Eucharistie du Samedi 22 Août 2015 : Samedi de la 20ème semaine du Temps Ordinaire.

Eucharistie du Samedi 22 Août 2015 : Samedi de la 20ème semaine du Temps Ordinaire.

L’Église fait mémoire (obligatoire) de la Fête de la Très Sainte Vierge Marie, Reine.

Fête de Saint Philippe Benizi, Religieux Servite de Marie o.s.m. († 1285).
Fête de Saint Symphorien d'Autun, Martyr (3ème s.).


Textes du jour (1ère lecture, Psaume, Évangile) :
Livre de Ruth 2,1-3.8-11.4,13-17… Psaume 128(127),1-2.3.4.5… Évangile de Jésus Christ selon saint Matthieu 23,1-12.
Commentaire de Saint Jean Chrysostome (v. 345-407), Prêtre à Antioche puis Évêque de Constantinople, Docteur de l'Église.
HOMÉLIE DE SAINT AMÉDÉE DE LAUSANNE POUR L'ASSOMPTION.
Autre commentaire de Frère Dominique, Moine de la Famille de Saint Joseph.
Autre commentaire de l’Abbé Antoni CAROL i Hostench (Sant Cugat del Vallès, Barcelona, Espagne).
Hymne, Oraison et Parole de Dieu.

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Samedi 22 Août 2015 : Fête de la Très Sainte Vierge Marie, Reine.
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Sainte Vierge Marie, Reine.

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Samedi 22 Août 2015 : Fête de Saint Philippe Benizi, Religieux Servite de Marie o.s.m. († 1285).
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Saint Philippe Benizi.

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Samedi 22 Août 2015 : Fête de Saint Symphorien d'Autun, Martyr (3ème s.).
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Saint Symphorien d'Autun.

 

LITURGIE DE LA PAROLE.

Livre de Ruth 2,1-3.8-11.4,13-17.
Noémi avait un parent du côté de son mari Élimélek ; c’était un riche propriétaire du même clan ; il s’appelait Booz (c'est-à-dire : en-lui-la force).
Ruth la Moabite dit à Noémi : « Laisse-moi aller glaner dans les champs, derrière celui aux yeux de qui je trouverai grâce. » Elle lui répondit : « Va, ma fille. »
Ruth partit donc glaner dans les champs derrière les moissonneurs. Elle se trouva par bonheur dans la parcelle d’un champ appartenant à Booz, du clan d’Élimélek.
Booz dit à Ruth : « Tu m’entends bien, n’est-ce pas, ma fille ? Ne va pas glaner dans un autre champ. Ne t’éloigne pas de celui-ci, mais attache-toi aux pas de mes servantes.
Regarde dans quel champ on moissonne, et suis-les. N’ai-je pas interdit aux serviteurs de te molester ? Si tu as soif, va boire aux cruches ce que les serviteurs auront puisé. »
Alors Ruth se prosterna face contre terre et lui dit : « Pourquoi ai-je trouvé grâce à tes yeux, pourquoi t’intéresser à moi, moi qui suis une étrangère ? »
Booz lui répondit : « On m’a dit et répété tout ce que tu as fait pour ta belle-mère après la mort de ton mari, comment tu as quitté ton père, ta mère et le pays de ta parenté, pour te rendre chez un peuple que tu n’avais jamais connu de ta vie.
Booz prit donc Ruth comme épouse, elle devint sa femme et il s’unit à elle. Le Seigneur lui accorda de concevoir, et elle enfanta un fils.
Les femmes de Bethléem dirent à Noémi : « Béni soit le Seigneur qui aujourd’hui ne t’a pas laissée sans quelqu’un pour te racheter ! Que son nom soit célébré en Israël !
Cet enfant te fera revivre, il sera l’appui de ta vieillesse : il est né de ta belle-fille qui t’aime, et qui vaut mieux pour toi que sept fils. »
Noémi prit l’enfant, le mit sur son sein, et se chargea de l’élever.
Les voisines lui donnèrent son nom. Elles disaient : « Il est né un fils à Noémi. » Et elles le nommèrent Obed (c'est-à-dire : serviteur). Ce fut le père de Jessé, qui fut le père de David.

