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- Eucharistie du Samedi 13 Juin 2015 : L’Église fait mémoire (obligatoire) de la Fête du Cœur Immaculé de Marie.
Eucharistie du Samedi 13 Juin 2015 : L’Église fait mémoire (obligatoire) de la Fête du Cœur Immaculé de Marie.
Eucharistie du Samedi 13 Juin 2015 : L’Église fait mémoire (obligatoire) de la Fête du Cœur Immaculé de Marie.
L’Église fait mémoire (obligatoire) de la Fête de Saint Antoine de Padoue, Religieux de Saint-François, Docteur de l’Église (1195-1231).
(Mais la Célébration de la mémoire (obligatoire) de la Fête du Cœur Immaculé de Marie a la préséance sur la mémoire de Saint Antoine de Padoue).
Fête de la Bienheureuse Mariana Biernacka, Mère de famille et martyre (1888-1943).
Fête de Chiara Corbella (28 ans, morte le 13 Juin 2012).
Textes du jour (1ère lecture, Psaume, Évangile) :
Livre d'Isaïe 61,9-11… Premier livre de Samuel 2,1.4-5.6-7.8abcd… Évangile de Jésus Christ selon saint Luc 2,41-51.
Commentaire de Benoît XVI, Pape de 2005 à 2013.
Autres commentaires (2) de Saint Jean Eudes (1601-1680), Prêtre, Prédicateur, Fondateur d'instituts religieux.
Autre commentaire de Saint Maximilien Kolbe (1894-1941), Franciscain, martyr.
Homélie du Vatican : Le Cœur de Marie, demeure du Fils de Dieu.
SERMON DE SAINT LAURENT JUSTINIEN
Commentaire personnel.
Autre commentaire de l’Abbé Abbé Jordi PASCUAL i Bancells (Salt, Girona, Espagne).
Autre commentaire de la Paroisse de la Vallée de L’Aisne.
Hymne, Oraison et Parole de Dieu.
Samedi 13 Juin 2015 : Fête du Cœur Immaculé de Marie.
Pour en découvrir davantage sur cette Fête, aller dans le menu déroulant à « Les Fêtes Catholiques » ou sur le lien suivant :
Fête du Cœur Immaculé de Marie.
Samedi 13 Juin 2015 : Fête du Cœur Immaculé de Marie.
En complément, pour voir mon commentaire personnel (en 3 parties) sur cette grande Fête, aller dans le menu déroulant à « Réflexion personnelle n°58 » ou sur le lien suivant :
La Fête du Cœur Immaculé de Marie.
Samedi 13 Juin 2015 : Fête de Saint Antoine de Padoue, Religieux de Saint-François, Docteur de l’Église (1195-1231).
Pour voir sa vie et en découvrir davantage sur lui, aller dans le menu déroulant à « Vie des Saints » ou sur le lien suivant :
Saint Antoine de Padoue.
Samedi 13 Juin 2015 : Fête de la Bienheureuse Mariana Biernacka, Mère de famille et martyre (1888-1943).
Pour voir sa vie et en découvrir davantage sur elle, aller dans le menu déroulant à « Vie des Saints » ou sur le lien suivant :
Bienheureuse Mariana Biernacka.
Samedi 13 Juin 2015 : Fête de Chiara Corbella (28 ans).
Elle n’est ni Canonisée, ni Béatifiée. Morte il y a 2 ans (13 Juin 2012). C’est une nouvelle Sainte Gianna.
Pour voir sa vie et en découvrir davantage sur elle, aller dans le menu déroulant à « Vie des Saints » ou sur le lien suivant :
Chiara Corbella (28 ans).
LITURGIE DE LA PAROLE.
Livre d'Isaïe 61,9-11.
Votre descendance sera célèbre parmi les nations, et votre postérité au milieu des peuples. Tous ceux qui la verront reconnaîtront en elle une descendance bénie par le Seigneur.
Je tressaille de joie dans le Seigneur, mon âme exulte en mon Dieu. Car il m'a enveloppé du manteau de l'innocence, il m'a fait revêtir les vêtements du salut, comme un jeune époux se pare du diadème, comme une mariée met ses bijoux.
Comme la terre fait éclore son germe,
et le jardin, germer ses semences,
le Seigneur Dieu fera germer la justice
et la louange devant toutes les nations.
Premier livre de Samuel 2,1.4-5.6-7.8abcd.
