Eucharistie du Vendredi 31 Janvier 2014 : Vendredi de la 3ème semaine du Temps Ordinaire.

Eucharistie du Vendredi 31 Janvier 2014 : Vendredi de la 3ème semaine du Temps Ordinaire.
L’Église fait mémoire (obligatoire) de la Fête de Saint Jean (Giovanni) Bosco, Prêtre et Fondateur de la « Congrégation Salésienne (SDB) » et de l'Institut des « Filles de Marie-Auxiliatrice (FMA) » (1815-1888).
Fête de Saint François-Xavier-Marie Bianchi, Prêtre Barnabite  « Apôtre de Naples » (1743-1815).
Fête de Sainte Ulphe, ermite (8ème s.).

Textes du jour (1ère lecture, Psaume, Evangile) :
Deuxième livre de Samuel 11,1-4a.5-10a.13-17… Psaume 51(50),3-4.5-6a.6bc-7.10-11… Évangile de Jésus Christ selon saint Marc 4,26-34.
Commentaire de Saint Pierre Chrysologue (v. 406-450), Évêque de Ravenne, Docteur de l'Église
Autre commentaire personnel : La graine de moutarde.
LETTRE DE SAINT JEAN BOSCO À SES CONFRÈRES.
Autres commentaires de l’Abbé Jordi PASCUAL i Bancells (Salt, Girona, Espagne).
Hymne, Oraison et Parole de Dieu.

Jean bosco

Vendredi 31 Janvier 2014 : Fête de Saint Jean (Giovanni) Bosco, Prêtre et Fondateur de la « Congrégation Salésienne (SDB) » et de l'Institut des « Filles de Marie-Auxiliatrice (FMA) » (1815-1888).
Pour voir sa vie et en découvrir davantage sur lui, aller dans le menu déroulant à « Vie des Saints » ou sur le lien suivant :
Saint Jean (Giovanni) Bosco.

Saint francis xavier bianchi

Vendredi 31 Janvier 2014 : Fête de Saint François-Xavier-Marie Bianchi, Prêtre Barnabite  « Apôtre de Naples » (1743-1815).
Pour voir sa vie et en découvrir davantage sur lui, aller dans le menu déroulant à « Vie des Saints » ou sur le lien suivant :
Saint François-Xavier-Marie Bianchi.

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Vendredi 31 Janvier 2014 : Fête de Sainte Ulphe, ermite (8ème s.).
Pour voir sa vie et en découvrir davantage sur elle, aller dans le menu déroulant à « Vie des Saints » ou sur le lien suivant :
Sainte Ulphe.

 

LITURGIE DE LA PAROLE.

Deuxième livre de Samuel 11,1-4a.5-10a.13-17.
Au retour du printemps, à l'époque où les rois reprennent la guerre, David envoya Joab en expédition, avec ses officiers et toute l'armée d'Israël ; ils massacrèrent les Ammonites et mirent le siège devant Rabba. David était resté à Jérusalem.
A la fin d'un après-midi, après avoir pris son repos, il se promenait sur la terrasse du palais ; il aperçut une femme en train de se baigner. Cette femme était très belle.
David fit demander qui elle était, et on lui répondit : « C'est Bethsabée, fille d'Éliam, la femme d'Ourias le Hittite. »
Alors David l'envoya chercher. Elle vint chez lui et il dormit avec elle.
La femme conçut, et elle fit savoir à David : « Je suis enceinte ! »
Alors David expédia ce message à Joab : « Envoie-moi Ourias le Hittite », et Joab l'envoya à David.
Lorsque Ourias fut arrivé auprès de lui, David lui demanda comment allaient Joab, et l'armée, et la guerre.
Puis il lui dit : « Descends chez toi et repose-toi un peu. » Ourias sortit du palais, et le roi lui fit porter un des plats de sa table.
Mais Ourias passa la nuit à l'entrée du palais avec les gardes du roi ; il ne descendit pas chez lui.
On annonça à David : « Ourias n'est pas descendu chez lui. »
Le lendemain, David l'invita à manger et à boire à sa table, et il l'enivra. Le soir, Ourias sortit et alla se coucher dans la salle des gardes ; il ne descendit pas chez lui.
Le matin suivant, David écrivit une lettre pour Joab, et la fit porter par Ourias.
Il disait dans cette lettre : « Poussez Ourias au plus fort de la mêlée, puis retirez-vous à distance ; qu'il soit frappé et qu'il meure ! »
Joab, qui assiégeait la ville, fit exprès de placer Ourias à un endroit où les ennemis étaient en force.
Les assiégés firent une sortie contre Joab. Il y eut des tués dans l'armée, parmi les officiers de David, et Ourias le Hittite mourut.