 

Psaume 128(127),1-2.3.4.5.
Heureux qui craint le Seigneur
et marche selon ses voies !
Tu te nourriras du travail de tes mains :
Heureux es-tu ! A toi, le bonheur !

Ta femme sera dans ta maison
comme une vigne généreuse,
et tes fils, autour de la table,
comme des plants d'olivier.

Voilà comment sera béni
l'homme qui craint le Seigneur.
De Sion, que le Seigneur te bénisse !
Tu verras le bonheur de Jérusalem tous les jours de ta vie.

 

Évangile de Jésus Christ selon saint Matthieu 23,1-12.
En ce temps-là, Jésus s’adressa aux foules et à ses disciples,
et il déclara : « Les scribes et les pharisiens enseignent dans la chaire de Moïse.
Donc, tout ce qu’ils peuvent vous dire, faites-le et observez-le. Mais n’agissez pas d’après leurs actes, car ils disent et ne font pas.
Ils attachent de pesants fardeaux, difficiles à porter, et ils en chargent les épaules des gens ; mais eux-mêmes ne veulent pas les remuer du doigt.
Toutes leurs actions, ils les font pour être remarqués des gens : ils élargissent leurs phylactères et rallongent leurs franges ;
ils aiment les places d’honneur dans les dîners, les sièges d’honneur dans les synagogues
et les salutations sur les places publiques ; ils aiment recevoir des gens le titre de Rabbi.
Pour vous, ne vous faites pas donner le titre de Rabbi, car vous n’avez qu’un seul maître pour vous enseigner, et vous êtes tous frères.
Ne donnez à personne sur terre le nom de père, car vous n’avez qu’un seul Père, celui qui est aux cieux.
Ne vous faites pas non plus donner le titre de maîtres, car vous n’avez qu’un seul maître, le Christ.
Le plus grand parmi vous sera votre serviteur.
Qui s’élèvera sera abaissé, qui s’abaissera sera élevé.

 

Commentaire du jour.
Saint Jean Chrysostome (v. 345-407), Prêtre à Antioche puis Évêque de Constantinople, Docteur de l'Église.
Sur l'incompréhensibilité de Dieu, 5, 6-7 ; PG 48, 745 (trad. Orval rev.)

« Qui s'élèvera sera abaissé, qui s'abaissera sera élevé »

Si on est vraiment pécheur, il n'y a pas d'humilité à l'avouer. L'humilité commence lorsque quelqu'un qui sait qu'il a fait beaucoup de grandes choses n'en tire pas une haute idée de lui-même.
L'humilité existe lorsque, tout en étant semblable à Paul au point de pouvoir dire : « Ma conscience ne me reproche rien », on ajoute aussitôt, comme lui : « Mais je ne suis pas justifié pour autant » (1Co 4,4), ou encore : « Le Christ Jésus est venu sauver les pécheurs, dont je suis le premier » (1Tm 1,15).
Voilà en quoi consiste l'humilité : en dépit de la grandeur de nos actes, nous abaisser nous-mêmes en esprit.

Dieu, cependant, à cause de son Amour inexprimable des hommes, n'accueille et ne reçoit pas seulement ceux qui s'abaissent devant lui de cette manière, mais aussi ceux qui avouent franchement leurs fautes ; il se montre favorable et bienveillant envers ceux qui sont en de telles dispositions.
Pour que tu apprennes combien il est bon de ne pas avoir une haute idée de soi-même, représente-toi deux chars.
Attelle à l'un la vertu et l'orgueil, à l'autre le péché et l'humilité. Tu verras l'attelage du péché devancer celui de la vertu, non certes par sa propre puissance, mais par la force de l'humilité qui l'accompagne, et tu verras l'autre dépassé non à cause de la faiblesse de la vertu, mais à cause du poids et de l'énormité de l'orgueil.