Mon cœur exulte à cause du Seigneur ;
mon front s'est relevé grâce à mon Dieu !
Face à mes ennemis, s'ouvre ma bouche :
oui, je me réjouis de ta victoire !
L'arc des forts sera brisé,
mais le faible se revêt de vigueur.
Les plus comblés s'embauchent pour du pain,
et les affamés se reposent.
Le Seigneur fait mourir et vivre ;
il fait descendre à l'abîme et en ramène.
Le Seigneur rend pauvre et riche ;
il abaisse et il élève.
De la poussière, il relève le faible,
il retire le malheureux de la cendre
pour qu'il siège parmi les princes,
et reçoive un trône de gloire.
Évangile de Jésus Christ selon saint Luc 2,41-51.
Chaque année, les parents de Jésus allaient à Jérusalem pour la fête de la Pâque.
Quand il eut douze ans, ils firent le pèlerinage suivant la coutume.
Comme ils s'en retournaient à la fin de la semaine, le jeune Jésus resta à Jérusalem sans que ses parents s'en aperçoivent.
Pensant qu'il était avec leurs compagnons de route, ils firent une journée de chemin avant de le chercher parmi leurs parents et connaissances.
Ne le trouvant pas, ils revinrent à Jérusalem en continuant à le chercher.
C'est au bout de trois jours qu'ils le trouvèrent dans le Temple, assis au milieu des docteurs de la Loi : il les écoutait et leur posait des questions,
et tous ceux qui l'entendaient s'extasiaient sur son intelligence et sur ses réponses.
En le voyant, ses parents furent stupéfaits, et sa mère lui dit : « Mon enfant, pourquoi nous as-tu fait cela ? Vois comme nous avons souffert en te cherchant, ton père et moi ! »
Il leur dit : « Comment se fait-il que vous m'ayez cherché ? Ne le saviez-vous pas ? C'est chez mon Père que je dois être. »
Mais ils ne comprirent pas ce qu'il leur disait.
Il descendit avec eux pour rentrer à Nazareth, et il leur était soumis. Sa mère gardait dans son cœur tous ces événements.
Commentaire du jour.
Benoît XVI, Pape de 2005 à 2013.
Discours du 30/05/2009 (trad. © copyright Libreria Editrice Vaticana).
« Sa mère gardait fidèlement toutes ces choses en son cœur »
Dans le Nouveau Testament, nous voyons que la Foi de Marie « attire », pour ainsi dire, le don de L'Esprit Saint — avant tout dans la conception du Fils de Dieu, mystère que l'archange Gabriel lui-même explique ainsi : « L'Esprit Saint viendra sur toi, et la puissance du Très-Haut te prendra sous son ombre » (Lc 1,35)…
Le Cœur de Marie, en parfaite harmonie avec le Fils Divin, est le Temple de l'Esprit de Vérité (Jn 14,17), où chaque parole et chaque événement sont conservés dans la Foi, dans l'Espérance et dans la Charité.
Nous pouvons ainsi être certains que le Très Saint Cœur de Jésus, pendant toute la période de sa vie cachée à Nazareth, a toujours trouvé dans le Cœur Immaculé de la Mère un foyer toujours ardent de Prière et d'attention constante à la voix de L'Esprit.
Ce qui s’est passé aux noces de Cana (Jn 2,1s) témoigne de cette harmonie particulière entre mère et fils pour rechercher la volonté de Dieu.
Dans une situation chargée de symboles de l'alliance, tel que le banquet nuptial, la Vierge Marie intercède et provoque, pour ainsi dire, un signe de grâce surabondante : le « bon vin », qui renvoie au mystère du Sang du Christ.
Cela nous conduit directement au Calvaire, où Marie se tient sous la Croix avec les autres femmes et avec l'apôtre Jean.
La mère et le disciple recueillent spirituellement le testament de Jésus : ses dernières paroles et son dernier souffle, dans lequel il commence à diffuser L'Esprit, et ils recueillent le cri silencieux de son Sang, entièrement versé pour nous (Jn 19,25s).
Marie savait d'où venait ce Sang (cf Jn 2,9) : il s'était formé en elle par l'opération de L'Esprit Saint, et elle savait que cette même puissance créatrice allait ressusciter Jésus, comme il l'avait promis.
