Eucharistie du Vendredi 17 Janvier 2014 : Vendredi de la 1ère semaine du Temps Ordinaire.

Eucharistie du Vendredi 17 Janvier 2014 : Vendredi de la 1ère semaine du Temps Ordinaire.
L’Église fait mémoire (obligatoire) de la Fête de Saint Antoine le Grand, Ermite en Égypte (251-356).
Fête de l’anniversaire des Apparitions de la Vierge Marie à Pontmain (le 17 Janvier 1871).
Fête de Sainte Roseline de Villeneuve, Prieure, Chartreuse en Provence (1263-1329).

Textes du jour (1ère lecture, Psaume, Evangile) :
Premier livre de Samuel 8,4-7.10-22a… Psaume 89(88),16-17.18-19… Évangile de Jésus Christ selon saint Marc 2,1-12.
Commentaire du Pape François.
VIE DE SAINT. ANTOINE. PAR SAINT. ATHANASE : La vocation d'Antoine.
Autre commentaire de l’Abbé Joan Carles MONTSERRAT i Pulido (Sabadell, Barcelona, Espagne).
Oraison et Parole de Dieu.

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Vendredi 17 Janvier 2014 : Fête de Saint Antoine le Grand, Ermite en Egypte (251-356).
Pour voir sa vie et en découvrir davantage sur lui, aller dans le menu déroulant à « Vie des Saints » ou sur le lien suivant :
Saint Antoine le Grand.

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Vendredi 17 Janvier 2014 : Fête de l’anniversaire des Apparitions de la Vierge Marie à Pontmain (le 17 Janvier 1871).
D’autre part, une statue représentant la Sainte Vierge telle qu’Elle est apparue à Pontmain en 1871, s’anime et opère des guérisons miraculeuses au Sanctuaire de Notre-Dame de Béchouate situé à Deir El-Ahmar, à une centaine de kilomètres de Beyrouth, au Liban.
Pour en découvrir davantage sur cette Fête, aller dans le menu déroulant à « Les Fêtes Catholiques » ou sur le lien suivant :
Apparitions de la Vierge Marie à Pontmain.

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Vendredi 17 Janvier 2014 : Fête de Sainte Roseline de Villeneuve, Prieure, Chartreuse en Provence (1263-1329).
Pour voir sa vie et en découvrir davantage sur elle, aller dans le menu déroulant à « Vie des Saints » ou sur le lien suivant :
Sainte Roseline de Villeneuve.

 

LITURGIE DE LA PAROLE.

Premier livre de Samuel 8,4-7.10-22a.
Samuel, devenu vieux, avait remis à ses fils le gouvernement d'Israël. Tous les anciens se réunirent et vinrent le trouver à Rama.
Ils lui dirent : « Tu es devenu vieux, et tes fils ne marchent pas sur tes traces. Donne-nous donc, pour nous gouverner, un roi comme en ont toutes les nations. »
Samuel fut mécontent parce qu'ils avaient dit : « Donne-nous un roi pour nous gouverner », et il se mit à prier le Seigneur.
Or, le Seigneur lui répondit : « Donne satisfaction au peuple pour tout ce qu'il demande. Ce n'est pas toi qu'ils rejettent, c'est moi qu'ils rejettent, car ils ne veulent pas que je règne sur eux. »
Samuel rapporta toutes les paroles du Seigneur au peuple qui lui demandait un roi :
« Voici quel sera le statut du roi qui va régner sur vous. Il prendra vos fils, il les affectera à ses chars et à ses chevaux, et les fera courir devant son char.
Il les utilisera comme chefs de mille hommes et comme chefs de cinquante ; il les fera labourer et moissonner à son profit, fabriquer ses armes de guerre et ses attelages.
Il prendra vos filles pour la préparation de ses parfums, pour sa cuisine et pour sa boulangerie.
Il prendra vos champs, vos vignes et vos oliveraies les meilleures, pour les donner aux gens de sa maison.
Sur vos cultures et vos vignes il prélèvera la dîme, pour la donner à ses ministres et aux gens de sa maison.
Les meilleurs de vos serviteurs, de vos servantes, de vos bœufs et de vos ânes, il les prendra et les fera travailler pour lui.
Il prélèvera la dîme sur vos troupeaux, et vous-mêmes deviendrez ses esclaves.
Alors, vous pousserez des cris pour vous plaindre du roi que vous avez voulu, mais alors le Seigneur ne vous répondra pas ! »
Le peuple refusa d'écouter Samuel et dit : « Tant pis ! il nous faut un roi !
Nous voulons être, nous aussi, comme toutes les autres nations ; notre roi nous gouvernera, il marchera à notre tête et combattra avec nous. »
Samuel entendit toutes les paroles du peuple et les rapporta au Seigneur.
Et le Seigneur lui dit : « Écoute-les et donne-leur un roi. »

