Eucharistie du Samedi 21 Septembre 2013 : L’Église Célèbre la Fête de Saint Matthieu, Apôtre et évangéliste (Ier s.).

Eucharistie du Samedi 21 Septembre 2013 : L’Église Célèbre la Fête de Saint Matthieu, Apôtre et évangéliste (Ier s.).
Fête de l’anniversaire de l’assassinat de Rosario Livatino, Juge anti-mafia italien (1952-1990).

Textes du jour (1ère lecture, Psaume, Evangile) :
Lettre de saint Paul Apôtre aux Éphésiens 4,1-7.11-13… Psaume 19(18),2-3.4-5ab… Évangile de Jésus Christ selon saint Matthieu 9,9-13.
Commentaire de Saint Bède le Vénérable (v. 673-735), Moine, Docteur de l'Église.
Autre commentaire de l’Abbé Joan PUJOL i Balcells (La Seu d'Urgell, Lleida, Espagne).
Oraison et Parole de Dieu.

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Samedi 21 Septembre 2013 : Fête de Saint Matthieu, Apôtre et Évangéliste (Ier s.).
Pour voir sa vie et en découvrir davantage sur lui, aller dans le menu déroulant à « Vie des Saints » ou sur le lien suivant :
Saint Matthieu, Apôtre et Évangéliste

rosariolivatino-1.jpgSamedi 21 Septembre 2013 : Fête de l’anniversaire de l’assassinat de Rosario Livatino, Juge anti-mafia italien (1952-1990).
Pour voir sa vie et en découvrir davantage sur lui, aller dans le menu déroulant à « Vie des Saints » ou sur le lien suivant :
Anniversaire de l’assassinat de Rosario Livatino, Juge anti-mafia italien.

 

LITURGIE DE LA PAROLE.

Lettre de saint Paul Apôtre aux Éphésiens 4,1-7.11-13.
Frères, moi qui suis en prison à cause du Seigneur, je vous encourage à suivre fidèlement l’appel que vous avez reçu de Dieu :
ayez beaucoup d'humilité, de douceur et de patience, supportez-vous les uns les autres avec amour ;
ayez à cœur de garder l'unité dans l'Esprit par le lien de la paix.
Comme votre vocation vous a tous appelés à une seule espérance, de même il n'y a qu'un seul Corps et un seul Esprit.
Il n'y a qu'un seul Seigneur, une seule foi, un seul baptême,
un seul Dieu et Père de tous, qui règne au-dessus de tous, par tous, et en tous.
Chacun d'entre nous a reçu le don de la grâce comme le Christ nous l'a partagée.
Et les dons qu'il a faits aux hommes, ce sont d'abord les Apôtres, puis les prophètes et les missionnaires de l'Évangile, et aussi les pasteurs et ceux qui enseignent.
De cette manière, le peuple saint est organisé pour que les tâches du ministère soient accomplies, et que se construise le corps du Christ.
Au terme, nous parviendrons tous ensemble à l'unité dans la foi et la vraie connaissance du Fils de Dieu, à l'état de l'Homme parfait, à la plénitude de la stature du Christ.

 

Psaume 19(18),2-3.4-5ab.
Les cieux proclament la gloire de Dieu,
le firmament raconte l'ouvrage de ses mains.
Le jour au jour en livre le récit
et la nuit à la nuit en donne connaissance.

Pas de paroles dans ce récit,
pas de voix qui s'entende ;
mais sur toute la terre en paraît le message
et la nouvelle, aux limites du monde.

 

Évangile de Jésus Christ selon saint Matthieu 9,9-13.
Jésus, sortant de Capharnaüm, vit un homme, du nom de Matthieu, assis à son bureau de publicain (collecteur d'impôts). Il lui dit : « Suis-moi. » L'homme se leva et le suivit.
Comme Jésus était à table à la maison, voici que beaucoup de publicains et de pécheurs vinrent prendre place avec lui et ses disciples.
Voyant cela, les pharisiens disaient aux disciples : « Pourquoi votre maître mange-t-il avec les publicains et les pécheurs ? »
Jésus, qui avait entendu, déclara : « Ce ne sont pas les gens bien portants qui ont besoin du médecin, mais les malades.
Allez apprendre ce que veut dire cette parole : C'est la miséricorde que je désire, et non les sacrifices. Car je suis venu appeler non pas les justes, mais les pécheurs. »

 

Commentaire du jour.
Saint Bède le Vénérable (v. 673-735), Moine, Docteur de l'Église.
Homélies sur les évangiles I, 21 ; CCL 122, 149 (trad. Orval rev. ; cf bréviaire 21/09).

« Suis-moi »

« Jésus vit un homme assis au bureau de la douane ; son nom était Matthieu. Il lui dit : ‘ Suis-moi. ’ »
Il l’a vu non pas tant avec les yeux du corps qu'avec le regard intérieur de sa Miséricorde… Il a vu le publicain, et parce qu'il l’a vu d'un regard qui prend pitié et qui choisit, « il lui dit : ‘ Suis-moi ’ », c'est-à-dire imite-moi.
En lui demandant de le suivre, il l'invitait moins à marcher derrière lui qu'à vivre comme lui ; car « celui qui déclare demeurer dans Le Christ doit marcher dans la voie où Lui, Jésus, a marché » (1Jn 2,6)…

Matthieu « se leva et le suivit ». Rien d'étonnant que le publicain, au premier appel du Seigneur, si empreint d’autorité, ait abandonné sa recherche de profits terrestres et que, délaissant les biens de ce monde, il ait choisi celui qu'il voyait dépourvu de toute richesse.
C'est que Le Seigneur qui l'appelait extérieurement par sa Parole le touchait au plus intime de son âme, en y répandant la Lumière de la grâce spirituelle.
Cette Lumière devait faire comprendre à Matthieu que celui qui l'appelait à quitter les biens matériels sur la terre était en mesure de lui donner un trésor impérissable dans le Ciel (cf Mt 6,20)...

