Eucharistie du Jeudi 21 Août 2014 : Jeudi de la 20ème semaine du Temps Ordinaire.

Eucharistie du Jeudi 21 Août 2014 : Jeudi de la 20ème semaine du Temps Ordinaire.

L’Église fait mémoire (obligatoire) de la Fête de Saint Pie X, Pape (257ème) de 1903 à 1914, Giuseppe Merchiore Sarto (1835-1914).

Fête du Bienheureux Ladislas Findysz, Prêtre polonais et martyr (1907-1964).
Fête de la Bienheureuse Victoire Rasoamanarivo, laïque malgache (✝ 1894).

Textes du jour (1ère lecture, Psaume, Évangile) :
Livre d'Ézéchiel 36,23-28… Psaume 51(50),12-13.14-15.18-19… Évangile de Jésus Christ selon saint Matthieu 22,1-14.
Commentaire de Jean Tauler (v. 1300-1361), Dominicain à Strasbourg.
CONSTITUTION APOSTOLIQUE « DIVINO AFFLATU » DE SAINT PIE X (1911).
Autre commentaire de Frère Élie, Moine de la Famille de Saint Joseph.
Autre commentaire de l’Abbé David AMADO i Fernández (Barcelona, Espagne).
Commentaire personnel.
Hymne, Oraison et Parole de Dieu.

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Jeudi 21 Août 2014 : Fête de Saint Pie X, Pape (257ème) de 1903 à 1914, Giuseppe Merchiore Sarto (1835-1914).
Pour voir sa vie et en découvrir davantage sur lui, aller dans le menu déroulant à « Vie des Saints » ou sur le lien suivant :
Saint Pie X, Pape.

Pol nowy zmigrod witraz bl wladyslaw findyszJeudi 21 Août 2014 : Fête du Bienheureux Ladislas Findysz, Prêtre polonais et martyr (1907-1964).
Pour voir sa vie et en découvrir davantage sur lui, aller dans le menu déroulant à « Vie des Saints » ou sur le lien suivant :
Bienheureux Ladislas Findysz.

Img 0475Jeudi 21 Août 2014 : Fête de la Bienheureuse Victoire Rasoamanarivo, laïque malgache (✝ 1894).
Pour voir sa vie et en découvrir davantage sur elle, aller dans le menu déroulant à « Vie des Saints » ou sur le lien suivant :
Bienheureuse Victoire Rasoamanarivo.

 

LITURGIE DE LA PAROLE.

Livre d'Ézéchiel 36,23-28.
La parole du Seigneur me fut adressée : "Je montrerai la sainteté de mon grand nom, qui a été profané dans les nations, mon nom que vous avez profané au milieu d'elles. Les nations apprendront que je suis le Seigneur - déclare le Seigneur Dieu - quand par vous je me montrerai saint à leurs yeux.
J'irai vous prendre dans toutes les nations ; je vous rassemblerai de tous les pays, et je vous ramènerai sur votre terre.
Je verserai sur vous une eau pure, et vous serez purifiés. De toutes vos souillures, de toutes vos idoles je vous purifierai.
Je vous donnerai un cœur nouveau, je mettrai en vous un esprit nouveau. J'enlèverai votre cœur de pierre, et je vous donnerai un cœur de chair.
Je mettrai en vous mon esprit : alors vous suivrez mes lois, vous observerez mes commandements et vous y serez fidèles.
Vous habiterez le pays que j'ai donné à vos pères. Vous serez mon peuple, et moi, je serai votre Dieu. »

 

Psaume 51(50),12-13.14-15.18-19.
Crée en moi un cœur pur, ô mon Dieu,
renouvelle et raffermis au fond de moi mon esprit.
Ne me chasse pas loin de ta face,
ne me reprends pas ton esprit saint.

Rends-moi la joie d'être sauvé ;
que l'esprit généreux me soutienne.
Aux pécheurs, j'enseignerai tes chemins ;
vers toi, reviendront les égarés.

Si j'offre un sacrifice, tu n'en veux pas,
tu n'acceptes pas d'holocauste.
Le sacrifice qui plaît à Dieu, c'est un esprit brisé ;
tu ne repousses pas, ô mon Dieu, un cœur brisé et broyé.

