Eucharistie du Jeudi 28 Mars 2013 : Jeudi saint : Messe du soir du Jeudi-saint en mémoire de la Cène du Seigneur.

Eucharistie du Jeudi 28 Mars 2013 : Jeudi saint : Messe du soir du Jeudi-saint en mémoire de la Cène du Seigneur.
(Cette Fête du Jeudi Saint est composée de 4 évènements majeurs : Le Lavement des pieds, la Sainte Cène, L’Agonie à Gethsémani, l’arrestation de Jésus).

Textes du jour (1ère lecture, Psaume, 2ème lecture, Evangile) :
Livre de l'Exode 12,1-8.11-14… Psaume 116(115),12-13.15-18… Première lettre de saint Paul Apôtre aux Corinthiens 11,23-26… Évangile de Jésus Christ selon saint Jean 13,1-15.
Commentaire de Sainte Thérèse de l'Enfant Jésus (1873-1897), Carmélite, Docteur de l'Église.
HOMÉLIE DE MÉLITON DE SARDES SUR LA PÂQUE : L'Agneau sans défaut et sans tache.
Autre commentaire de Monseigneur. Josep Àngel SAIZ i Meneses Évêque de Terrassa (Barcelona, Espagne).
Autre commentaire de la Paroisse de la Vallée de L’Aisne.
Oraison et Parole de Dieu.

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Jeudi 28 Mars 2013 : Fête du Triduum Pascal : Jeudi Saint.
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Jeudi Saint.

 

LITURGIE DE LA PAROLE.

Livre de l'Exode 12,1-8.11-14.
Dans le pays d'Égypte, le Seigneur dit à Moïse et à son frère Aaron :
« Ce mois-ci sera pour vous le premier des mois, il marquera pour vous le commencement de l'année.
Parlez ainsi à toute la communauté d'Israël : le dix de ce mois, que l'on prenne un agneau par famille, un agneau par maison.
Si la maisonnée est trop peu nombreuse pour un agneau, elle le prendra avec son voisin le plus proche, selon le nombre des personnes. Vous choisirez l'agneau d'après ce que chacun peut manger.
Ce sera un agneau sans défaut, un mâle, âgé d'un an. Vous prendrez un agneau ou un chevreau.
Vous le garderez jusqu'au quatorzième jour du mois. Dans toute l'assemblée de la communauté d'Israël, on l'immolera au coucher du soleil.
On prendra du sang, que l'on mettra sur les deux montants et sur le linteau des maisons où on le mangera.
On mangera sa chair cette nuit-là, on la mangera rôtie au feu, avec des pains sans levain et des herbes amères.
Vous mangerez ainsi : la ceinture aux reins, les sandales aux pieds, le bâton à la main. Vous mangerez en toute hâte : c'est la Pâque du Seigneur.
Cette nuit-là, je traverserai le pays d'Égypte, je frapperai tout premier-né au pays d'Égypte, depuis les hommes jusqu'au bétail. Contre tous les dieux de l'Égypte j'exercerai mes jugements : je suis le Seigneur.
Le sang sera pour vous un signe, sur les maisons où vous serez. Je verrai le sang, et je passerai : vous ne serez pas atteints par le fléau dont je frapperai le pays d'Égypte.
Ce jour-là sera pour vous un mémorial. Vous en ferez pour le Seigneur une fête de pèlerinage. C'est une loi perpétuelle : d'âge en âge vous la fêterez. »

 

Psaume 116(115),12-13.15-18.
Comment rendrai-je au Seigneur
tout le bien qu'il m'a fait ?
J'élèverai la coupe du salut,
j'invoquerai le nom du Seigneur.

Il en coûte au Seigneur
de voir mourir les siens !
Ne suis-je pas, Seigneur, ton serviteur,
moi, dont tu brisas les chaînes ?

Je t'offrirai le sacrifice d'action de grâce,
j'invoquerai le nom du Seigneur.
Je tiendrai mes promesses au Seigneur,
oui, devant tout son peuple.