« Comme Jésus était à table à la maison, voici que beaucoup de publicains et de pécheurs vinrent prendre place avec lui et ses disciples » : la conversion d’un seul publicain a ouvert la voie de la Pénitence et du Pardon à beaucoup de publicains et de pécheurs…
Quel beau présage ! Au moment de sa conversion, celui qui devait être plus tard Apôtre et enseignant parmi les païens entraîne à sa suite tout un groupe de pécheurs sur le chemin du Salut !

Et ce ministère de l’Évangile qu’il allait accomplir après avoir progressé dans la vertu, il l’entreprend dès les premiers débuts de sa Foi.

Essayons de comprendre plus profondément l’événement relaté ici. Matthieu n’a pas seulement offert au Seigneur un repas corporel dans sa demeure terrestre, mais il lui a bien davantage préparé un festin dans la maison de son cœur par sa Foi et son Amour ; comme en témoigne celui qui a dit :
Voici que je me tiens à la porte, et je frappe : si quelqu’un entend ma voix et ouvre la porte, j’entrerai chez lui et je prendrai mon repas avec lui, et lui avec moi.

Nous ouvrons notre porte pour le recevoir à l’appel de sa voix lorsque nous donnons notre libre assentiment à ses avertissements intérieurs ou extérieurs et quand nous mettons à exécution ce que nous avons compris que nous devions faire.
Et il entre pour manger, Lui avec nous et nous avec Lui, parce qu’il habite dans le cœur de ses élus, par la grâce de son Amour ; ainsi il les nourrit sans cesse par la Lumière de sa présence afin qu’ils élèvent progressivement leurs désirs, et Lui-même se nourrit de leur zèle pour le Ciel comme de la plus délicieuse nourriture.

 

Autre commentaire de ce jour.
http://evangeli.net/evangile/jour/V_37.
Abbé Joan PUJOL i Balcells (La Seu d'Urgell, Lleida, Espagne).

Car je suis venu appeler non pas les justes, mais les pécheurs

Aujourd'hui, nous fêtons saint Matthieu, apôtre et évangéliste. Lui-même nous raconte dans son Évangile sa conversion.
Il était assis à l'endroit où l'on collectait l'impôt et Jésus l'invita à le suivre. Matthieu -dit l'Évangile- «se leva et le suivit» (Mt 9,9).
Avec lui, s'adjoint au groupe des Douze un homme totalement différent des autres apôtres, tant par sa formation que par sa position sociale et sa fortune.
Son père lui avait fait faire des études d'économie pour pouvoir fixer le prix du blé et du vin, des poissons que Pierre, André et les fils de Zébédée devaient lui apporter, et des perles précieuses dont parle l'Évangile.

Son métier de collecteur d'impôts était mal vu. Ceux qui l'exerçaient étaient considérés comme des publicains et des pécheurs.
Il était au service du roi Hérode, maître de la Galilée, un roi haï par son peuple et que le Nouveau Testament nous présente comme adultère, assassin de Jean-Baptiste et se moquant de Jésus le Vendredi Saint.
À quoi songeait Matthieu quand il allait rendre des comptes au roi Hérode? Sa conversion dût supposer pour Matthieu une véritable libération, comme le montre le banquet auquel il invita publicains et pécheurs.
Ce fut sa manière de prouver sa reconnaissance au Maître d'être sorti d'une situation misérable et d'avoir trouvé le vrai bonheur. Saint Bède le Vénérable écrit, en commentant la conversion de saint Matthieu:
«La conversion d'un collecteur d'impôts donne un exemple de pénitence et d'indulgence à d'autres collecteurs d'impôts et pécheurs (…).
Dès le premier instant de sa conversion, il attire à Lui, c'est-à-dire au salut, tout un groupe de pécheurs».

Dans sa conversion se manifeste la Miséricorde de Dieu comme l'indiquent les paroles de Jésus face aux critiques des pharisiens:
«C'est la Miséricorde que je désire, et non les sacrifices. Car je suis venu appeler non pas les justes, mais les pécheurs» (Mt 9,13).

 

Oraison du matin (Office des Laudes).
Dans ta Miséricorde inépuisable, Seigneur, tu as choisi le Publicain Matthieu pour en faire un Apôtre ; donne-nous, par sa Prière et à son exemple, de suivre Le Christ et de nous attacher à lui fermement.
Lui qui règne avec Toi et Le Saint-Esprit pour les siècles des siècles.

 

Parole de Dieu : (Ep 2, 19-22)… (Office des Laudes).
Vous n’êtes plus des étrangers ni des gens de passage, vous êtes citoyens du peuple saint, membres de la famille de Dieu, car vous avez été intégrés dans la construction qui a pour fondations les Apôtres et les prophètes ; et la pierre angulaire, c’est Le Christ Jésus Lui-même.
En Lui, toute la construction s’élève harmonieusement pour devenir un Temple Saint dans Le Seigneur.
En Lui, vous êtes, vous aussi, des éléments de la construction pour devenir par L’Esprit Saint la Demeure de Dieu.

Date de dernière mise à jour : 05/07/2021

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