 

Évangile de Jésus Christ selon saint Matthieu 22,1-14.
Jésus se remit à parler en paraboles :
« Le Royaume des cieux est comparable à un roi qui célébrait les noces de son fils.
Il envoya ses serviteurs pour appeler à la noce les invités, mais ceux-ci ne voulaient pas venir.
Il envoya encore d'autres serviteurs dire aux invités : 'Voilà : mon repas est prêt, mes bœufs et mes bêtes grasses sont égorgés ; tout est prêt : venez au repas de noce. '
Mais ils n'en tinrent aucun compte et s'en allèrent, l'un à son champ, l'autre à son commerce ;
les autres empoignèrent les serviteurs, les maltraitèrent et les tuèrent.
Le roi se mit en colère, il envoya ses troupes, fit périr les meurtriers et brûla leur ville.
Alors il dit à ses serviteurs : 'Le repas de noce est prêt, mais les invités n'en étaient pas dignes.
Allez donc aux croisées des chemins : tous ceux que vous rencontrerez, invitez-les au repas de noce. '
Les serviteurs allèrent sur les chemins, rassemblèrent tous ceux qu'ils rencontrèrent, les mauvais comme les bons, et la salle de noce fut remplie de convives.
Le roi entra pour voir les convives. Il vit un homme qui ne portait pas le vêtement de noce,
et lui dit : 'Mon ami, comment es-tu entré ici, sans avoir le vêtement de noce ? ' L'autre garda le silence.
Alors le roi dit aux serviteurs : 'Jetez-le, pieds et poings liés, dehors dans les ténèbres ; là il y aura des pleurs et des grincements de dents. '
Certes, la multitude des hommes est appelée, mais les élus sont peu nombreux. »

 

Commentaire du jour.
Jean Tauler (v. 1300-1361), Dominicain à Strasbourg.
Sermon 74, en l’honneur de Sainte Cordula (trad. Cerf 1991, p. 603 rev.).

« Venez au repas de noce »

« Appelez ceux qui sont invités à la noce, tout est prêt. » Mais les invités s'excusent : « l'un s'en alla à son champ, l’autre à son commerce »…
Cet affairement étonnant et cette agitation continuelle qui remuent le monde, on ne les voit malheureusement que trop dans le monde entier.
Ce qu'on a de vêtements, de nourriture, de constructions et de beaucoup de choses est tellement prodigieux que la tête vous en tourne : la moitié suffirait amplement.

Cette vie ne devrait être qu’un passage vers l’éternité… De toutes nos forces nous devons nous arracher à cette exubérance d'activité et de multiplicité, à tout ce qui n'est pas besoin absolu, et nous recueillir en nous-mêmes, nous attacher à notre vocation, considérer où, comment, et de quelle manière Le Seigneur nous a appelés, l'un à la Contemplation intérieure, l'autre à l'action, et un troisième…au repos intérieur, dans le calme silence des ténèbres Divines, dans l'unité de l'esprit.

Même ces derniers, Dieu les appelle parfois à l’action extérieure, parfois à l’intérieure, selon son bon plaisir, mais l’homme n’est pas attentif à son appel…
Si l'homme appelé intérieurement au silence noble et calme voulait à cause de cela s'abstenir continuellement de toute œuvre de charité, ce ne serait pas bien ; et malheureusement, aujourd’hui très rares sont ceux qui veulent faire des œuvres de charité extraordinaires…

L'Évangile raconte que le maître a trouvé un de ses hôtes assis au festin sans le vêtement de noce…
Le vêtement qui manquait à ce convive, c'est la pure, vraie, et divine charité, cette intention véritable de chercher Dieu qui exclut tout amour de soi et tout ce qui est étranger à Dieu, qui ne veut que Dieu…
À ceux qui se cherchent eux-mêmes Notre Seigneur dit :
« Ami, comment es-tu venu ici sans l'habit de la vraie Charité ? » Ils ont recherché les dons de Dieu plutôt que Dieu Lui-même.

 

CONSTITUTION APOSTOLIQUE « DIVINO AFFLATU » DE SAINT PIE X (1911)

Les psaumes recueillis dans la Bible ont été composés sous l'inspiration Divine. Certes, dès les débuts de l'Église, ils ont merveilleusement contribué à nourrir la piété des fidèles, qui offraient à Dieu, en toute circonstance, un sacrifice de louange, c'est-à-dire l'acte de Foi qui sortait de leurs lèvres en l'honneur de son Nom.
Mais il est certain aussi que, selon un usage déjà reçu sous la Loi ancienne, ils ont tenu une place éminente dans la liturgie proprement dite et dans l'Office Divin.