Ainsi, la Foi de Marie a soutenu celle des disciples jusqu'à la rencontre avec Le Seigneur ressuscité, et a continué à les accompagner également après son ascension au Ciel, dans l'attente du « Baptême dans L'Esprit Saint » (Ac 1,5)….
Voilà pourquoi Marie est, pour toutes les générations, l'image et le modèle de l'Église qui, avec L'Esprit, avance dans le temps en invoquant le retour glorieux du Christ : « Viens, Seigneur Jésus » (Ap 22,17.20).
Commentaire du jour.
Saint Jean Eudes (1601-1680), Prêtre, Prédicateur, Fondateur d'instituts religieux.
Le Cœur admirable, livre 11, ch. 2 passim.
« Voici ta mère » (Jn 19,27)
Marie nous regarde et nous aime en quelque sorte comme son fils et comme ses propres enfants, qui portent cette glorieuse qualité pour deux raisons.
En premier lieu, parce qu'étant mère du Chef, de la tête, elle est par conséquent mère des membres (cf Col 2,19).
En second lieu, parce que notre Sauveur, en la Croix, nous a donnés à sa mère en qualité d'enfants.
Il nous l'a donnée, non seulement en qualité de reine et de souveraine, mais en la qualité la plus avantageuse pour nous qui puisse s'imaginer, c'est à dire en qualité de mère, en disant à chacun de nous ce qu'il dit à son disciple bien-aimé : « Voilà votre mère ».
Et il nous donne à elle, non pas seulement en qualité de serviteurs ou d'esclaves, ce qui serait un grand honneur pour nous, mais en qualité d'enfants.
« Voilà votre fils », lui dit-il, parlant de chacun de nous en la personne de saint Jean, comme s'il lui disait : « Voilà tous mes membres que je vous donne pour être vos enfants ; je les mets en ma place, afin que vous les regardiez comme moi-même, et que vous les aimiez du même amour dont vous m'aimez ; aimez les aussi comme je les aime ».
Mère de Jésus, vous nous regardez et nous aimez comme vos enfants, et comme les frères de votre fils Jésus, et du même cœur ; et vous nous aimez et aimerez éternellement du même amour maternel dont vous l'aimez.
C'est pourquoi, mes frères, dans toutes vos affaires, nécessités, perplexités et afflictions, ayez recours à ce cœur de notre très charitable mère. C'est un cœur qui veille toujours sur nous et sur les plus petites choses qui nous touchent.
C'est un cœur si plein de bonté, de douceur, de miséricorde et de libéralité, que jamais aucun de ceux qui l'ont invoqué avec humilité et confiance, ne s'en est retourné sans consolation.
Autre commentaire du jour.
Saint Jean Eudes (1601-1680), Prêtre, Prédicateur, Fondateur d'instituts religieux.
Le Cœur admirable, livre 9, ch. 4.
« Sa mère gardait dans son cœur tous ces événements ».
Entre les Fêtes de La Vierge Marie, celle de son cœur est comme le cœur et la reine des autres, parce que le cœur est le siège de l'Amour et de la Charité.
Quel est le sujet de cette Solennité ? C'est le cœur de la Fille unique et bien-aimée du Père éternel ; c'est le cœur de la Mère de Dieu ; c'est le cœur de l'Épouse du Saint Esprit ; c'est le cœur de la Mère très bonne de tous les fidèles. C'est un cœur tout embrasé d'Amour envers Dieu, tout enflammé de Charité pour nous.
Il est tout Amour pour Dieu, car il n'a jamais rien aimé que Dieu seul, et ce que Dieu voulait qu'il Aime en Lui et pour Lui.
Il est tout Amour, parce que la Bienheureuse Vierge a toujours Aimé Dieu de tout son cœur, de toute son âme et de toutes ses forces (Mc 12,30).
Il est tout Amour parce que non seulement elle a toujours voulu tout ce que Dieu voulait et n'a jamais rien voulu de ce qu'il ne voulait pas, mais encore parce qu'elle a toujours mis toute sa joie en la très aimable volonté de Dieu.
Il est tout Amour pour nous. Elle nous aime du même Amour dont elle aime Dieu, car c'est Dieu qu'elle regarde et Aime en nous.
Et elle nous aime du même Amour dont elle Aime l'Homme Dieu, qui est son Fils Jésus.
Car elle sait qu'il est notre Chef, notre Tête, et que nous sommes ses membres (Col 2,19) et par conséquent que nous ne sommes qu'un avec Lui.