 

Psaume 89(88),16-17.18-19.
Heureux le peuple qui connaît l'ovation !
Seigneur, il marche à la lumière de ta face ;
tout le jour, à ton nom il danse de joie,
fier de ton juste pouvoir.

Tu es sa force éclatante ;
ta grâce accroît notre vigueur.
Oui, notre roi est au Seigneur ;
notre bouclier, au Dieu saint d'Israël.

 

Évangile de Jésus Christ selon saint Marc 2,1-12.
Jésus était de retour à Capharnaüm, et la nouvelle se répandit qu'il était à la maison.
Tant de monde s'y rassembla qu'il n'y avait plus de place, même devant la porte. Il leur annonçait la Parole.
Arrivent des gens qui lui amènent un paralysé, porté par quatre hommes.
Comme ils ne peuvent l'approcher à cause de la foule, ils découvrent le toit au-dessus de lui, font une ouverture, et descendent le brancard sur lequel était couché le paralysé.
Voyant leur foi, Jésus dit au paralysé : « Mon fils, tes péchés sont pardonnés. »
Or, il y avait dans l'assistance quelques scribes qui raisonnaient en eux-mêmes :
« Pourquoi cet homme parle-t-il ainsi ? Il blasphème. Qui donc peut pardonner les péchés, sinon Dieu seul ? »
Saisissant aussitôt dans son esprit les raisonnements qu'ils faisaient, Jésus leur dit : « Pourquoi tenir de tels raisonnements ?
Qu'est-ce qui est le plus facile ? de dire au paralysé : 'Tes péchés sont pardonnés', ou bien de dire : 'Lève-toi, prends ton brancard et marche' ?
Eh bien ! Pour que vous sachiez que le Fils de l'homme a le pouvoir de pardonner les péchés sur la terre,
je te l'ordonne, dit-il au paralysé : Lève-toi, prends ton brancard et rentre chez toi. »
L'homme se leva, prit aussitôt son brancard, et sortit devant tout le monde. Tous étaient stupéfaits et rendaient gloire à Dieu, en disant : « Nous n'avons jamais rien vu de pareil. »

 

Commentaire du jour.
Pape François.
Encyclique « Lumen fidei / La Lumière de la Foi », § 57 (trad. © Libreria Editrice Vaticana).

« Voyant leur Foi, Jésus dit au paralysé : ‘ Mon fils, tes péchés sont pardonnés ’ »

La souffrance nous rappelle que le service rendu par la Foi au bien commun est toujours service d’espérance, qui regarde en avant, sachant que c’est seulement de Dieu, de l’avenir qui vient de Jésus ressuscité, que notre société peut trouver ses fondements solides et durables.
En ce sens, la Foi est reliée à l’espérance parce que, « même si notre demeure terrestre, notre corps, vient à être détruite », nous avons « une demeure éternelle » que Dieu a désormais inaugurée dans Le Christ, dans son Corps (2Co 4,16s).
Le dynamisme de la Foi, de l’Espérance et de la Charité nous fait ainsi embrasser les préoccupations de tous les hommes, dans notre marche vers « cette ville, dont Dieu est l’architecte et le bâtisseur » (He 11,10), parce que « l’Espérance ne déçoit pas » ( Rm 5,5).

