Eucharistie du Mardi 18 Septembre 2012 : Mardi de la 24ème semaine du Temps Ordinaire. Fête de Saint Joseph de Cupertino.

Eucharistie du Mardi 18 Septembre 2012 : Mardi de la 24ème semaine du Temps Ordinaire. Fête de Saint Joseph de Cupertino, Frère mineur conventuel (1603-1663).

 

Textes du jour (1ère lecture, Psaume, Evangile) :

Première lettre de saint Paul Apôtre aux Corinthiens 12,12-14.27-31a… Psaume 100(99),1-2.3.4.5… Évangile de Jésus-Christ selon saint Luc 7,11-17.

Commentaire de Saint Augustin (354-430), évêque d'Hippone (Afrique du Nord) et Docteur de l'Église.

Autre commentaire de l’Abbé Joan SERRA i Fontanet (Barcelona, Espagne).

Autre commentaire de la Paroisse de la Vallée de L’Aisne.

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Mardi 18 Septembre 2012 : Fête de Saint Joseph de Cupertino, Frère mineur conventuel (1603-1663).

Pour voir sa vie et en découvrir davantage sur lui, aller dans le menu déroulant à « Vie des Saints » ou sur le lien suivant :

Saint Joseph de Cupertino.

 

LITURGIE DE LA PAROLE.

Première lettre de saint Paul Apôtre aux Corinthiens 12,12-14.27-31a.
Frères, prenons une comparaison : notre corps forme un tout, il a pourtant plusieurs membres ; et tous les membres, malgré leur nombre, ne forment qu'un seul corps. Il en est ainsi pour le Christ.
Tous, Juifs ou païens, esclaves ou hommes libres, nous avons été baptisés dans l'unique Esprit pour former un seul corps. Tous nous avons été désaltérés par l'unique Esprit.
Le corps humain se compose de plusieurs membres, et non pas d'un seul.
Or, vous êtes le corps du Christ et, chacun pour votre part, vous êtes les membres de ce corps.
Parmi ceux que Dieu a placés ainsi dans l'Église, il y a premièrement des apôtres, deuxièmement des prophètes, troisièmement ceux qui sont chargés d'enseigner, puis ceux qui font des miracles, ceux qui ont le don de guérir, ceux qui ont la charge d'assister leurs frères ou de les guider, ceux qui disent des paroles mystérieuses.
Tout le monde évidemment n'est pas apôtre, tout le monde n'est pas prophète, ni chargé d'enseigner ; tout le monde n'a pas à faire des miracles,
à guérir, à dire des paroles mystérieuses, ou à les interpréter.
Parmi les dons de Dieu, vous cherchez à obtenir ce qu'il y a de meilleur. Eh bien, je vais vous indiquer une voie supérieure à toutes les autres.

 

Psaume 100(99),1-2.3.4.5.
Acclamez le Seigneur, terre entière,
servez le Seigneur dans l'allégresse,
venez à lui avec des chants de joie !

Reconnaissez que le Seigneur est Dieu :
il nous a faits, et nous sommes à lui,
nous, son peuple, son troupeau.

Venez dans sa maison lui rendre grâce,
dans sa demeure chanter ses louanges ;
rendez-lui grâce et bénissez son nom !

Oui, le Seigneur est bon,
éternel est son amour,
sa fidélité demeure d'âge en âge.

 

Évangile de Jésus-Christ selon saint Luc 7,11-17.
Jésus se rendait dans une ville appelée Naïm. Ses disciples faisaient route avec lui, ainsi qu'une grande foule.
Il arriva près de la porte de la ville au moment où l'on transportait un mort pour l'enterrer ; c'était un fils unique, et sa mère était veuve. Une foule considérable accompagnait cette femme.
En la voyant, le Seigneur fut saisi de pitié pour elle, et lui dit : « Ne pleure pas. »
Il s'avança et toucha la civière ; les porteurs s'arrêtèrent, et Jésus dit : « Jeune homme, je te l'ordonne, lève-toi. »
Alors le mort se redressa, s'assit et se mit à parler. Et Jésus le rendit à sa mère.
La crainte s'empara de tous, et ils rendaient gloire à Dieu : « Un grand prophète s'est levé parmi nous, et Dieu a visité son peuple. »
Et cette parole se répandit dans toute la Judée et dans les pays voisins.