Autre commentaire du jour.
Saint Maximilien Kolbe (1894-1941), Franciscain, martyr.
Conférences du 5/7/1936, 3 et 4/9/1937, 14/5/1936 (trad. Entretiens spirituels inédits, Lethieulleux 1974, p. 88).
« Voici ta mère » (Jn 19,27).
Efforçons-nous d'Aimer Le Seigneur Jésus avec le Cœur de l'Immaculée, de le recevoir avec son Cœur, de le louer avec ses attitudes à elle, de réparer, remercier, même si nous ne le comprenons pas, cependant c'est la réalité.
C'est par son Cœur, par ses attitudes que nous louons le Seigneur Jésus. Si vraiment c'est elle qui aime et glorifie Jésus par nous, alors nous sommes ses instruments.
Elle seule va nous apprendre comment aimer le Seigneur Jésus, bien mieux, sans comparaison, que tous les livres et tous les maîtres.
Elle nous apprend à l'aimer comme elle l'aime. Et tout notre effort doit tendre à ce qu'elle seule aime le Seigneur Jésus avec notre Cœur.
Seule l'âme possédée par l'Amour de Dieu retire d'elle tout ce qui l'encombre. Tout se concentre sur l'Amour de Dieu.
Et maintenant qui donc aime plus Jésus pauvre et Crucifié, dans la crèche, que la Mère très sainte !
Personne au monde, même parmi les anges, n'a aimé et n'aime aussi ardemment Le Seigneur Jésus que la Mère de Dieu...
L'Immaculée est l'épanouissement de l'Amour Divin dans nos âmes et le moyen de nous approcher du Cœur de Jésus.
Rome, 7 juin 2013 (Zenit.org) Mgr Jacques Perrier
http://www.zenit.org/fr/articles/le-coeur-de-marie-demeure-du-fils-de-dieu
Le Cœur de Marie, demeure du Fils de Dieu
Fête du Cœur Immaculé de Marie, ce samedi 8 juin
La demeure du Fils de Dieu, « ce n’est d’abord le corps de Marie, mais son Cœur », explique Mgr Perrier, citant saint Augustin : « Marie a conçu son Fils dans la Foi avant de le concevoir en sa chair ».
« Dans son cœur, elle méditera le mystère déconcertant de son Fils et elle grandira ainsi dans la Foi, à travers des épreuves.
Jusqu’à la Croix. Aujourd’hui, jusqu’au Ciel ».
Mgr Jacques Perrier, ancien Évêque de Tarbes-Lourdes, offre aux lecteurs de Zenit une méditation sur le mystère du Cœur immaculé de Marie fêté demain, 8 juin, samedi de la troisième semaine suivant la Pentecôte.
Le Cœur immaculé de Marie
Dieu qui as préparé dans le Cœur de la Vierge Marie
une demeure digne de L’Esprit Saint ;
accorde-nous, par son intercession,
de devenir le temple de ta gloire.
(Oraison du jour)
Evidemment, ce n’est pas un hasard si la mémoire du « Cœur immaculé de Marie » est célébrée le lendemain de la Solennité du « Sacré-Cœur de Jésus ».
En réalité, la date de cette Fête a varié au cours de son existence, pourtant assez récente. D’abord proche de l’Assomption, elle céda la place à la Fête de « Marie Reine » et se rapprocha du « Sacré-Cœur de Jésus ».
Désormais, elle est donc située dans les semaines qui prolongent le Temps pascal, avec les Solennités de la Trinité, du Saint-Sacrement et du Sacré-Cœur.
Il est bon qu’il en soit ainsi. Car nous ne pouvons pas séparer le Cœur immaculé de Marie du Cœur transpercé de son Fils.
Elle-même avait entendu l’annonce de Syméon : « Un glaive te transpercera l’âme. » De même que Notre-Dame des Douleurs suit la Solennité de la Croix Glorieuse, de même le Cœur immaculé de Marie est honoré en prolongement du Sacré-Cœur de Jésus.
L’oraison de la Fête d’aujourd’hui complète bien celle du jour où nous fêtons l’Immaculée Conception de la Vierge.
L’oraison du 8 décembre remercie Dieu d’avoir préparé à son Fils « une demeure vraiment digne de Lui ».
L’oraison d’aujourd’hui précise que cette demeure, ce n’est d’abord le corps de Marie, mais son Cœur.