Telle est l'origine de ce que Saint Basile appelle « la voix de l'Église », cette psalmodie définie par notre prédécesseur Urbain VIII comme « la fille de cette louange qui se chante sans relâche devant le trône de Dieu et de l'Agneau ».
Et, selon Saint Athanase, elle enseigne aux hommes, surtout lorsqu'ils sont consacrés au culte Divin, « comment ils doivent louer Dieu et quelles paroles il leur faut employer pour le célébrer. »
Voici, sur ce sujet une belle parole de Saint Augustin : « Pour que l'homme puisse adresser à Dieu une digne louange, Dieu s'est loué Lui-même ; et parce qu'il a bien voulu se louer, l'homme sait quelle louange il doit lui adresser. »

Les psaumes possèdent en outre une étonnante efficacité pour éveiller dans les cœurs le désir de toutes les vertus.
« Certes, toute la Sainte Écriture, de l'Ancien comme du Nouveau Testament, est inspirée par Dieu et utile pour l'enseignement, ainsi qu'il est écrit ; néanmoins le livre des Psaumes, comme un paradis contenant tous les fruits des autres livres, propose ses chants et ajoute ses propres fruits aux autres dans la psalmodie. »
Ces paroles sont encore de Saint Athanase, qui ajoute très justement: « Je pense que, pour celui qui chante les psaumes, ils sont comparables à un miroir où il peut se contempler lui-même ainsi que les mouvements de son âme, et psalmodier dans ces dispositions. »

C'est pourquoi Saint Augustin parle ainsi dans ses Confessions : « Combien j'ai pleuré, en chantant tes hymnes et tes cantiques, tant j'étais remué par les douces mélodies que chantait ton Église !
Ces chants pénétraient dans mes oreilles, la vérité s'infiltrait dans mon cœur que la ferveur transportait, mes larmes coulaient, et cela me faisait du bien.»

En effet, peut-on être insensible à tous ces passages des psaumes où sont proclamées si hautement l'immense Majesté de Dieu, sa toute-puissance, sa justice, sa bonté, sa clémence inexprimables, et ses autres grandeurs infinies ?
Peut-on ne pas répondre par des sentiments semblables, à ces actions de grâce pour les bienfaits reçus de Dieu, à ces Prières humbles et confiantes pour ce que l'on attend, ou à ces cris d'une âme qui se repent de ses péchés ?

Peut-on ne pas être embrasé d'Amour par cette image du Christ Rédempteur esquissée avec persévérance ? Car Saint Augustin « entendait dans tous les psaumes la voix du Christ soit qu'elle chante ou qu'elle gémisse, qu'elle se réjouisse dans l'espérance ou qu'elle soupire dans la situation présente. »

 

Autre commentaire du jour.
http://www.homelies.fr/homelie,,3931.html
Frère Élie, Moine de la Famille de Saint Joseph.

Le Royaume des Cieux est comparable à un roi qui célébrait les noces de son fils.

« Le Royaume des Cieux est comparable à un roi qui célébrait les noces de son fils ». La dimension nuptiale du Royaume est ici clairement mise en évidence.
L’union nuptiale de Dieu avec son peuple, annoncée dans la Première Alliance, se trouve accomplie par la venue en ce monde de Notre Seigneur Jésus-Christ : « Les compagnons de l’époux peuvent-ils mener le deuil tant que l’époux est avec eux ? » (Mt 9, 14).

Le drame de la parabole qui nous est livrée ici se joue dans la réponse à l’appel du roi de ceux qu’il invite aux noces de son fils.
En réalité, nous devrions plutôt dire dans la non-réponse. Car l’indifférence et la non-volonté sont au rendez-vous de l’invitation du roi :
Certains ne veulent pas venir ; d’autres considèrent qu’ils ont des affaires plus importantes à régler, qui son champ, qui son commerce… ; d’autres enfin, vont même jusqu’à maltraiter et tuer les serviteurs envoyés par le roi, manifestant par cette violence leur rejet fondamental de son appel.

Pourtant, tout était prêt. L’époux était là, le festin disposé. Il ne manquait plus qu’à se réjouir.
Le refus des invités n’en est que plus choquant.
Nul doute que Matthieu vise particulièrement ceux qui parmi les Juifs refusèrent l’annonce des apôtres et des Missionnaires de l’Évangile.
Et il ne serait pas non plus étonnant que par les représailles du roi à l’encontre de ses offenseurs, ainsi que par la destruction de la ville, il fasse allusion à la destruction et à la ruine de Jérusalem.