 

Commentaire du jour.
Saint Augustin (354-430), évêque d'Hippone (Afrique du Nord) et Docteur de l'Église.
Sermon 98.

« Jeune homme, je te l'ordonne, lève-toi ».

 

Que personne ne doute, s'il est chrétien, que même maintenant des morts ressuscitent. Certes, tout homme a des yeux par lesquels il peut voir des morts ressusciter de la manière qu'est ressuscité le fils de cette veuve dont il vient d'être question dans l'évangile.

Mais tous ne peuvent pas voir ressusciter ceux qui sont morts spirituellement ; pour cela il faut être déjà ressuscité intérieurement.

Il est plus grand de ressusciter quelqu'un qui doit vivre pour toujours que de ressusciter quelqu'un qui doit mourir à nouveau.

La mère de ce jeune homme, cette veuve, a été transportée de joie de voir son fils ressusciter. Notre mère, l'Église, se réjouit aussi en voyant tous les jours la résurrection spirituelle de ses enfants.

Le fils de la veuve était mort de la mort du corps ; mais ceux-là, de la mort de l'âme.

On répandait des larmes sur la mort visible du premier ; mais on ne se souciait pas de la mort invisible des derniers, on ne la voyait même pas.

Le seul qui n'y est pas resté indifférent, c'est celui qui connaissait ces morts ; seul connaissait ces morts celui qui pouvait leur rendre la vie.

En effet si le Seigneur n'était pas venu pour ressusciter les morts, l'apôtre Paul n'aurait pas dit :

« Lève-toi, toi qui dors, relève-toi d'entre les morts et le Christ t'illuminera ! » (Ep 5,14).

 

Autre commentaire de ce jour.

Abbé Joan SERRA i Fontanet (Barcelona, Espagne).

« Jeune homme, je te l'ordonne, lève-toi ».

 

Aujourd'hui, deux cortèges se rencontrent. Un cortège qui accompagne la mort, et un autre qui accompagne la vie.

Une pauvre veuve, suivie par ses familiers et amis, amenait son fils au cimetière et soudainement, voit la multitude qui allait avec Jésus.

Les deux cortèges se croisent et s'arrêtent, et Jésus dit à la mère qui allait enterrer son fils: «Ne pleure pas» (Lc 7,13).

Tous les regards se posent sur Jésus, qui ne demeure pas indifférent à la douleur et à la souffrance de cette pauvre mère, sinon au contraire, qui sent la compassion et rend la vie à son fils.

C'est que croiser Jésus, c'est trouver la vie, ce qu'il dit de lui-même: «Je suis la résurrection et la vie» (Jn 11,25).

Saint Braulio de Zaragoza écrit: «L'espérance de la Résurrection doit nous consoler, car nous verrons au Ciel ceux que nous avons perdu ici».
Avec la lecture du fragment de l'Évangile qui nous parle de la Résurrection du jeune Naïm, on pourrait insister à nouveau sur la Divinité de Jésus, en disant que seulement Dieu peut rendre la vie à un jeune; mais aujourd'hui je préfèrerais mettre en évidence son Humanité, pour que nous ne voyons pas Jésus comme un être lointain, comme un personnage tant différent à nous, ou comme quelqu'un si excessivement important qui ne nous inspire pas la confiance que peut nous inspirer un bon ami.
Les chrétiens doivent apprendre à imiter Jésus. Nous devons demander à Dieu qu'il nous donne la grâce d'être Christ pour les autres.