 

Psaume 51(50),3-4.5-6a.6bc-7.10-11.
Pitié pour moi, mon Dieu, dans ton amour,
selon ta grande miséricorde, efface mon péché.
Lave-moi tout entier de ma faute,
purifie-moi de mon offense.

Oui, je connais mon péché,
ma faute est toujours devant moi.
Contre toi, et toi seul, j'ai péché,
ce qui est mal à tes yeux, je l'ai fait.

Ainsi, tu peux parler et montrer ta justice,
être juge et montrer ta victoire.
Moi, je suis né dans la faute,
j'étais pécheur dès le sein de ma mère.

Fais que j'entende les chants et la fête :
ils danseront, les os que tu broyais.
Détourne ta face de mes fautes,
enlève tous mes péchés.

 

Évangile de Jésus Christ selon saint Marc 4,26-34.
Parlant à la foule en paraboles, Jésus disait : « Il en est du règne de Dieu comme d'un homme qui jette le grain dans son champ :
nuit et jour, qu'il dorme ou qu'il se lève, la semence germe et grandit, il ne sait comment.
D'elle-même, la terre produit d'abord l'herbe, puis l'épi, enfin du blé plein l'épi.
Et dès que le grain le permet, on y met la faucille, car c'est le temps de la moisson. »
Il disait encore : « A quoi pouvons-nous comparer le règne de Dieu ? Par quelle parabole allons-nous le représenter ?
Il est comme une graine de moutarde : quand on la sème en terre, elle est la plus petite de toutes les semences du monde.
Mais quand on l'a semée, elle grandit et dépasse toutes les plantes potagères ; et elle étend de longues branches, si bien que les oiseaux du ciel peuvent faire leur nid à son ombre. »
Par de nombreuses paraboles semblables, Jésus leur annonçait la Parole, dans la mesure où ils étaient capables de la comprendre.
Il ne leur disait rien sans employer de paraboles, mais en particulier, il expliquait tout à ses disciples.

 

Commentaire du jour.
Saint Pierre Chrysologue (v. 406-450), Évêque de Ravenne, Docteur de l'Église
Sermon 98 ; CCL 24A, 602 (trad. Delhougne, Les Pères commentent, p. 256 rev.)

« Elle étend de longues branches, si bien que les oiseaux du ciel peuvent faire leur nid à son ombre »

Comme le dit Le Christ, le Royaume de Dieu est semblable à une graine de moutarde… Le Christ est le Royaume : à la manière d’une graine de moutarde, il a été jeté dans un jardin, le corps de la Vierge.
Il a grandi et il est devenu l’arbre de la Croix qui couvre la terre entière… Le Christ est le Royaume, car en lui réside toute la Gloire de son Royaume.
Et Le Christ est homme, car l’homme tout entier est renouvelé en Lui. Le Christ est la graine de moutarde, l’instrument dont Dieu se sert pour faire descendre toute sa grandeur dans toute la petitesse de l’homme.
Lui-même est devenu toute chose pour renouveler tous les hommes en Lui. En tant qu’homme, Le Christ a reçu la graine de moutarde qui est le Royaume de Dieu…; alors qu’en tant que Dieu, il la possédait depuis toujours. Il a jeté la semence dans son jardin…

Le jardin est cette terre cultivée qui s’est étendue au monde entier, labouré par la charrue de la Bonne Nouvelle, clôturé par les bornes de la sagesse ; les apôtres ont peiné pour en arracher toutes les mauvaises herbes.
On prend plaisir à y contempler les jeunes pousses des croyants, les lis des vierges et les roses des martyrs ; des fleurs y donnent toujours leur parfum.

Le Christ a donc semé la graine de moutarde dans son jardin. Elle a pris racine quand il a promis son Royaume aux patriarches, elle a germé avec les prophètes, elle a grandi avec les apôtres, et elle est devenue l’arbre immense qui étend ses rameaux innombrables sur l’Église, et lui prodigue ses dons…
Prends les ailes d’argent de la colombe dont parle le prophète (Ps 67,14)… Envole-toi pour jouir d’un repos sans fin, désormais hors de l’atteinte des filets (Ps 90,3), parmi tant de frondaisons magnifiques.
Sois assez fort pour prendre ainsi ton vol, et va habiter en sécurité dans cette vaste demeure.