La Liturgie rejoint ainsi l’affirmation de saint Augustin : Marie a conçu son Fils dans la Foi avant de le concevoir en sa chair.
Dans son cœur, elle méditera le mystère déconcertant de son Fils et elle grandira ainsi dans la Foi, à travers des épreuves. Jusqu’à la Croix. Aujourd’hui, jusqu’au Ciel.
Curieusement, l’oraison ne mentionne pas Le Christ mais L’Esprit Saint. Elle nous rappelle ainsi que Gabriel attribue l’Incarnation spécialement à L’Esprit Saint :
« L’Esprit Saint viendra sur toi. » Jésus lui-même s’appuie sur la prophétie d’Isaïe pour présenter sa mission :
« L’Esprit du Seigneur est sur moi. » Particulièrement en ces semaines qui suivent la Pentecôte, il est bon de ne pas oublier trop vite L’Esprit Saint. Le Messie est celui à qui le Père donne « L’Esprit sans mesure » (Jean 3, 34).
L’oraison se termine en demandant à Dieu de devenir « le temple de sa Gloire ». Ces mots sont particulièrement forts. La Liturgie s’inspire ici de la Première épître aux Corinthiens (6, 19-20) :
« Ne savez-vous pas que votre corps est un temple du Saint Esprit, qui est en vous et que vous tenez de Dieu ?
Et que vous ne vous appartenez pas ? Vous avez été bel et bien achetés ! Glorifiez Dieu dans votre corps. »
Voici que L’Esprit Saint nous ramène au corps : ce n’est pas étonnant puisqu’il a permis à la Vierge de donner corps au Verbe éternel du Père.
La prière de ce jour est brève. Mais comme la plupart des oraisons, elle est riche de sens si nous entendons en elle les échos de l’Ecriture.
Quand nous prononçons le mot « cœur », bien d’autres versets de l’Evangile remontent à notre mémoire et qui conviennent éminemment à la Vierge.
Jésus se dit « doux et humble de cœur » : dirait-il autre chose de sa mère ? Qui mieux que Marie mérite la béatitude des cœurs purs ?
Qui plus qu’elle a possédé un « cœur noble et généreux » qui permit à la Parole de prendre racine, de pousser et de porter des fruits (Luc 8, 8 et 15) ?
Qui finalement, plus que cette Fille de Sion, a observé le commandement d’aimer Dieu et ses frères « de tout son cœur » ?
SERMON DE SAINT LAURENT JUSTINIEN
Lorsque Marie confrontait en elle-même tout ce qu’elle avait appris pour l’avoir lu, entendu ou vu, comme elle grandissait dans la Foi, comme elle progressait en mérite, comme elle était éclairée par la Sagesse, comme elle s’enflammait de plus en plus du feu de l’Amour !
En revivant la révélation des mystères Célestes qui lui avait été proposée, elle était comblée de joie, merveilleusement fécondée par L’Esprit, et elle s’élançait vers Dieu tout en demeurant dans l’humilité.
De tels progrès dans la Grâce Divine élèvent jusqu’aux sommets et transfigurent de gloire en gloire.
Heureuse, certes, l’âme de la Bienheureuse Vierge : habitée par L’Esprit et par son enseignement, elle obéissait toujours et en toutes choses aux ordres du Verbe.
Elle n’était pas guidée par son sentiment personnel, pas sa propre décision ; mais ce que la Sagesse suggérait intérieurement à sa Foi, elle l’accomplissait extérieurement par son corps.
Il convenait bien à la Divine Sagesse, qui bâtissait, pour y habiter, la demeure de l’Église, il lui convenait d’employer Marie la toute sainte pour procurer l’observance de la loi, la purification de l’âme, l’idéal de l’Humilité et le Sacrifice spirituel.
Imite-la, âme fidèle. Pour te purifier spirituellement et pouvoir te délivrer de la maladie du péché, entre dans le temple de ton cœur.
Dieu y regarde toute affection plus que notre ouvrage, en tout ce que nous faisons. Aussi nous pouvons, par le désir de la Contemplation, nous jeter en Dieu pour ne penser qu’à Lui ; ou bien nous pouvons chercher notre équilibre par le progrès des vertus et des activités profitables à notre prochain ; en tout cela n’ayons pas d’autre mobile que l’Amour du Christ.
Voilà quel est le Sacrifice spirituel de Purification qui est agréable à Dieu. Il ne s’accomplit pas dans un temple matériel, mais dans le temple de notre cœur où Le Christ Seigneur fait avec joie son entrée.