 

Première lettre de saint Paul Apôtre aux Corinthiens 11,23-26.
Frères, moi, Paul, je vous ai transmis ce que j'ai reçu de la tradition qui vient du Seigneur : la nuit même où il était livré, le Seigneur Jésus prit du pain,
puis, ayant rendu grâce, il le rompit, et dit : « Ceci est mon corps, qui est pour vous. Faites cela en mémoire de moi. »
Après le repas, il fit de même avec la coupe, en disant : « Cette coupe est la nouvelle Alliance en mon sang. Chaque fois que vous en boirez, faites cela en mémoire de moi. »
Ainsi donc, chaque fois que vous mangez ce pain et que vous buvez à cette coupe, vous proclamez la mort du Seigneur, jusqu'à ce qu'il vienne.

 

Évangile de Jésus Christ selon saint Jean 13,1-15.
Avant la fête de la Pâque, sachant que l'heure était venue pour lui de passer de ce monde à son Père, Jésus, ayant aimé les siens qui étaient dans le monde, les aima jusqu'au bout.
Au cours du repas, alors que le démon a déjà inspiré à Judas Iscariote, fils de Simon, l'intention de le livrer,
Jésus, sachant que le Père a tout remis entre ses mains, qu'il est venu de Dieu et qu'il retourne à Dieu,
se lève de table, quitte son vêtement, et prend un linge qu'il se noue à la ceinture ;
puis il verse de l'eau dans un bassin, il se met à laver les pieds des disciples et à les essuyer avec le linge qu'il avait à la ceinture.
Il arrive ainsi devant Simon-Pierre. Et Pierre lui dit : « Toi, Seigneur, tu veux me laver les pieds ! »
Jésus lui déclara : « Ce que je veux faire, tu ne le sais pas maintenant ; plus tard tu comprendras. »
Pierre lui dit : « Tu ne me laveras pas les pieds ; non, jamais ! » Jésus lui répondit : « Si je ne te lave pas, tu n'auras point de part avec moi. »
Simon-Pierre lui dit : « Alors, Seigneur, pas seulement les pieds, mais aussi les mains et la tête ! »
Jésus lui dit : « Quand on vient de prendre un bain, on n'a pas besoin de se laver : on est pur tout entier. Vous-mêmes, vous êtes purs, mais non pas tous. »
Il savait bien qui allait le livrer ; et c'est pourquoi il disait : « Vous n'êtes pas tous purs. »
Après leur avoir lavé les pieds, il reprit son vêtement et se remit à table. Il leur dit alors : « Comprenez-vous ce que je viens de faire ?
Vous m'appelez 'Maître' et 'Seigneur', et vous avez raison, car vraiment je le suis.
Si donc moi, le Seigneur et le Maître, je vous ai lavé les pieds, vous aussi vous devez vous laver les pieds les uns aux autres.
C'est un exemple que je vous ai donné afin que vous fassiez, vous aussi, comme j'ai fait pour vous.

 

Commentaire du jour.
Sainte Thérèse de l'Enfant Jésus (1873-1897), Carmélite, Docteur de l'Église.
Prière pour obtenir l'humilité. (OC, Cerf DDB 1992, p.975)

« Ceci est Mon Corps, qui est pour vous » (1Co 11,24)

Ô Jésus, lorsque vous étiez voyageur sur la terre (He 11,13) vous avez dit : « Apprenez de moi que je suis doux et humble de cœur et vous trouverez le repos de vos âmes » (Mt 11,29).
Ô puissant monarque des cieux, oui, mon âme trouve le repos en vous voyant, revêtu de la forme et de la nature d'esclave (Ph 2,7), vous abaisser jusqu'à laver les pieds à vos apôtres.
Je me souviens alors de ces paroles que vous avez prononcées pour m'apprendre à pratiquer l'humilité : « Je vous ai donné l'exemple afin que vous fassiez vous-mêmes ce que j'ai fait ; le disciple n'est pas plus grand que le Maître. Si vous comprenez ceci vous serez heureux en le pratiquant ».
Je les comprends, Seigneur, ces paroles sorties de votre cœur doux et humble ; je veux les pratiquer avec le secours de votre grâce...