 

HOMÉLIE DE SAINT AMÉDÉE DE LAUSANNE POUR L'ASSOMPTION

Considère combien il était normal que, dès avant son Assomption, le nom de Marie ait brillé, admirable, sur toute la Terre, et sa renommée très illustre se soit répandue en tous lieux, avant que sa magnificence ne se soit élevée au-dessus des Cieux.
Il convenait en effet que la Vierge Mère, pour l'honneur même de son Fils, régnât d'abord sur la Terre, et pût enfin recevoir ainsi les Cieux avec la Gloire ; qu'elle fût comblée ici-bas pour pénétrer là-haut dans une sainte plénitude ; et comme elle avait été transportée de vertu en vertu, qu'elle le fût aussi de clarté en clarté par L'Esprit du Seigneur.

Présente dans la chair, elle goûtait donc par avance les prémices du Royaume à venir, tantôt s'élevant vers Dieu dans un élan impossible à dire, tantôt rejoignant le prochain en une indicible Charité.
D'une part, elle était entourée par les hommages des anges ; d'autre part, elle était vénérée par le service des hommes. ~ Gabriel l'assistait parmi les anges ; et Jean, heureux de s'être vu confier auprès de la Croix, à lui vierge, la Vierge Mère, la servait ainsi que les autres Apôtres.
Eux tous se réjouissaient de voir, les uns leur reine, les autres leur suzeraine, et ils s'empressaient dans un affectueux dévouement.

Pour elle, établie dans la forteresse la plus élevée des vertus et débordant de l'océan des dons Divins, elle épanchait sur le peuple croyant et altéré, dans un ruissellement surabondant, l'abîme des Grâces par lequel elle surpassait toutes les créatures.
Elle procurait en effet la santé aux corps, et aux âmes la guérison, dans le pouvoir qu'elle avait de réveiller de la mort du corps et de l'âme.
Qui jamais est parti de chez elle malade ou triste, ou sans avoir été instruit des mystères Célestes ?
Qui donc est retourné chez lui sans être pleinement heureux d'avoir obtenu ce qu'il voulait de Marie, la mère du Seigneur ?

Débordante de ces biens si grands, l'épouse, mère de l'unique Époux, douce et très aimée en ses délices, est comme la source des jardins spirituels et le puits des eaux vives et vivifiantes qui jaillissent en torrent du Liban Divin.
Aussi fait-elle couler, depuis le mont Sion jusqu'à toutes les nations qui l'entourent où sont répandues au loin, des fleuves de Paix et des Ruisseaux de Grâces débordant du Ciel.

Lors donc que la Vierge des vierges était conduite par son Dieu et Fils, le Roi des rois, dans l'allégresse des anges, la joie des archanges, parmi les acclamations du Ciel, alors s'accomplit la prophétie de David disant au Seigneur :
La reine se tient à ta droite, dans un vêtement d'or et des ornements variés.

 

Autre commentaire du jour.
http://www.homelies.fr/homelie,,4301.html
Frère Dominique, Moine de la Famille de Saint Joseph.

Toutes leurs actions, ils les font pour être remarqués des gens

Dans cet Évangile, Jésus met en garde contre les scribes et les pharisiens. Mais que leur reproche-t-il exactement ? Jésus ne leur conteste pas leur fonction d’enseignants de la Loi ; au contraire, Le Seigneur recommande de faire « tout » ce qu’ils disent. Ils sont donc de bons instructeurs.
Mais le problème semble être dans la différence entre ce qu’ils enseignent aux autres de faire et ce qu’ils font eux-mêmes. « Ils lient de puissants fardeaux et les mettent sur les épaules des gens ».
Ils ont bien conscience des actions que la vie spirituelle requiert, mais ils ne se sentent pas concernés par ces obligations : « eux-mêmes se refusent à remuer le bout du doigt ».
La première interprétation revient donc à opposer le dire et le faire. Les scribes ne font pas ce qu’ils disent de faire.

Mais il nous faut dépasser cette première évaluation : les scribes en effet ne font pas rien, la suite des remontrances de Jésus le montre. Ils aiment les observances et les pratiques rituelles. Or, elles sont nombreuses et difficile à mettre en pratique !
Les reproches de Jésus ne portent donc pas sur une opposition entre le dire et le faire (ici, entre le dire et le non-faire), mais sur une dissociation entre le dire et le faire.