Commentaire personnel
Hier, nous venons de fêter Le Divin et Sacré-Cœur de Jésus, et aujourd’hui, nous nous tournons vers Le Cœur Immaculée de La Très Sainte Vierge Marie.
Leurs deux Cœurs sont unis pour notre Rédemption, et L’Église les a réunis pour nous rappeler que l’un ne va pas sans l’autre.
Dieu (Père, Fils et Saint-Esprit) est L’Amour et dans Son Amour, Il nous a donné une Très Sainte Maman pour veiller sur nous avec la Tendresse d’une mère.
Le Père, sous l’inspiration du Saint-Esprit, nous comble d’un Amour Infini puisé dans Le Divin Cœur ouvert du Fils.
Mais cet Amour, Dieu a voulu l’augmenter encore en unissant Le Cœur transpercé de Jésus au Cœur Immaculé de La Très Sainte Vierge Marie, en l’unissant aux Saintes Larmes de douleur d’une mère devant son fils torturé, crucifié, tué sous ses yeux.
Mais cet Amour Dieu a voulu l’augmenter encore en unissant Le Pardon de Jésus sur La Croix (Père, Pardonne-leur, car ils ne savent pas ce qu’ils font) et le Pardon de Marie au pied de La Croix en acceptant de devenir La Mère de toute l’humanité…La Mère des assassins de Son Fils, Notre Dieu.
Comme aux noces de Cana (Jean 2 1-17) où La Très Sainte Vierge Marie voit qu’ils n’ont plus de vin et se tourne vers Son Fils pour le lui dire…comme elle le fait continuellement pour chacun de nous.
Jésus lui répond que son heure n’est pas encore venue (face aux dons que Dieu nous donne et qui sont dilapidés au lieu de les faire fructifier…voir ma Réflexion n°39 : Les Noces de Cana).
Mais Marie, avec son Cœur de Maman sait convaincre Jésus, Son Fils et nous demande juste d’être obéissant aux Commandements d’Amour de Jésus :
« Faites tout ce qu’Il vous dira »…
L’Obéissance et l’Humilité…avec l’appui du Cœur Immaculé de La Très Sainte Vierge Marie …Le Divin Cœur de Jésus s’ouvre pour répandre Ses Grâces…à nous après de les saisir ou de les refuser.
Et nous, devant tout cet Amour…Amour du Divin et Sacré-Cœur de Jésus transpercé et ouvert pour notre Salut afin de répandre Ses Grâces et Son Amour sur nous et Amour du Cœur Immaculé de La Très Sainte Vierge Marie, de ses Larmes douloureuses pleines de Sa Tendresse de Maman, de Son Amour pour nous, prête à tout instant à dire à Son Fils Jésus, Notre Dieu … « Fils, vient à leur secours, car ils n’ont plus de vin »…et à nous : « Faites tout ce qu’Il vous dira ».
Et nous, devant tout cet Amour…que sommes-nous prêt à répondre ???
Le Seigneur Notre Dieu ne nous oblige à rien…Il nous demande juste ce que nous désirons vivre en réponse à Son Amour et à celui du Cœur Immaculée de La Très Sainte Vierge Marie, Sa très Sainte Maman.
La Très Sainte Vierge Marie n’est pas seulement Bienheureuse grâce à Son Cœur Immaculé, qui est un Don de Dieu, mais est aussi un exemple pour nous par son Obéissance Amoureuse à La Volonté de Dieu…quelle qu’elle soit, comme nous le dit Jésus commentant un passage de l’Evangile : « Bienheureux ceux qui écoute La Parole de Dieu et la mette en pratique ».
La Très Sainte Vierge Marie n’est pas seulement Bienheureuse grâce à Son Cœur Immaculé, qui est un Don de Dieu, mais est aussi un exemple pour nous de vertus, de manière de vivre, de Miséricorde, de Compassion…et de PARDON (à ceux qui accueillent La Très Sainte Vierge Marie, elle nous apprend tout cela).
Le Cœur Immaculé de Marie est l'Abîme de la Pureté, de la Grâce, de la Charité, de l'Obéissance, de l'Humilité, de toute autre vertu dont la source est en Dieu et que Dieu verse en ses Saints…
Apprenons à nous laisser guider par Marie, à vivre à son école, car elle est le plus sûr chemin pour nous conduire à Jésus et nous apprendre à vivre tel que Jésus nous le demande…et elle est la plus sûre Maman pour toucher de Sa tendresse et de sa Compassion, aussi bien notre cœur que le Cœur Divin et Sacré de Son Fils Jésus.