Personne, ô mon Bien-Aimé, n'avait de droit envers vous et cependant vous avez obéi non seulement à la Sainte Vierge et à Saint Joseph, mais encore à vos bourreaux.
Maintenant c'est dans l'hostie que je vous vois mettre le comble à vos anéantissements. Quelle n'est pas votre humilité, ô divin Roi de Gloire, de vous soumettre à tous vos Prêtres sans faire aucune distinction entre ceux qui vous aiment et ceux qui sont, hélas ! tièdes ou froids dans votre service.
À leur appel vous descendez du ciel... Ô mon Bien-Aimé, sous le voile de la blanche hostie que vous m'apparaissez doux et humble de cœur ! Pour m'enseigner l'humilité vous ne pouvez vous abaisser davantage...

Mais, Seigneur, ma faiblesse vous est connue ; chaque matin je prends la résolution de pratiquer l'humilité et le soir je reconnais que j'ai commis encore bien des fautes d'orgueil.
À cette vue je suis tentée de me décourager, mais, je le sais, le découragement est aussi de l'orgueil.
Je veux donc, ô mon Dieu, fonder sur vous seul mon espérance ; puisque vous pouvez tout, daignez faire naître en mon âme la vertu que je désire. Pour obtenir cette grâce de votre infinie Miséricorde je vous répéterai bien souvent : « Ô Jésus, doux et humble de cœur, rendez mon cœur semblable au vôtre ! »

 

HOMÉLIE DE MÉLITON DE SARDES SUR LA PÂQUE

L'Agneau sans défaut et sans tache

Bien des choses ont été annoncées par de nombreux prophètes en vue du mystère de Pâques qui est Le Christ : à Lui la Gloire pour les siècles des siècles. Amen.

C'est Lui qui est venu des Cieux sur la terre en faveur de l'homme qui souffre ; il a revêtu cette nature dans le sein de la Vierge et, quand il en est sorti, il était devenu homme ; il a pris sur lui les souffrances de l'homme qui souffre, avec un corps capable de souffrir, et il a détruit les souffrances de la chair ; par l'esprit incapable de mourir, il a tué la mort homicide.

Conduit comme un agneau et immolé comme une brebis, il nous a délivrés de l'idolâtrie du monde comme de la terre d'Égypte ; il nous a libérés de l'esclavage du démon comme de la puissance de Pharaon ; il a marqué nos âmes de son propre Esprit, et de Son Sang les membres de notre corps.

C'est Lui qui a plongé la mort dans la honte et qui a mis le démon dans le deuil, comme Moïse a vaincu Pharaon.
C'est Lui qui a frappé le péché et a condamné l'injustice à la stérilité, comme Moïse a condamné l'Égypte.

C'est Lui qui nous a fait passer de l'esclavage à la liberté, des ténèbres à la lumière, de la mort à la vie, de la tyrannie à la royauté éternelle, lui qui a fait de nous un Sacerdoce nouveau, un peuple choisi, pour toujours. C'est Lui qui est la Pâque de notre Salut.

C'est Lui qui endura bien des épreuves en un grand nombre de personnages qui le préfiguraient en Abel il a été tué ; en Isaac il a été lié sur le bois ; en Jacob il a été exilé ; en Joseph il a été vendu ; en Moïse il a été exposé à la mort ; dans l'agneau il a été égorgé ; en David il a été en butte aux persécutions ; dans les prophètes il a été méprisé.
C'est Lui qui s'est incarné dans une vierge, a été suspendu au bois, enseveli dans la terre, ressuscité d'entre les morts, élevé dans les hauteurs des Cieux.

C'est Lui, l'agneau muet ; c'est lui, l'agneau égorgé ; c'est lui qui est né de Marie, la brebis sans tache ; c'est lui qui a été pris du troupeau, traîné à la boucherie, immolé sur le soir, mis au tombeau vers la nuit.
Sur le bois, ses os n'ont pas été brisés ; dans la terre, il n'a pas connu la corruption ; il est ressuscité d'entre les morts et il a ressuscité l’humanité gisant au fond du tombeau.

 

Autre commentaire de ce jour.
http://evangeli.net/evangile/jour/II_57.
Monseigneur. Josep Àngel SAIZ i Meneses Évêque de Terrassa (Barcelona, Espagne).