Jusqu’ici, nous pourrions peut-être nous considérer à l’abri de toute remise en question. Mais ce serait nous méprendre. Continuons un peu la lecture de notre parabole…

Face au refus de ses premiers invités, le roi envoie alors ses serviteur rassembler tous ceux qu’ils rencontreront sur leur route.
La référence à l’Église en qui se mêlent le bon grain et l’ivraie, « les mauvais comme les bons » est sans ambiguïté. Et c’est alors que nous nous découvrons sans aucun doute beaucoup plus concernés.

Une fois les nouveaux invités arrivés dans la salle du banquet, la parabole nous dit : « Le roi entra pour voir les convives.
Il vit un homme qui ne portait pas le vêtement de noce, et lui dit : 'Mon ami, comment es-tu entré ici, sans avoir le vêtement de noce ?'
L'autre garda le silence. Alors le roi dit aux serviteurs : 'Jetez-le, pieds et poings liés, dehors dans les ténèbres ; là il y aura des pleurs et des grincements de dents.' »

Le récit culmine en un nouvel avertissement qui cette fois concerne clairement les Chrétiens. Baptisés, ne sommes-nous pas invités sans aucun mérite de notre part au banquet du Royaume ? Le Salut ne nous est-il pas offert gratuitement ?
Mais sommes-nous conscients que pour goûter ce Salut, nous devons aussi nous convertir, changer d’habit, quitter définitivement notre vieux vêtement pour revêtir le vêtement nouveau de la Conversion, de la Foi, de la Grâce.

Certes, tout homme peut accéder au Salut, aussi pécheur soit-il, mais pour en accueillir l’efficacité, il doit consentir à sa conversion.
Appartenir passivement à l’Église ne suffit pas pour être sauvé. Il est aussi nécessaire de vivre les exigences de son Baptême qui pousse à la conversion dans le quotidien de sa vie. Mais peut-être est-ce cela appartenir à l’Église ?

« La multitude des hommes est appelée, mais les élus sont peu nombreux. » Ce qui est dit ici au sujet des appelés et des élus n’invite pas à faire les comptes entre ceux qui sont sauvés et ceux qui sont damnés.
Il est à relever qu’un seul est damné par le roi au milieu d’une foule d’invités qui tous ont revêtu le vêtement de noce.
Non, cette phrase est bien plutôt une invitation pressante à nous convertir pour ne pas être dans les conditions de celui qui se trouve jeté dans les ténèbres.
Cette parabole lève pour nous le voile sur l’universalité du Salut de Dieu mais aussi sur notre responsabilité dans son accueil et son appropriation.

« Seigneur, puissions-nous prendre toujours plus au sérieux et dans l’action de grâce le don merveilleux de la Vie éternelle que tu nous as fait le jour de notre Baptême.
Ce sera pour nous la meilleure manière de nous préparer à prendre un jour part d’une façon définitive à ton banquet Céleste. »
Frère Élie

 

Autre commentaire de ce jour.
http://evangeli.net/evangile/jour/IV_184
Abbé David AMADO i Fernández (Barcelona, Espagne).

Mon repas est prêt, mes bœufs et mes bêtes grasses sont égorgés; tout est prêt: venez au repas de noce.

Aujourd'hui, la parabole de l'Évangile nous parle du festin du Royaume des Cieux. C'est une image récurrente dans la prédication de Jésus.
Il s'agit d'un festin de noces qui aura lieu à la fin des temps et qui signifie l'union de Jésus à son Église.
L'Église est l'épouse du Christ qui parcourt le monde mais qui à la fin s'unira à son Bien aimé pour toujours.
Dieu Père lui a préparé ce festin et Il veut que nous participions à ce festin. Il invite tous les hommes à s'y rendre: «Venez au repas de noce» (Mt 22,4).

Cette parabole, par contre, a une fin tragique, car beaucoup «n'en tinrent aucun compte et s'en allèrent, l'un à son champ, l'autre à son commerce» (Mt 22,5).
Pour cela la Miséricorde de Dieu se rapproche des personnes de plus en plus lointaines.

C'est comme un fiancé qui va se marier et qui invite ses parents et amis, mais ceux-ci ne veulent pas venir, donc il fait appel à ses connaissances, collègues de travail et voisins, mais ceux-ci font aussi des excuses; finalement, il s'adresse à tous ceux qu'il voit dans la rue car il a préparé un banquet et il voudrait avoir des invités à table.
C'est pareil pour le Seigneur.