Autre commentaire de ce jour.
http://evangeli.net/evangile/jour/V_17
Abbé Jordi PASCUAL i Bancells (Salt, Girona, Espagne).
Sa mère gardait dans son cœur tous ces événements.
Aujourd'hui nous fêtons la mémoire du Cœur Immaculé de Marie. Un cœur sans tache, rempli de Dieu, totalement voué à l'obéissance et à l'écoute de Dieu.
Le cœur, dans le langage de la Bible, signifie ce qu'il y a de plus profond dans la personne, l'endroit d'où jaillissent toutes les pensées, toutes les paroles et toutes les actions.
Qu'est-ce qui jaillit du Cœur de Marie? Foi, obéissance, tendresse, disponibilité, servitude, force, humilité, simplicité, reconnaissance, et toute une panoplie inépuisable de vertus.
Pourquoi? La réponse nous la trouvons dans les paroles de Jésus «là où est ton trésor, là aussi sera ton cœur» (Mt 6,21).
Le trésor de Marie est son Fils, et elle lui a donné tout son Cœur.
Les pensées, les paroles et les actions de Marie ont comme source et comme but de Contempler et plaire à Dieu.
L'Évangile de ce jour nous donne un bon exemple de ceci. Après nous avoir raconté la scène de l'enfant Jésus perdu et retrouvé dans le Temple, il nous dit «Sa mère gardait dans son cœur tous ces événements» (Lc 2,51).
Saint Grégoire de Nicée nous dit: «Dieu se laisse contempler par les cœurs purs». Qu'est-ce que Marie garde dans son Cœur?
Depuis l'Incarnation et jusqu'à l'Ascension de Jésus, en passant par les heures amères de la Passion, Elle a gardé dans son Cœur d'innombrables souvenirs médités et approfondis: la Joie de la visite de l'ange Gabriel lorsqu'il lui annonça son rôle dans les desseins de Dieu, le premier baiser et la première fois qu'elle a serré Jésus nouveau-né dans ses bras, les premiers pas de son Fils sur Terre, constater sa croissance physique et spirituelle, leur “complicité” lors des noces de Cana, les enseignements de Jésus lors de ses sermons, la douleur salvatrice de la Croix, l'espérance dans le triomphe de la Résurrection…
Demandons au Seigneur de nous donner la grâce de l'aimer chaque jour plus pleinement, avec tout notre cœur, en bons fils de Marie.
Autre commentaire de la Paroisse de la Vallée de L’Aisne.
« Mon enfant, pourquoi nous as-tu fait cela ? Vois comme nous avons souffert en te cherchant, ton père et moi ! »
Chaque année, les parents de Jésus allaient à Jérusalem pour la Fête de la Pâque. Quand il eut douze ans, ils firent le pèlerinage suivant la coutume.
Comme ils s’en retournaient à la fin de la semaine, le jeune Jésus resta à Jérusalem sans que ses parents s’en aperçoivent.
Marie, dans son mystère d’humilité s’efface devant l’autre, devant Jésus. Elle s’émerveille sans cesse de Lui. »
Comment m’est-il donné que la mère de Mon Seigneur vienne jusqu’à moi ? » Entend-t-elle de la bouche d’Élisabeth.
« Bénie sois-tu, ma fille par le Dieu Très Haut, entre toutes les femmes de la terre, et béni soit le Seigneur qui a créé le ciel et la terre et qui t’a conduite pour blesser à la tête le chef de nos ennemis.
Jamais l’espérance dont tu as fait preuve ne s’effacera du souvenir des hommes, mais ils se rappelleront éternellement la puissance de Dieu, » dit la Parole. Marie est confiante !
« Pensant que Jésus était avec leurs compagnons de route, ils firent une journée de chemin avant de le chercher parmi leurs parents et connaissances.
Ne le trouvant pas, ils revinrent à Jérusalem en continuant à le chercher. C’est au bout de trois jours qu’ils le trouvèrent dans le Temple, assis au milieu des docteurs de la Loi : il les écoutait et leur posait des questions, et tous ceux qui l’entendaient s’extasiaient sur son intelligence et sur ses réponses. »
Marie, dans son angoisse, manifeste sa situation, la pauvreté de son être. Elle ne comprend pas ce qui arrive, elle a besoin de lumière.