Si Moi, Le Seigneur et Le Maître, je vous ai lavé les pieds, vous aussi vous devez vous laver les pieds les uns aux autres.

Aujourd'hui nous commémorons le premier Jeudi-Saint de l'histoire, quand Jésus Christ se réunit avec ses disciples pour célébrer la Pâque.
Il inaugure alors la nouvelle Pâque de la nouvelle Alliance, où Il se livre en Sacrifice pour notre Salut.

À la Sainte Cène, en même temps que l'Eucharistie, le Christ a institué le Sacerdoce Ministériel.
Par son intermédiaire, le Sacrement de l'Eucharistie pourra se perpétuer. La préface de la Messe Chrismale nous en révèle le sens: «Tu choisis quelques frères pour les faire participer au Ministère de son Sacerdoce; pour qu'en son nom ils offrent le Sacrifice Rédempteur, qu'ils nourrissent ton peuple de la Parole et qu'ils les fassent vivre de tes Sacrements».

Et ce Jeudi même, Jésus nous donne le commandement de l'Amour: «Comme je vous ai aimés, vous aussi aimez-vous les uns les autres» (Jn 13,34).
L'amour était jadis fondé sur la récompense attendue en échange, ou sur l'accomplissement d'une norme imposée au préalable.
Maintenant, l'Amour Chrétien est fondé sur Le Christ. Il nous aime jusqu'à donner sa Vie: telle doit être la mesure de l'Amour du disciple pour le Maître et tel doit être aussi le signe, la caractéristique de la reconnaissance Chrétienne.

Mais l'homme n'est pas capable d'aimer ainsi. Il ne s'agit simplement du fruit de son effort, mais d'un don de Dieu.
Heureusement, Dieu est Amour et —en même temps— source d'Amour, qui nous est livrée avec le Pain Eucharistique.

Enfin, aujourd'hui nous contemplons le lavement des pieds. Jésus prit l'attitude du serviteur et lava les pieds des Apôtres, en leur recommandant de le faire les uns aux autres (cf. Jn 13,14). Dans ce geste du Maître, Il y a quelque chose en plus qu'une leçon d'humilité. C'est comme l'anticipation, comme le symbole de la Passion, de l'humiliation totale que Jésus doit souffrir pour le Salut de tous les hommes.

Le théologien Romano Guardini dit que «l'attitude du petit qui se prosterne devant le grand, n'est pas exactement humilité. C'est, tout simplement, la vérité. Qui est vraiment humble est le grand qui s'humilie devant le petit». C'est pour ça que Jésus Christ est vraiment humble. Devant ce Christ humble les schémas traditionnels sont brisés.
Jésus Christ renverse les valeurs purement humaines et nous invite à le suivre pour construire un monde nouveau et différent, fondé sur le service.

 

Autre commentaire de la Paroisse de la Vallée de L’Aisne.
http://vallee-aisne60.cef.fr/Jeudi-Saint.html#evenement3255.

« Car c’est un exemple que je vous ai donné, pour que vous fassiez, vous aussi comme moi j’ai fait pour vous. »

"Avant la Fête de la Pâque, Jésus, sachant que son heure était venue de passer de ce monde vers Le Père, ayant aimé les siens qui étaient dans le monde, les aima jusqu’à la fin.
Au cours d’un repas, alors que déjà le diable avait mis au cœur de Judas Iscariote, fils de Simon, le dessein de le livrer, sachant que le Père lui avait tout remis entre les mains et qu’il était venu de Dieu et qu’il s’en allait vers Dieu, il se lève de table, dépose ses vêtements, et prenant un linge, il s’en ceignit.
Puis il met de l’eau dans un bassin et il commença à laver les pieds des disciples et à les essuyer avec le linge dont il était ceint.

Ayant aimé les siens, Jésus les aima jusqu’au bout d’une manière incroyable. Il n’y a pas d’autre mesure à l’amour que l’Amour.
Jésus nous prépare, comme ses disciples, au don de l’Eucharistie qui nous sera donné pour que nous ayons le courage d’entrer dans sa Passion. Il lave les pieds de ses apôtres. Jésus nous prépare ainsi à une expérience nouvelle, nous laver les pieds les uns des autres pour demeurer dans son Amour.