Il se peut, aussi que les différents personnages qui font partie de cette parabole représentent nos états d'âme.
Par la grâce du Baptême nous devenons amis de Dieu et avec Jésus, nous devenons les cohéritiers: nous avons donc une place réservée au banquet.
Si nous oublions notre position en tant que fils de Dieu, Dieu nous traite toujours en amis et continue à nous inviter.
Si nous laissons mourir en nous la grâce, alors nous devenons des gens dans la rue, des passants sans rien à voir avec les choses du Royaume. Mais Dieu continue toujours à nous inviter.

L'appel arrive à n'importe quel moment. C'est par invitation. Personne n'a droit à celle-ci. C'est Dieu Lui-même qui nous aperçoit et nous invite:
«Venez au repas de noce». C'est une invitation que nous devons accepter par nos paroles et par nos actes.
C'est pour cela qu'un invité mal habillé sera expulsé: «Mon ami, comment es-tu entré ici, sans avoir le vêtement de noce» (Mt 22,12).

 

Commentaire personnel : (Extrait de ma Réflexion, lien ci-dessous).
http://reflexionchretienne.e-monsite.com/pages/articles-divers/commentaires-textes-bibliques/parabole-des-invites-au-festin-de-noce-mt-22-1-14.html

Dans l’Évangile ci-dessus, nous voyons que le Roi envoie ses soldats détruire les premiers invités qui ont refusé l’invitation au repas des Noces de Son Fils (ceux qui ne se nourrissent pas de ma Chair et de Mon Sang n’auront pas la Vie en eux (Jean 6 53-56)) puis, il envoie ses serviteurs aller chercher tous ceux qui sont partout (tous ceux qui ne sont pas membres du Corps du Christ, qui ne sont pas dans L’Église) pour les inviter à la place des premiers.

Ainsi Dieu invite tous ceux qui ne sont pas dans L’Église à venir aux Noces de Son Fils…et nous voyons que la salle du banquet se remplie de la foule des nouveaux invités.

Ceux-ci sont invités à se convertir, à reconnaître Jésus comme leur futur époux, et à se nourrir de L’Agneau immolé.
Mais pour eux, comme pour chacun des invités, il faut mettre « la tenue de Noce » qui sied à un mariage Royale.

Et nous ne pouvons obtenir ce magnifique vêtement blanc qu’en ayant regretté amèrement nos péchés passés avec le désir de réparer le mal fait par encore plus d’Amour et en ayant puisé aux sources de la Miséricorde Divine dans le Sacrement de Réconciliation afin de pouvoir goûter aux joies Célestes de recevoir Dieu en nous dans L’Eucharistie. 

Et ceux qui n’auront pas agis ainsi, seront comme l’invité se trouvant à la table des convives (à la messe) et n’ayant pas le vêtement de noces…il sera jeté dehors dans les Ténèbres éternels, pieds et poings liés (L’Eucharistie devient alors « Mort » et non plus « Vie » !!!).

Mais comme je l’ai dit plus haut, pour cela nous devons venir à L’Eucharistie en état de grâce. Qu’est-ce que cela signifie ???
Jésus vient en nous avec son Corps entier (donc avec son Sang)...à nous de le recevoir avec une âme lavée par le regret de nos fautes et La Miséricorde Divine donnée dans Le Sacrement de Réconciliation...car sinon, L'Eucharistie ne devient pas "Vie", mais "Mort" comme Judas qui a Communié lors de la Ste Cène avec le désir de meurtre dans le cœur...

Envisagerait-on de manger un succulent dessert bien moelleux dans une assiette pleine de nourriture « gluante » pour les cochons...il faut d'abord laver l'assiette en profondeur...et c'est le regret amère de nos fautes et La Miséricorde Divine qui le font...alors cette nourriture prise en état de Grâce est source de Vie et Purifie toute notre âme par Le Sang de Jésus...et nous fortifie par Le Corps de Jésus...et nourrit notre esprit par La Parole de Jésus.

Le regret amère de nos fautes est comme l’eau chaude dont on se sert pour laver la vaisselle très sale et très « gluante » (qui a servi aux cochons…car nos péchés sont pourriture de notre âme)…et La Miséricorde Divine donnée dans le Sacrement de Réconciliation est comme le produit vaisselle le plus performant possible qui nous est donné à profusion pour détruire toute les saletés, même les plus incrustées…alors La Communion devient la sublime nourriture de notre âme (Le Ciel qui l’envahit) pour nous donner La Vie et pour répandre en nous L’Amour de Dieu en surabondance et le partager sans restriction, en compensation des blessures que notre péché avait laissées ou que les péchés des uns et des autres avaient laissées…avec la Joie infinie d’être Aimé et de partager l’Amour de Dieu.  