C’est dans l’abandon à Dieu qu’elle se situe devant l’émerveillement des docteurs de la loi. Cette souffrance dans la confiance, Marie nous l’apprend : C’est le mystère de son Cœur Immaculé.
Pour réaliser l’œuvre de Dieu ce Passage est important. Marie est la première qui suivra l’Agneau partout ou il va !
« En voyant Jésus, ses parents furent stupéfaits, et sa mère lui dit : « Mon enfant, pourquoi nous as-tu fait cela ? Vois comme nous avons souffert en te cherchant, ton père et moi ! »
Jésus leur dit : « Comment se fait-il que vous m’ayez cherché ? Ne le saviez-vous pas ? C’est chez mon Père que je dois être. » Mais ils ne comprirent pas ce qu’il leur disait. Il descendit avec eux pour rentrer à Nazareth, et il leur était soumis. Sa mère gardait dans son cœur tous ces événements. »
Marie apprend un nouveau Chemin de confiance ! Elle est la première dont le cœur humain a battu au rythme du cœur de Dieu !
Le Cœur du tout petit Jésus, premier formé dans sa chair, est le réceptacle du Don qu’elle fait d’elle même à Dieu.
Le cœur immaculé de Marie est élargi par le cœur de Jésus aux dimensions du monde, C’est à la Croix que ce mystère sera révélé, ce recouvrement nous l’annonce déjà.
Ce Cœur que nous fêtons au lendemain du Sacré-Cœur bat en résonance du cœur du Christ. Il doit devenir notre propre cœur !
Mais pour cela, que d’épreuves ! Tous les événements de notre vie, heureux et douloureux, sont à l’école de Marie.
Il faut que notre cœur s’attendrisse et s’élargisse au maximum. Ces trois jours qui paraissent interminables annoncent déjà les trois jours de la Passion de Jésus.
Nous demandons pour nos frères souffrants la Grâce de la consolation, que Le Saint-Esprit agisse en plénitude.
Hymne : Comment es-tu foyer de feu
Comment es-tu foyer de feu
et fraîcheur de la fontaine,
une brûlure, une douceur
qui rend saines nos souillures ?
Comment fais-tu de l'homme un dieu,
de la nuit une lumière,
et des abîmes de la mort
tires-tu la vie nouvelle?
Comment la nuit vient-elle au jour ?
Peux-tu vaincre les ténèbres,
porter ta flamme jusqu'au coeur
et changer le fond de l'être ?
Comment n'es-tu qu'un avec nous,
nous rends-tu fils de Dieu même ?
Comment nous brûles-tu d'amour
et nous blesses-tu sans glaive ?
Comment peux-tu nous supporter,
rester lent à la colère,
et de l'ailleurs où tu te tiens
voir ici nos moindres gestes ?
Comment de si haut et de si loin
ton regard suit-il nos actes ?
Ton serviteur attend la paix,
le courage dans les larmes !
Oraison du matin (Office des Laudes).
Dieu qui as préparé dans le cœur de la Vierge Marie une demeure digne de L'Esprit Saint ; accorde-nous, par son intercession, de devenir le Temple de ta Gloire.
Parole de Dieu : (2 P 3, 13-14)… (Office des Laudes).
Ce que nous attendons, selon la promesse du Seigneur, c’est un Ciel nouveau et une Terre nouvelle où résidera la Justice.
Dans l’attente de ce jour, frères bien-aimés, faites donc tout pour que Le Christ vous trouve nets et irréprochables, dans la paix.
Parole de Dieu : (Rm 1, 1-2.7)… (Office des Vêpres…Veillée de la Solennité de Saint Pierre et Saint Paul).
Moi Paul, serviteur de Jésus Christ, appelé par Dieu pour être Apôtre, mis à part pour annoncer la Bonne Nouvelle que Dieu avait déjà promise par ses prophètes dans les Saintes Écritures, je m’adresse à vous, bien-aimés de Dieu qui êtes à Rome.
Vous, les fidèles, qui êtes par appel de Dieu le peuple saint, que la Grâce et la Paix soient avec vous tous, de la part de Dieu Notre Père et de Jésus Christ Le Seigneur.
Date de dernière mise à jour : 05/07/2021
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