Leur parole n’est pas habitée et leurs enseignements multiplient les prescriptions jusqu’à les rendre complètement impraticables.
Les pratiques sont devenues un en-soi qui n’est plus soutenu par un désir de la Vie à recevoir et à donner.
La Loi telle que la voient les scribes n’est plus au service de la Vie. « Toutes leurs actions, ils les font pour se donner en spectacle ».
La dissociation est là. Même si les actions sont impeccables et les enseignements irréprochables, l’intention ne l’est pas.
Le regard des hommes sur eux, le « qu’en-dira-t-on », est la référence de leur agir ; ils cherchent même à attirer le regard par leurs vêtements.
En un mot, ils cherchent à construire d’eux-mêmes une image sociale. La pointe de la critique de Jésus est là.
Il ne leur reproche pas d’être aux premières places : il n’est pas dit qu’ils exigent ces places, mais qu’ils les aiment.
La jouissance qu’ils tirent de l’idéalisation de leur image fait qu’ils ne s’adressent plus à leurs frères mais à l’image qu’ils ont d’eux-mêmes.

Nous voyons ainsi que la dénonciation de Jésus n’est pas une vaine polémique, ni une protestation d’ordre moral. La parole devrait permettre de distinguer chacun pour entrer dans une relation constructive, mais les scribes la pervertissent en un jeu de masques qui se répondent.

C’est dans ce contexte que Jésus donne des recommandations à ses disciples. Jésus ne veut pas leur parler du respect des observances (il l’a dit dès le début : il faut « tout » faire), il veut alerter ses disciples sur la nécessaire qualité que doivent avoir les relations entre eux.
Il leur demande ainsi de ne se faire appeler ni « rabbi », ni « père », ni « docteur ». Non pas que ces titres soient interdits, mais qu’il ne faut jamais perdre de vue qu’il n’y a sur la Terre que des frères, des fils, des disciples.
La référence unique pour tous est l’Autre, le Tout-Autre. Il est certain que chacun a sa place (Jésus n’a pas retiré aux scribes leur autorité pour enseigner) ; mais il ne faut pas perdre de vue que la balance qui évalue ces relations est simple : « le plus grand se fera le serviteur de tous ».

Seigneur, nous accueillons ton enseignement avec reconnaissance. Fais-nous sortir des illusions de ce monde, qui tentent de réduire les personnes à une image idéalisée de leur fonction dans la société.
Donne-nous ton Esprit de vérité ; en lui, nous vivrons des relations fraternelles fondées sur la présence de l’Autre, du Tout-Autre, notre Père des Cieux.
C’est de Lui que nous recevons la Vie, le mouvement et l’être, c’est Lui qui nous adresse la Parole qui fonde notre identité et nous fait entrer dans un dialogue d’Amour. Alors nous connaîtrons la joie d’être des fils, la joie d’être des frères.
Frère Dominique.

 

Autre commentaire de ce jour.
http://evangeli.net/evangile/jour/IV_186
Abbé Antoni CAROL i Hostench (Sant Cugat del Vallès, Barcelona, Espagne).

«Qui s'élèvera sera abaissé, qui s'abaissera sera élevé»

Aujourd'hui, Jésus nous renvoie à nouveau un appel à l'humilité, une invitation à nous mettre à notre vraie place: «Ne vous faites pas donner le titre de “Rabbi” (…). Ne donnez à personne sur terre le nom de “père” (…). Ne vous faites pas non plus appeler “maîtres”» (Mt 23,8-10). Avant de nous approprier des titres de grandeur, commençons plutôt par remercier Dieu pour tout ce que nous avons et que nous avons reçu de sa part.

Comme le dit Saint Paul «As-tu quelque chose sans l'avoir reçu ? Et si tu as tout reçu, pourquoi t'enorgueillir comme si tu ne l'avais pas reçu?» (1Co 4,7).
Donc quand nous avons une bonne conscience parce que nous avons bien agi, nous ferions mieux de nous dire: «Nous sommes des serviteurs quelconques: nous n'avons fait que notre devoir» (Lc 17,10).