 

Autre commentaire personnel.
http://reflexionchretienne.e-monsite.com/pages/reflexions-personnelles-76-100/79-mardi-27-octobre-2009/mardi-27-octobre-2009-mardi-de-la-30eme-semaine-du-temps-ordinaire-1ere-partie.html

LA GRAINE DE MOUTARDE.

Alors que nous voudrions être des « saints » instantanément, regardons la nature, regardons ce que nous montre Jésus…cette graine ne devient pas immédiatement un bel arbre.

Non, la graine de moutarde est toute petite et insignifiante…et elle doit disparaître en terre parfois très longtemps, mourir à elle-même (et à ce qu’elle est), laisser agir sur elle la pluie, la chaleur, la solitude de son enfouissement en terre, l’oubli de la liberté de jouir des plaisirs de l’espace dont elle disposait sur terre (pouvant voyager au gré du vent, etc…)…pour se transformer, un jour (Alors soyons patients et non gourmands pour exiger des résultats immédiats à nos Prières…le temps étant variable pour chacun en fonction de son désir de répondre ou non à la sollicitation d’Amour de Dieu)…en une petite plante fragile sortant de terre et s’ouvrant sur le monde (mais en ayant perdu sa liberté de graine pouvant voyager au gré du vent) et dépendante du terrain où elle se trouve (entretenu ou pas) ainsi que des agressions permanentes (animaux, mauvaises herbes, homme, orages, sècheresse, etc…)…avant de devenir, bien plus tard, un arbre sur lequel les oiseaux du Ciel désirent venir se poser…puis encore plus tard, avoir de nombreuses graines que l’on met dans nos plats pour les assaisonner.

Mais ce qui est valable pour la graine de moutarde est valable pour toute graines…qui en mourant à elles-mêmes, enterrées, renonçant à toute « fausse » liberté vont devenir pour les unes de belles fleurs de toutes sortes de couleur, pour d’autres de beaux arbres fruitiers avec de nombreux et bons fruits, pour d’autres de beaux arbres décoratifs, pour d’autres de bons légumes, etc…

Le levain prend le même chemin, disparaissant et se mélangeant à la farine, dans la solitude de son isolement, n’existant plus par lui-même pour être invisiblement à l’origine d’un beau et bon pain à la fois bien gros et bien léger…pour le plaisir de ceux qui mangeront ce pain (alors qu’ils auraient crachés le levain s’ils avaient voulu le manger tel quel !!!).

En soulignant cette diversité, j’aimerais souligner la diversité de chacun…chaque être humain étant différent (même si se trouve des similitudes au sein d’une même famille)…et c’est pour cela que Dieu a préparé, pour chacun, une Demeure au Ciel…différente et adaptée à chaque être humain en fonction de ce qu’il est vraiment.

Mais pour « Hériter » de cette Demeure, il nous faut prendre Le Chemin que Jésus nous montre qui est le seul Chemin qui conduit au Bonheur éternel dans Le Royaume de Dieu.

Pour cela, nous ne devons pas vivre pour les « plaisirs » de ce monde en gardant la liberté du caillou qui refuse de se priver de la liberté de voyager seul dans l’océan sans s’enfermer dans l’huître, de la graine qui refuse de « disparaître » en terre pour garder sa liberté de s’envoler au gré du vent, du levain qui préfère s’envoler plutôt que de se laisser « enfouir » dans la farine, etc…(en risquant, comme toutes les autres graines, de se faire manger par quelque oiseau féroce et affamé étant à l’affût de nos faiblesses et de notre orgueil de refuser de se laisser transformer pour devenir un jour, pain, arbre, fleur, etc…).

Combien de personnes (y compris parmi ceux qui se disent de « bons » Chrétiens) ont pour objectifs dans la vie (surtout lorsqu’elles deviennent de plus en plus âgées) de pouvoir profiter de leur retraite…pour ne s’occuper que d’elles-mêmes, en économisant pour avoir une très belle villa, une belle voiture, un grand écran T.V. avec toutes les dernières technologies, des bons fauteuils « en cuir », et pour faire des croisières de luxe autour du monde…voulant enfin pouvoir profiter de la vie et de la liberté qu’ils auront à ce moment là (après tout…ils y ont droit…et ils l’ont bien mérité !!!)…
Sans réaliser qu’ils ne feront que s’enfermer sur eux-mêmes…au lieu de mourir à eux-mêmes pour s’ouvrir sur L’Amour de Dieu…qui transforme le caillou que nous sommes en « perle », la graine que nous sommes en « arbre fruitier », le levain que nous sommes en « pain »…pour tous !!!

