me font douter du pouvoir infiniment grand de l'Amour que Le Seigneur a pour nous?
Telle est la question à laquelle nos frères martyrs surent répondre, non avec des mots, mais par leur propre vie.
Ainsi que tant de nos frères qui, avec la grâce de Dieu, font chaque jour de chaque contradiction un pas de plus dans la croissance de la Foi et de l'Espérance.

Et nous, pourquoi non? Ne sentons-nous pas en nous le désir d'aimer Le Seigneur de toute notre intelligence, de toutes nos forces, de toute notre âme?

Marie, Secours des Chrétiens, Reine des confesseurs, nous donne l'un des grands exemples de courage et de Foi.
Au pied de la Croix, elle sut maintenir debout la lumière de la Foi…qui devint resplendissante au jour de la Résurrection!

 

Extrait des Révélations de Jésus à Maria Valtorta.
http://reflexionchretienne.e-monsite.com/pages/reflexions-personnelles-1-25/3-savoir-faire-appel-a-dieu/savoir-faire-appel-a-dieu.html

Jésus dit ensuite : « Je ne te commente pas l'Évangile dans le sens où tous le commentent. Je vais t'éclairer ce qui précède le passage de l'Évangile.
Pourquoi est-ce que je dormais ? Est-ce que par hasard je ne savais pas que la bourrasque allait arriver ? Oui, Je le savais. J'étais seul à le savoir. Et alors, pourquoi est-ce que je dormais ?

Les apôtres étaient des hommes, Maria. Animés de bonne volonté, mais encore seulement des "hommes".

L'homme se croit toujours capable de tout. Quand, ensuite, il est réellement capable dans une chose, il est plein de suffisance et d'attachement à son "savoir faire".

Pierre, André, Jacques et Jean étaient de bons pêcheurs et pour ce motif ils se croyaient insurpassables dans la manœuvre des bateaux.
Moi, pour eux, j'étais un grand "Rabbi" mais une nullité comme marin.
C'est pourquoi ils me jugeaient incapable de les aider et, quand ils montaient dans la barque pour traverser la mer de Galilée, ils me priaient de rester assis parce que j'étais incapable d'autre chose.

Leur affection aussi y était pour quelque chose, et ils ne voulaient pas m'imposer des fatigues matérielles.
Mais l'attachement à leur "savoir faire" dépassait encore l'affection.

Je ne m'impose que dans des cas exceptionnels, Maria. Généralement je vous laisse libres et j'attends.
Ce jour-là j'étais fatigué et on me priait de me reposer c'est-à-dire de les laisser faire, eux qui étaient si capables.
Alors je me mis à dormir.


Dans mon sommeil se mêlait aussi cette constatation de ce que l'homme est "homme" et qu'il veut agir par lui-même sans se rendre compte que Dieu ne demande qu'à l'aider.

En ces "sourds spirituels" en ces "aveugles spirituels" je voyais tous les sourds et aveugles spirituels qui pendant des siècles et des siècles iraient à leur ruine pour vouloir agir par eux-mêmes", alors que je suis penché sur leurs besoins en attendant qu'ils m'appellent à l'aide.

Quand Pierre cria : "Sauve-nous !" mon amertume tomba comme un caillou qu'on laisse aller. Je ne suis pas "homme", je suis le Dieu-Homme.
Je n'agis pas comme vous agissez. Vous, quand quelqu'un a repoussé votre conseil ou votre aide, et que vous le voyez dans l'embarras, même si vous n'êtes pas assez méchants pour vous en réjouir, vous l'êtes assez pour rester dédaigneux, indifférents, à le regarder sans vous émouvoir de son appel à l'aide.
Par votre attitude, vous lui faites comprendre : "Quand j'ai voulu t'aider, tu n'as pas voulu ? Maintenant, débrouille-toi".
Mais Moi, je suis Jésus. Je suis le Sauveur. Et je sauve, Maria. Je sauve toujours dès qu'on m'appelle.

Les pauvres hommes pourraient objecter : "Et alors pourquoi permets-tu aux tempêtes isolées ou généralisées de se former ?"
Si, par ma puissance, je détruisais le mal, quelque il soit, vous arriveriez à vous croire les auteurs du Bien qui en réalité serait un don de ma part et vous ne vous souviendriez plus jamais de Moi. Jamais plus.

Vous avez besoin, pauvres fils, de la douleur pour vous rappeler que vous avez un Père. Comme le fils prodigue qui se rappela qu'il avait un père quand il eut faim.

Les malheurs servent à vous persuader de votre néant, de votre déraison, cause de tant d'erreurs, et de votre méchanceté, cause de tant de deuils et de douleurs, de vos fautes, cause de punitions que vous vous donnez à vous -mêmes, et de mon existence, de ma puissance, de ma bonté.

Voilà ce que vous dit l'Évangile d'aujourd'hui. "Votre" Évangile de l'heure présente, pauvres fils.

Appelez-moi. Jésus ne dort que parce qu'il est angoissé de vous voir sans amour pour Lui. Appelez-moi et je viendrai. »

 

Hymne : Le jour s’achève

Le jour s’achève,
Mais la gloire du Christ
Illumine le soir.
Le pain rompu,
Le vin nouveau
Portent leur fruit de louange :
Béni sois-tu, ô notre Père,
En Jésus, le Vivant !

L’Esprit nous garde
Sous l’alliance du Christ
Et le signe pascal.
La vie reçue,
La vie donnée
Rythment le temps de l’Église :
Nous sommes tiens, ô notre Père,
En Jésus, le Vivant !

Le monde marche
Vers le règne du Christ,
Et sa nuit prendra fin.
Nos cœurs l’ont su,
Nos yeux verront :
L’œuvre de Dieu est lumière.
Tu nous l’as dit, ô notre Père,
En Jésus, le Vivant !

Que l’on découvre
Le visage du Christ
À la joie des sauvés !
Il est venu,
Il vient encor,
Dieu tient toujours ses promesses :
Tu nous bénis, ô notre Père,
En Jésus, ton enfant !

 

Oraison du matin (Office des Laudes).
Sois attentif, Seigneur, à la louange et à la prière que nous te présentons aujourd'hui en faisant mémoire de la Vierge Marie ; rends-nous capables d'accueillir comme elle le mystère de notre rédemption.

 

Parole de Dieu : (Ph 2, 14-15)… (Office des Laudes).
Faites tout sans récriminer et sans discuter ; ainsi vous serez irréprochables et purs, vous qui êtes des enfants de Dieu sans tache au milieu d’une génération égarée et pervertie, où vous brillez comme les astres dans l’univers.

 

Parole de Dieu : (2 P 1, 19-21)… (Office des Vêpres).
Vous avez raison de fixer votre attention sur la parole des prophètes, comme sur une lampe brillante dans l’obscurité jusqu’à ce que paraisse le jour et que l’étoile du matin se lève dans vos cœurs.
Car vous savez cette chose essentielle : aucune prophétie de l’Écriture ne vient d’une intuition personnelle.
En effet, ce n’est jamais la volonté d’un homme qui a porté une prophétie : c’est portés par L’Esprit que des hommes ont parlé de la part de Dieu.

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