L'homme moderne est atteint d'une amnésie déplorable: nous vivons et nous agissons comme si nous étions les auteurs de la vie, les créateurs du monde.
D'une manière contrastante, Aristote est une source d'admiration, qui d'après sa théologie naturelle ignorait le concept de “création” (notion qui à l'époque, n'était connue que par révélation divine) et pourtant pour lui, il était clair que notre monde procédait d'une divinité (la Cause “non causée”).
Jean-Paul II nous appelle à avoir toujours présent dans notre esprit la dette que nous avons acquise envers Dieu: «Il faut que l'homme rende honneur à son Créateur en faisant offrande, par une action de grâce et de louange, tout ce qu'il a reçu de Lui.
L'homme ne peut pas oublier le sens de cette dette, dont lui seul, parmi toutes les réalités terrestres, peut la reconnaître».

D'autant plus que, si nous réfléchissons à la Vie surnaturelle, notre collaboration (car Dieu ne fera rien sans notre autorisation ou sans effort de notre part) consiste à ne pas perturber le travail du Saint Esprit:
Laissez Dieu agir!, car la sainteté nous ne la fabriquons pas nous-mêmes. C'est Lui, qui est Rabbi, Père et Maître, qui nous la donne.
En tout cas, si nous croyons que nous sommes grands ou que nous avons quelque mérite, faisons de notre mieux et mettons-le au service des autres: «Le plus grand parmi vous sera votre serviteur» (Mt 21,11).

 

Hymne : Femme voulue par Dieu

Femme voulue par Dieu
Comme une œuvre parfaite
En qui reposerait
Le don de son Amour,
Tu exultes de joie
Aux promesses de vie :
Les pauvres en ton enfant
Seront peuple de prêtres,
Fils du Très-Haut.

Femme comblée par Dieu
De sagesse et de grâce
Pour être parmi nous
Reflet de sa bonté,
Tu révèles Celui
Qui étanche la soif :
Le Christ a fait pour toi
Couler en abondance
Un vin nouveau.

Femme guidée par Dieu
Au désert de l'épreuve
Où manque à notre espoir
La force d'un appui,
Tu nous vois chancelants
Sous le poids de la croix :
Ta foi inébranlée
Soutient notre faiblesse
Et nous conduit.

Femme donnée par Dieu
À l'Église naissante
Qui brûle d'accueillir
Le souffle de l'Esprit,
Ton silence nous offre
Un espace de paix :
En toi nous écoutons
La source qui murmure
Au fond des cœurs.

Femme vêtue par Dieu
D'un manteau de lumière,
Quand l'ombre de la mort
S'étend sur l'univers,
Tu éclaires la voie
Du Royaume des Cieux :
Servante du Seigneur,
Tu règnes dans la gloire
Avec ton Fils.

 

Oraison du matin (Office des Laudes).
Dieu qui as voulu que la Mère de ton Fils soit notre Mère et notre Reine, fais que, soutenus par son intercession, nous obtenions dans le Ciel la Gloire promise à tes enfants.

 

Parole de Dieu : (2 P 3, 13-14)… (Office des Laudes).
Ce que nous attendons, selon la promesse du Seigneur, c’est un Ciel nouveau et une Terre nouvelle où résidera la Justice.
Dans l’attente de ce jour, frères bien-aimés, faites donc tout pour que Le Christ vous trouve nets et irréprochables, dans la paix.

 

Parole de Dieu : (Rm 11, 33-36)… (Office des Vêpres).
Quelle profondeur dans la richesse, la sagesse et la science de Dieu ! Ses décisions sont insondables, ses chemins sont impénétrables !
Qui a connu la pensée du Seigneur ? Qui a été son conseiller ? Qui lui a donné en premier et mériterait de recevoir en retour ?
Car tout est de Lui, et par Lui, et pour Lui. À Lui la Gloire pour l’éternité ! Amen.

Date de dernière mise à jour : 05/07/2021

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