"Jésus vient à Simon-Pierre qui lui dit : « Seigneur, toi, me laver les pieds ? »
Jésus lui répondit : « Ce que je fais, tu ne le sais pas à présent ; par la suite tu comprendras. »
Pierre lui dit : « Non, tu ne me laveras pas les pieds, jamais ! » Jésus lui répondit : « Si je ne te lave pas, tu n’as pas de part avec moi. » Simon-Pierre lui dit : « Seigneur, pas seulement les pieds, mais aussi les mains et la tête ! »
Jésus lui dit : « Qui s’est baigné n’a pas besoin de se laver ; il est pur tout entier. Vous aussi, vous êtes purs ; mais pas tous. » Il connaissait en effet celui qui le livrait ; voilà pourquoi il dit : « Vous n’êtes pas tous purs. »

Pierre, comme chacun de nous, ne comprend pas que pour supporter sa Passion et avoir la force de le suivre, il nous faut demeurer dans la douceur et dans l’humilité.
Nous entrons dans la nouvelle Alliance avec Jésus dans une passivité d’amour incroyable. Dans une extase d’Amour, une sortie de Lui dans le pain de Vie, il entre dans une phase toute nouvelle de sa Mission.
« Par ses souffrances avait dit Isaïe, nous sommes guéris. » C’est dans le prolongement du lavement des pieds que Jésus prend du pain, prononce la Bénédiction et dit : « Prenez et mangez en tous ceci est Mon Corps livré pour vous. »
Jésus va nous sauver par sa Passion, par sa mort et par sa Résurrection, par la victoire de son Amour infini sur toute violence.
Jésus dira en prenant la coupe : « Prenez, buvez, ceci est Mon Sang. » Pour nous sauver, Jésus nous donne sa propre Vie.

« Quand Jésus leur eut lavé les pieds, qu’il eut repris ses vêtements et se fut remis à table, il leur dit : « Comprenez-vous ce que je vous ai fait ?
Vous m’appelez Maître et Seigneur, et vous dites bien, car je le suis. Si donc je vous ai lavé les pieds, moi Le Seigneur et Le Maître, vous aussi vous devez vous laver les pieds les uns aux autres.
Car c’est un exemple que je vous ai donné, pour que vous fassiez, vous aussi comme moi j’ai fait pour vous. »
Pour aimer le pauvre, le soigner, il nous faut être en harmonie avec le cœur de Dieu. Dieu est vraiment l’ami du pauvre et c’est son seul et véritable Ami.
Un nouvel Amour nous est donné, une Vie nouvelle nous est donnée et nous expérimentons que nous nous aimons les uns les autres en vérité.
Ainsi Jésus nous prépare à recevoir son Corps et son Sang pour que nous puissions nous laver les pieds les uns les autres. Toutes les barrières qui s’étaient établies dans notre cœur commencent alors à disparaitre dans le Service dans notre vie.
En nous lavant les pieds les uns les autres, nous entrons dans le sacrifice de notre propre vie, nous nous préparons à recevoir le don du Corps et du Sang de Jésus.
« C’est un exemple que je vous ai donné, pour que vous fassiez, vous aussi comme Moi j’ai fait pour vous. »

Nous demandons la Grâce de comprendre l’Amour du Cœur de Jésus, d’être proches de nos frères.

 

Oraison du matin (Office des Laudes).
Dieu qu’il est juste d’aimer par-dessus tout, multiplie en nous les dons de ta Grâce ; dans la mort de Ton Fils, tu nous fais espérer ce que nous croyons, accorde-nous, par sa Résurrection, d’atteindre ce que nous espérons.

 

Parole de Dieu : (He 2, 9b-10)… (Office des Laudes).
Nous voyons Jésus couronné de Gloire et d’honneur à cause de sa Passion et de sa mort. S’il a fait l’expérience de la mort, c’est, par grâce de Dieu, pour le Salut de tous.
En effet, puisque le créateur et maître de tout voulait avoir une multitude de fils à conduire jusqu’à la Gloire, il était normal qu’il mène à sa perfection, par la souffrance, celui qui est à l’origine du Salut de tous.

Date de dernière mise à jour : 05/07/2021

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