Dans l’unité avec la Foi et la Charité, l’Espérance nous projette vers un avenir certain, qui se situe dans une perspective différente des propositions illusoires des idoles du monde, mais qui donne un nouvel élan et de nouvelles forces à la vie quotidienne.
Ne nous faisons pas voler l’espérance, ne permettons pas qu’elle soit rendue vaine par des solutions et des propositions immédiates qui nous arrêtent sur le chemin, qui « fragmentent » le temps, le transformant en moments ; c’est le temps qui gouverne les moments, qui les éclaire et les transforme en maillons d’une chaîne, d’un processus.
L’espace fossilise le cours des choses, le temps projette au contraire vers l’avenir et incite à marcher avec espérance.

 

VIE DE SAINT ANTOINE. PAR SAINT ATHANASE.
La vocation d'Antoine.

À la mort de ses parents, Antoine resta seul avec une jeune sœur. Ayant alors entre dix-huit et vingt ans, il prit soin de la maison et de sa sœur.

Moins de six mois après le décès de ses parents, il se rendait comme d'habitude à l'église en méditant ; il considérait comment les Apôtres avaient tout quitté pour suivre le Sauveur ; quels étaient les hommes qui, dans les Actes des Apôtres, vendaient leurs biens et en déposaient le produit aux pieds des Apôtres pour que ceux-ci les distribuent aux nécessiteux ; et aussi quelle grande espérance leur était ainsi réservée dans le Ciel.
En pensant à tout cela, il entre dans l'église au moment de la lecture de l'Évangile, et il entend le Seigneur qui disait à un riche :
Si tu veux être parfait, va, vends tout ce que tu possèdes et donne-le aux pauvres ; puis viens, suis-moi, et tu auras un trésor dans les Cieux.

Antoine eut l'impression que Dieu lui adressait cet évangile et que cette lecture avait été faite pour lui.
Il sortit aussitôt de l'église et donna aux gens du village ses propriétés familiales, quinze arpents d'une terre fertile et excellente, pour que lui-même et sa sœur n'en aient plus l'embarras.
Après avoir vendu tous ses biens mobiliers il distribua aux pauvres la grosse somme d'argent qu'il en avait retirée, en ne mettant de côté qu'une petite part pour sa sœur.

Une autre fois qu'il était entré à l'église, il entendit le Seigneur dire dans l'Évangile : Ne vous faites pas de souci pour demain.
Ne supportant plus d'avoir gardé quelque chose, il distribua cela aussi aux plus pauvres. Il confia sa sœur à des vierges dont il connaissait la fidélité et la mit dans leur Monastère pour qu'elle y fasse son éducation.
Quant à lui, il se consacra désormais, près de sa maison, au labeur de la vie ascétique. Vigilant sur soi-même, il persévérait dans une vie austère.

Aussi travaillait-il de ses mains, car il avait entendu cette parole : Si quelqu'un ne veut pas travailler, qu'il ne mange pas non plus. Il achetait son pain avec une part de ce qu'il gagnait et il distribuait le reste aux indigents.

Il priait sans cesse, parce qu'il avait appris qu'il faut prier sans relâche en privé. Il était si attentif à la lecture qu'il ne laissait rien perdre des Écritures mais en retenait tout et que, dans la suite, sa mémoire pouvait remplacer les livres.

Tous les habitants du village et les gens de bien qui le fréquentaient habituellement, en le voyant vivre ainsi, l'appelaient ami de Dieu. Les uns l'aimaient comme leur fils, et les autres comme leur frère.