A quoi cela sert de gagner le monde…si c’est pour risquer de perdre Le Ciel !!!

Pensez à la graine qui refuse de mourir à elle-même en se laissant enterrer (soit dans la terre, soit dans la farine)…et qui se fait manger par les oiseaux passant par là !!!

Mais si vous choisissez de suivre Le Chemin que Dieu vous montre, si vous choisissez de « disparaître » en Dieu pour que ce soit Dieu qui vive en vous, si vous choisissez de laisser « La Grâce » répandue par Dieu dans votre âme, agir en vous pour vous transformer de l’intérieur en renonçant aux fausses libertés de monde et ses objets de pacotilles, étincelant au regard, mais n’ayant aucune valeur réelle…alors :
Le caillou deviendra une Perle…
La graine de moutarde deviendra un magnifique arbre…
Le levain deviendra un magnifique pain…

Vous porterez du fruit en abondance…et en recevrez une récompense éternelle de Dieu qui vous accueillera dans Son Royaume en vous comblant de Ses Bienfaits…et dès maintenant en vous faisant ressentir Sa Paix en vous.

 

LETTRE DE SAINT JEAN BOSCO À SES CONFRÈRES.

Avant tout, si nous voulons nous montrer les amis du vrai bien de nos élèves et les amener à faire leur devoir, nous ne devons jamais oublier que nous représentons les parents de cette chère jeunesse qui fut toujours le tendre sujet de mes occupations, de mes études, de mon Ministère Sacerdotal, et de notre Congrégation Salésienne.

Que de fois, mes chers fils, dans ma longue carrière, j'ai dû me persuader de cette grande vérité : il est toujours plus facile de s'irriter que de patienter, de menacer un enfant, que de le persuader !
Je dirai même qu'il est plus facile, pour notre impatience et pour notre orgueil, de châtier les récalcitrants que de les corriger, en les supportant avec fermeté et douceur.

Je vous recommande la Charité que saint Paul employait envers les nouveaux convertis à la religion du Seigneur, et qui le faisait souvent pleurer et supplier quand il les voyait peu dociles et répondant mal à son zèle.

Écartez tout ce qui pourrait faire croire qu'on agit sous l'effet de la passion. Il est difficile, quand on punit, de conserver le calme nécessaire pour qu'on ne s'imagine pas que nous agissons pour montrer notre autorité ou pour décharger notre emportement.

Considérons comme nos enfants ceux sur lesquels nous avons un pouvoir à exercer. Mettons-nous à leur service, comme Jésus qui est venu pour obéir, non pour commander. Redoutons ce qui pourrait nous donner l'air de vouloir dominer, et ne les dominons que pour mieux les servir.

C'est ainsi que Jésus se comportait avec ses Apôtres, en supportant leur ignorance, leur rudesse et même leur manque de Foi. Il traitait les pécheurs avec gentillesse et familiarité, au point de susciter chez les uns l'étonnement, chez d'autres le scandale, et chez beaucoup l'espoir d'obtenir le Pardon de Dieu. C'est pourquoi il nous a dit d'apprendre de Lui à être doux et humbles de cœur.

Puisqu'ils sont nos enfants, éloignons toute colère, quand nous devons corriger leurs manquements, ou du moins modérons-la pour qu'elle semble tout à fait étouffée.

Pas d'agitation dans notre cœur, pas de mépris dans nos regards, pas d'injures sur nos lèvres. Ayons de la Compassion pour le présent, de l'espérance pour l'avenir : alors vous serez de vrais pères, et vous accomplirez un véritable amendement.

Dans les cas très graves, il vaut mieux vous recommander à Dieu, lui adresser un acte d'humilité, que de vous laisser aller à un ouragan de paroles qui ne font que du mal à ceux qui les entendent, et d'autre part ne procurent aucun profit à ceux qui les méritent.

 

Autre commentaire de ce jour.
http://evangeli.net/evangile/jour/IV_32
Abbé Jordi PASCUAL i Bancells (Salt, Girona, Espagne).

