Eucharistie du Mardi 19 Novembre 2013 : Mardi de la 33ème semaine du Temps Ordinaire.

Eucharistie du Mardi 19 Novembre 2013 : Mardi de la 33ème semaine du Temps Ordinaire.
Fête de Ste Mechtilde (ou Mathilde) de Hackeborn (ou de Helfta), Moniale et Mystique allemande (1241-1298).
Fête de Saint Raphaël Kalinowski, Carme polonais (✝ 1907).

Textes du jour (1ère lecture, Psaume, Evangile) :
Deuxième livre des Maccabées 6,18-31… Psaume 3,2-3.4-5.6-7… Évangile de Jésus Christ selon saint Luc 19,1-10.
Commentaire de Sainte Catherine de Sienne (1347-1380), Tertiaire Dominicaine, Docteur de l'Église, Copatronne de l'Europe.
Autre commentaire de l’Abbé Enric RIBAS i Baciana (Barcelona, Espagne).
Oraison et Parole de Dieu.

193212saintemechtildedehackeborn2.jpgMardi 19 Novembre 2013 : Fête de Ste Mechtilde (ou Mathilde) de Hackeborn (ou de Helfta), Moniale et Mystique allemande (1241-1298).
Pour voir sa vie et en découvrir davantage sur elle, aller dans le menu déroulant à « Vie des Saints » ou sur le lien suivant :
Ste Mechtilde (ou Mathilde) de Hackeborn.

19911117-raffaele-kalinowski.jpgMardi 19 Novembre 2013 : Fête de Saint Raphaël Kalinowski, Carme polonais (✝ 1907).
Pour voir sa vie et en découvrir davantage sur lui, aller dans le menu déroulant à « Vie des Saints » ou sur le lien suivant :
Saint Raphaël Kalinowski.

 

LITURGIE DE LA PAROLE.

Deuxième livre des Maccabées 6,18-31.
Éléazar était l'un des scribes les plus éminents. C'était un homme très âgé, et de très belle allure. On voulut l'obliger à manger du porc en lui ouvrant la bouche de force.
Préférant avoir une mort prestigieuse plutôt qu'une vie abjecte, il marchait de son plein gré vers l'instrument du supplice,
après avoir recraché cette viande, comme on doit le faire quand on a le courage de rejeter ce qu'il n'est pas permis de manger, même par amour de la vie.
Ceux qui étaient chargés de ce repas sacrilège le connaissaient de longue date. Ils le prirent à part et lui conseillèrent de faire apporter des viandes dont l'usage était permis, et qu'il aurait préparées lui-même. Il n'aurait qu'à faire semblant de manger les chairs de la victime pour obéir au roi ;
en agissant ainsi, il échapperait à la mort et serait traité avec humanité grâce à sa vieille amitié pour eux.
Mais il fit un beau raisonnement, bien digne de son âge, du rang que lui donnait sa vieillesse, du respect que lui valaient ses cheveux blancs, de sa conduite irréprochable depuis l'enfance, et surtout digne de la législation sainte établie par Dieu. Il s'exprima en conséquence, demandant qu'on l'envoyât sans tarder au séjour des morts :
« Une telle comédie est indigne de mon âge. Car beaucoup de jeunes gens croiraient qu'Éléazar, à quatre-vingt-dix ans, adopte la manière de vivre des étrangers.
A cause de cette comédie, par ma faute, ils se laisseraient égarer eux aussi ; et moi, pour un misérable reste de vie, j'attirerais sur ma vieillesse la honte et le déshonneur.
Même si j'évite, pour le moment, le châtiment qui vient des hommes, je n'échapperai pas, vivant ou mort, aux mains du Tout-Puissant.
C'est pourquoi, en quittant aujourd'hui la vie avec courage, je me montre digne de ma vieillesse,
et, en choisissant de mourir pour nos vénérables et saintes lois, je laisse aux jeunes gens le noble exemple d'une belle mort. » Sur ces mots, il alla tout droit au supplice.
Pour ceux qui le conduisaient, ces propos étaient de la folie ; ils passèrent subitement de la bienveillance à l'hostilité.
Quant à lui, au moment de mourir sous les coups, il dit en gémissant : « Le Seigneur, dans sa science divine, le voit bien : alors que je pouvais échapper à la mort, j'endure sous le fouet des douleurs qui font souffrir mon corps ; mais dans mon âme je les supporte avec joie, parce que je crains Dieu. »
Telle fut la mort de cet homme. Il laissa ainsi, non seulement à la jeunesse mais à l'ensemble de son peuple, un exemple de noblesse et un mémorial de vertu.