 

Autre commentaire de ce jour.
http://evangeli.net/evangile/jour/IV_14
Abbé Joan Carles MONTSERRAT i Pulido (Sabadell, Barcelona, Espagne).

‘Mon fils, tes péchés sont pardonnés’ (…). ‘Lève-toi, prends ton brancard et rentre chez toi’

Aujourd'hui, nous voyons encore Le Seigneur entouré d'une foule: «Tant de monde se rassembla qu'il n'y avait plus de place, même devant la porte» (Mc 2,2).
Son cœur se dilate devant les besoins des autres et Il leur fait tout le bien possible: Il pardonne, enseigne et guérit tout à la fois.
Il offre son aide au plan matériel (aujourd'hui en guérissant une paralysie), mais -dans le fond- Il cherche ce qu'il y a de mieux, ce qui est le plus important pour chacun d'entre nous: le bien de l'âme.

Jésus-Sauveur veut nous laisser une espérance certaine de Salut: Il est même capable de pardonner les péchés et de compatir à notre faiblesse morale.
Avant tout, il affirme: «Mon fils, tes péchés sont pardonnés» (Mc 2,5). Puis nous le voyons associer le Pardon des péchés -qu'il dispense généreusement et infatigablement- à un miracle extraordinaire, "palpable" à l'œil nu.
Comme une sorte de garantie extérieure, pour ouvrir nos yeux à la Foi, après avoir déclaré au paralytique le Pardon de ses péchés, il guérit sa paralysie:
«Je te l'ordonne, dit-il au paralysé: Lève-toi, prends ton brancard et rentre chez toi.
L'homme se leva, prit aussitôt son brancard, et sortit devant tout le monde» (Mc 2,11-12).

Ce miracle, nous pouvons le revivre fréquemment dans la Confession. Dans les paroles de l'absolution que prononce le ministre de Dieu («Je te Pardonne au Nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit»), Jésus nous offre de nouveau -discrètement- la garantie externe du Pardon de nos péchés, garantie équivalente à la guérison spectaculaire du paralytique de Capharnaüm.

Voici que nous entamons un nouveau temps ordinaire. Et l'on rappelle aux croyants l'urgente nécessité d'une rencontre sincère et personnelle avec Jésus-Christ Miséricordieux.
Celui-ci nous invite à ne rien brader, à ne pas négliger le nécessaire Pardon qu'Il nous offre dans son giron, l'Église.

 

Oraison du matin (Office des Laudes).
Dieu qui as donné à saint Antoine de mener dans la solitude une vie héroïque, accorde-nous, par son intercession, de renoncer à nous-mêmes pour t'aimer sans cesse et plus que tout.

 

Parole de Dieu : (Ep 4, 29-32)… (Office des Laudes).
Aucune parole mauvaise ne doit sortir de votre bouche ; mais, s’il y en a besoin, dites une parole bonne et constructive, bienveillante pour ceux qui vous écoutent.
En vue du jour de votre délivrance, vous avez reçu en vous la marque du Saint-Esprit de Dieu : ne le contristez pas.
Faites disparaître de votre vie tout ce qui est amertume, emportement, colère, éclats de voix ou insultes, ainsi que toute espèce de méchanceté.
Soyez entre vous pleins de générosité et de tendresse. Pardonnez-vous les uns aux autres, comme Dieu vous a pardonné dans Le Christ.

 

Parole de Dieu : (Rm 15, 1-3)… (Office des Vêpres).
C’est un devoir pour nous, les forts, de porter l’infirmité des faibles et de ne pas rechercher ce qui nous plaît. Que chacun de nous cherche à plaire à son prochain, en vue du bien, pour édifier.
Le Christ, en effet, n’a pas recherché ce qui lui plaisait mais, comme il est écrit : « Les insultes de tes insulteurs sont tombées sur moi. »

Date de dernière mise à jour : 05/07/2021

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