Il en est du Règne de Dieu comme d'un homme qui jette le grain dans son champ (…). D'elle-même, la terre produit d'abord l'herbe

Aujourd'hui, Jésus parle aux gens d'une expérience qui leur est familière: «Un homme qui jette le grain dans son champ (…); la semence germe et grandit.
D'elle-même, la terre produit d'abord l'herbe, puis l'épi, enfin du blé plein l'épi» (Mc 4,26-28).
Avec ces paroles, Il fait référence au Reine de Dieu, qui consiste en "la sainteté et la grâce, la Vérité et la Vie, la justice, l'amour et la paix" (Préface de la solennité du Christ-Roi), que Jésus-Christ est venu nous apporter.
Ce Reine doit se faire réalité, en premier lieu, dans chacun de nous; et ensuite dans notre monde.

Dans l'âme de chaque Chrétien, Jésus a semé —par le Baptême— la grâce, la sainteté, la Vérité…
Nous devons faire grandir cette semence pour qu'elle se multiplie en bonnes œuvres: de service et charité, d'amabilité et de générosité, de sacrifice pour bien réaliser notre devoir de chaque instant et pour apporter le bonheur à ceux qui nous entourent, de prière constante, de Pardon et compréhension, d'effort pour grandir en vertus, de joie…

De cette façon, ce Reine de Dieu —qui commence en chacun de nous— s'étend à notre famille, à notre ville, à notre société, à notre monde.
Car qui vit ainsi, «que fait-il sinon préparer le chemin du Seigneur (…), afin que pénètre en lui la force de la grâce, que l'illumine la lumière de la vérité, que se rectifient les chemins qui conduisent en Dieu?» (Saint Grégoire le Grand).

La semence commence toute petite, comme «une graine de moutarde: quand on la sème en terre, elle est la plus petite de toutes les semences du monde.
Mais quand on l'a semée, elle grandit et dépasse toutes les plantes potagères» (Mc 4,31-32).
Mais la force de Dieu se répand et grandit avec une vigueur inespérée.
Comme dans le temps des premiers chrétiens, Jésus nous demande aujourd'hui de répandre son Reine à travers le monde.

 

Hymne : Dieu caché

Dieu caché,
Tu n'as plus d'autre Parole
Que ce fruit nouveau-né
Dans la nuit qui t'engendre à la terre ;
Tu dis seulement
Le nom d'un enfant :
Le lieu où tu enfouis ta semence.

R/Explique-toi par ce lieu-dit :
Que l'Esprit parle à notre esprit
Dans le silence !

Dieu livré,
Tu n'as plus d'autre Parole
Que ce corps partagé
Dans le pain qui te porte à nos lèvres ;
Tu dis seulement :
La coupe du sang
Versé pour la nouvelle confiance. R/

Dieu blessé,
Tu n'as plus d'autre Parole
Que cet homme humilié
Sur le bois qui t'expose au calvaire !
Tu dis seulement :
L'appel déchirant
D'un Dieu qui apprendrait la souffrance. R/

Dieu vaincu,
Tu n'as plus d'autre Parole
Que ces corps décharnés
Où la soif a tari la prière ;
Tu dis seulement :
Je suis l'innocent,
A qui tous les bourreaux font violence. R/

Dieu sans voix,
Tu n'as plus d'autre Parole
Que ce signe levé,
Edifié sur ta pierre angulaire !
Tu dis seulement :
Mon peuple est vivant,
Debout, il signifie ma présence. R/

Dieu secret,
Tu n'as plus d'autre Parole
Que ce livre scellé
D'où l'Agneau fait jaillir ta lumière.
Tu dis seulement
Ces mots fulgurants :
Je viens! J'étonnerai vos patiences !

 

Oraison du matin (Office des Laudes).
Dieu qui a suscité saint Jean Bosco pour donner à la jeunesse un maître et un père, inspire-nous le même Amour qui nous fera chercher le Salut de nos frères en ne servant que Toi seul.

 

Parole de Dieu : (2 Co 12, 9b-10)… (Office des Laudes).
Je n’hésiterai pas à mettre mon orgueil dans mes faiblesses, afin que la puissance du Christ habite en moi.
C’est pourquoi j’accepte de grand cœur pour le Christ les faiblesses, les insultes, les contraintes, les persécutions et les situations angoissantes.
Car, lorsque je suis faible, c’est alors que je suis fort.

 

Parole de Dieu : (Jc 1, 2-4)… (Office des Vêpres).
Quand vous butez sur toute sorte d’épreuves, pensez que c’est une grande joie. Car l’épreuve, qui vérifie la qualité de votre Foi, produit en vous la persévérance, et la persévérance doit vous amener à une conduite parfaite ; ainsi vous serez vraiment parfaits, il ne vous manquera rien.

Date de dernière mise à jour : 05/07/2021

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