 

Psaume 3,2-3.4-5.6-7.
Seigneur, qu'ils sont nombreux mes adversaires,
nombreux à se lever contre moi,
nombreux à déclarer à mon sujet :
« Pour lui, pas de salut auprès de Dieu ! »

Mais toi, Seigneur, mon bouclier,
ma gloire, tu tiens haute ma tête.
A pleine voix je crie vers le Seigneur ;
il me répond de sa montagne sainte.

Et moi, je me couche et je dors ;
je m'éveille : le Seigneur est mon soutien.
Je ne crains pas ce peuple nombreux
qui me cerne et s'avance contre moi.

 

Évangile de Jésus Christ selon saint Luc 19,1-10.
Jésus traversait la ville de Jéricho.
Or, il y avait un homme du nom de Zachée ; il était le chef des collecteurs d'impôts, et c'était quelqu'un de riche.
Il cherchait à voir qui était Jésus, mais il n'y arrivait pas à cause de la foule, car il était de petite taille.
Il courut donc en avant et grimpa sur un sycomore pour voir Jésus qui devait passer par là.
Arrivé à cet endroit, Jésus leva les yeux et l'interpella : « Zachée, descends vite : aujourd'hui il faut que j'aille demeurer dans ta maison. »
Vite, il descendit, et reçut Jésus avec joie.
Voyant cela, tous récriminaient : « Il est allé loger chez un pécheur. »
Mais Zachée, s'avançant, dit au Seigneur : « Voilà, Seigneur : je fais don aux pauvres de la moitié de mes biens, et si j'ai fait du tort à quelqu'un, je vais lui rendre quatre fois plus. »
Alors Jésus dit à son sujet : « Aujourd'hui, le salut est arrivé pour cette maison, car lui aussi est un fils d'Abraham.
En effet, le Fils de l'homme est venu chercher et sauver ce qui était perdu. »

 

Commentaire du jour.
Sainte Catherine de Sienne (1347-1380), Tertiaire Dominicaine, Docteur de l'Église, Copatronne de l'Europe.
Lettre 119, au prieur des religieux olivétains

« Il cherchait à voir qui était Jésus »

Je vous écris avec le désir de vous voir un bon pasteur courageux, qui paissiez et gouverniez avec un zèle parfait les brebis qui vous sont confiées, imitant en cela le doux Maître de la vérité, qui a donné sa vie pour nous, ses brebis égarées hors de la voie de la grâce.
Il est vrai…que nous ne pouvons pas faire cela sans Dieu, et que nous ne pouvons pas posséder Dieu en restant sur la terre.
Mais voici un doux remède : lorsque le cœur est bas et petit, il faut faire comme Zachée, qui n’était pas grand, et qui est monté sur un arbre pour voir Dieu.
Son zèle lui a mérité d’entendre cette douce parole : « Zachée, va à ta maison, car aujourd’hui il faut que je mange avec toi. »

Nous devons faire ainsi lorsque nous sommes bas, lorsque nous avons le cœur étroit et peu de Charité : il faut monter sur l’arbre de la très sainte Croix, et là nous verrons, nous toucherons Dieu.
Là nous trouverons le feu de sa Charité inexprimable, l’Amour qui l’a poussé jusqu’à la honte de la Croix, qui l’a exalté, et lui a fait désirer avec l’ardeur de la faim et de la soif l’honneur de Son Père et notre Salut…
Si nous le voulons, si notre négligence n’y met pas d’obstacle, nous pourrons, en montant sur l’arbre de la Croix, accomplir en nous cette parole, sortie de la bouche de la Vérité :
« Quand je serai élevé de terre, j’attirerai tout à moi » (Jn 12,32 Vulg).
En effet, lorsque l’âme s’élève ainsi, elle voit les bienfaits de la bonté et de la puissance du Père…, elle voit la clémence et l’abondance de L’Esprit Saint, c’est-à-dire cet Amour inexprimable qui tient Jésus attaché sur le bois de la Croix.
Les clous et les liens ne pouvaient pas l’y retenir ; il n’y avait que la Charité…
Montez sur cet arbre très saint, où sont les fruits mûrs de toutes les vertus que porte le corps du Fils de Dieu ; courez avec ardeur. Demeurez dans le saint et doux Amour de Dieu. Doux Jésus, Jésus Amour.