Comme pour la communion du Pain des anges, Dieu nous dit aussi au sujet de la Parole :
Ne la reçois jamais indignement pour qu'elle ne te soit pas "mort" ; mais avec un esprit droit, humble, obéissant et plein d'amour, rassasie-toi dans le temps de la Parole et de l'Eucharistie pour en déborder dans l'éternité.

Car ces aliments qui viennent du Ciel s'aident et se complètent l'un l'autre, en donnant la Vie éternelle selon la promesse du Verbe Jésus :
"Qui garde mes paroles ne verra pas la mort dans l'éternité" (Jn 8, 51) et "Qui mange de ce Pain vivra pour l'éternité." (Jn 6, 58)
Alléluia ! Alléluia ! Alléluia !

 

Hymne : Qu'il soit béni

Qu'il soit béni, qu'il vienne,
Le Roi, notre Seigneur !
Ouvrez, ouvrez vos portes,
Ne fermez plus vos cœurs !
Il vient à nous sans faste,
Grandeur ni majesté,
Vêtu comme le pauvre
Dans son humilité !

Qu'il soit béni, qu'il vienne,
Le Roi, notre Seigneur !
Entendez-le qui parle,
Sortez tous de l'erreur !
Malheur à l'homme riche
S'il ne veut écouter
Le Christ de la Promesse
Qui vient nous racheter !

Qu'il soit béni, qu'il vienne,
Le Roi, notre Seigneur !
Il montre à tous les humbles
La face du Sauveur !
A lui sont en partage
La gloire et le pouvoir,
Ce qu'à la fin des âges
Les peuples pourront voir !

Qu'il soit béni, qu'il vienne,
Le Roi, notre Seigneur !
Il donne aux misérables
La paix du Bon Pasteur,
Il est doux. Il est humble.
Son joug sera léger!
Et c'est lui qui nous mène
Jusqu'à la liberté !

 

Hymne : Ô Père, Source de l’Amour

Ô Père,
Source de l’amour,
Tu nous as gardés en ce jour
Dans ta tendresse.
Si je n’ai pas compris ta voix,
Ce soir je rentre auprès de toi,
Et ton pardon me sauvera
De la tristesse.

Seigneur,
Étoile sans déclin,
Toi qui vis aux siècles sans fin,
Près de ton Père !
Ta main, ce jour, nous a conduits,
Ton corps, ton sang nous ont nourris :
Reste avec nous en cette nuit,
Sainte lumière.

Seigneur,
Esprit de vérité,
Ne refuse pas ta clarté
À tous les hommes.
Éteins la haine dans les cœurs,
Et que les pauvres qui ont peur
D’un lendemain sans vrai bonheur
En paix s’endorment.

Seigneur,
Reviendras-tu ce soir
Pour combler enfin notre espoir
Par ta présence ?
La table est mise en ta maison
Où près de toi nous mangerons.
Pour ton retour, nous veillerons
Pleins d’espérance.

 

Oraison du matin (Office des Laudes).
Seigneur, pour défendre la Foi Catholique et fonder toutes choses dans Le Christ, tu as comblé le Pape Saint Pie X de Sagesse Divine et de courage apostolique ; permets que, dociles à ses instructions et à ses exemples, nous obtenions l'éternelle récompense.

 

Parole de Dieu : (Rm 8, 18-21)… (Office des Laudes).
J’estime qu’il n’y a pas de commune mesure entre les souffrances du temps présent et la Gloire que Dieu va bientôt révéler en nous.
En effet, la Création aspire de toutes ses forces à voir cette révélation des fils de Dieu. Car la Création a été livrée au pouvoir du néant, non parce qu’elle l’a voulu, mais à cause de celui qui l’a livrée à ce pouvoir.
Pourtant, elle a gardé l’espérance d’être, elle aussi, libérée de l’esclavage, de la dégradation inévitable, pour connaître la Liberté, la Gloire des enfants de Dieu.

 

Parole de Dieu : (Col 1, 23)… (Office des Vêpres).
Par la Foi, tenez, solides et fermes ; ne vous laissez pas détourner de l’Espérance que vous avez reçue en écoutant l’Évangile proclamé à toute créature sous le Ciel.

Date de dernière mise à jour : 05/07/2021

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