 

Autre commentaire de ce jour.
http://evangeli.net/evangile/jour/IV_299
Abbé Enric RIBAS i Baciana (Barcelona, Espagne).

Le Fils de l'homme est venu chercher et sauver ce qui était perdu.

Aujourd'hui, Zachée, c'est moi. Ce personnage de l'Évangile était riche et était le chef des publicains, moi j'ai plus que ce dont j'ai besoin et parfois j'ai l'attitude d'un publicain et j'oublie Jésus.
Jésus au milieu de la multitude cherche Zachée, aujourd'hui au milieu de ce monde, Il me cherche moi précisément: «Zachée, descends vite: aujourd'hui il faut que j'aille demeurer dans ta maison» (Lc 19,5).

Zachée a envie de voir Jésus, mais il n'y arrivera pas sans effort alors il monte sur l'arbre. Je voudrais voir tellement l'action de Dieu!
Mais je ne sais pas si je suis vraiment capable de me ridiculiser en faisant comme Zachée.
Afin que Jésus puisse agir, le chef des publicains de Jéricho doit être disposé à le recevoir, et s'Il ne se dépêche pas il perdra peut-être la seule et unique occasion d'être touché par Dieu et ainsi de sauver son âme.
Peut-être que moi aussi j'ai eu beaucoup d'occasions de rencontrer Jésus, et il serait temps d'avoir du courage, de sortir de chez moi pour aller à sa rencontre, l'inviter à rentrer chez moi.
Il pourra ainsi me dire à moi aussi:
«Aujourd'hui, le Salut est arrivé pour cette maison, car lui aussi est un fils d'Abraham. En effet, le Fils de l'homme est venu chercher et sauver ce qui était perdu» (Lc 19,9-10).

Zachée laisse Jésus rentrer dans sa maison et dans son cœur, même en se sentant indigne d'une telle visite.
Chez lui, la conversion est totale: il commence par renoncer à l'ambition des richesses, il continue par le partage de ses biens et finit en prenant la résolution de faire justice en corrigeant ses péchés passés.
Peut-être que Jésus me demande depuis longtemps de faire de même, mais je ne veux pas l'écouter et je fais la sourde oreille; j'ai besoin de me convertir.

Saint Maxime disait: «Rien n'est plus agréable à Dieu que les hommes se convertissent d'un repentir sincère».
Que Dieu m'aide a faire de cela une réalité.

 

Oraison du matin (Office des Laudes).
Seigneur, notre Dieu, tu nous as envoyé ton Fils Jésus : dans nos ténèbres, il a fait jaillir la Lumière de sa Vie ; qu'il nous réveille maintenant de tout sommeil, qu'il nous relève de toute mort.
Grâce à Lui, nous vivrons pour Toi et nous marcherons vers ton Royaume. Toi qui règnes avec Lui et Le Saint-Esprit, maintenant et pour les siècles des siècles. Amen.

 

Parole de Dieu : (Rm 13, 11b.12 13a)… (Office des Laudes).
C’est le moment, l’heure est venue de sortir de votre sommeil. La nuit est bientôt finie, le jour est tout proche.
Rejetons les activités des ténèbres, revêtons-nous pour le combat de la Lumière. Conduisons-nous honnêtement, comme on le fait en plein jour.

 

Parole de Dieu : (1 Jn 3, 1a.2)… (Office des Vêpres).
Voyez comme il est grand, l’Amour dont Le Père nous a comblés : il a voulu que nous soyons appelés enfants de Dieu, – et nous le sommes –.
Bien-aimés, dès maintenant, nous sommes enfants de Dieu, mais ce que nous serons ne paraît pas encore clairement.
Nous le savons : lorsque Le Fils de Dieu paraîtra, nous serons semblables à Lui parce que nous le verrons tel qu’il est.

Date de dernière mise à jour : 05/07/2021

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