Si seulement tous ceux qui nous voyaient pouvaient contempler une image de Jésus sur la terre!

Qui voyait Saint François d'Assis, par exemple, voyait l'image vivante de Jésus. Les saints sont ceux qui portent Jésus dans leurs paroles et leurs oeuvres et imitent sa façon d'agir et sa bonté.

Notre société a soif de saint et tu peux être l'un deux dans ton entourage.

 

Autre commentaire de la Paroisse de la Vallée de L’Aisne.

http://vallee-aisne60.cef.fr/Mardi-de-la-24eme-semaine-annee-paire.html.

Jésus se rendait dans une ville appelée Naïm. Ses disciples faisaient route avec lui, ainsi qu’une grande foule.

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Il arriva près de la porte de la ville au moment où l’on transportait un mort pour l’enterrer ; c’était un fils unique, et sa mère était veuve. Une foule considérable accompagnait cette femme.

L’évangile est Bonne Nouvelle, la Parole de Dieu nous donne Vie. Jésus se rendait dans une ville appelée Naïm, ses disciples faisaient route avec lui ainsi qu’une grande foule.

C’est le rassemblement des amis de Jésus, cette foule est heureuse, Jésus est là vivant et vivifiant tout ce qu’il regarde.

La foule est dans la joie, la vie est là. C’est notre réalité quotidienne quand nous marchons avec Jésus.

Mais saint Luc signale « une autre foule. » « Une foule considérable accompagnait une femme, » veuve dont le fils unique était mort.

« Jésus fut saisi de Pitié pour elle et lui dit : « Ne pleure pas. » Il s’avança et toucha la civière ; les porteurs s’arrêtèrent. »

 

En la voyant, le Seigneur fut saisi de pitié pour elle, et lui dit : « Ne pleure pas. » Il s’avança et toucha la civière ; les porteurs s’arrêtèrent, et Jésus dit : « Jeune homme, je te l’ordonne, lève-toi. »

Alors le mort se redressa, s’assit et se mit à parler. Et Jésus le rendit à sa mère.

Cette foule n’est pas heureuse car la mort est là. « Jésus fut saisi de Pitié pour elle. » Il est venu vaincre la mort.

Face à cette femme dans le deuil, à cette foule qui se lamente, Jésus est saisi de Pitié. Il est touché dans son cœur, il va réagir en remettant debout le garçon.

« Jeune homme, je te l’ordonne : lève-toi, » ! Mets-toi debout.

Toute la foule est retournée, ils venaient en pleurant, ils font partie désormais d’une foule autour de Jésus qui a redonné la vie.

Le peuple de Dieu en marche avec Jésus dans la Foi, la charité et dans l’espérance peut chanter : « Il est grand le mystère de la Foi. »

 

La crainte s’empara de tous, et ils rendaient gloire à Dieu : « Un grand prophète s’est levé parmi nous, et Dieu a visité son peuple. »

Et cette parole se répandit dans toute la Judée et dans les pays voisins.

Jésus prend sur Lui toutes les réalités de misères, de souffrances et de mort qui sont dans le monde.

Il nous sauve par sa Passion et sa Résurrection. Cette victoire de l’Amour est célébrée le soir de la veillée Pascale.

Un feu de joie brille la nuit de Pâque, dans la nuit du monde et la nuit de nos cœurs.

Dans l’épreuve de notre vie nous faisons plus d’actes de Foi : « je crois dans l’Amour infini de Dieu. »

C’est ainsi que nous vivons de Jésus ressuscité dans la tempête qui n’est jamais loin. La nuit est là, il fait froid nous entrons dans une grande patience, une grande humilité, Jésus est vivant, « de qui aurais-je peur. »Dans la nuit du monde qui est aussi la nuit de nos cœurs, nous sommes avec Jésus.

Nous demandons la Grâce que chaque jour nous recevions la Parole de Dieu comme une Lumière qui oriente notre vie et que nous soyons transformés par l’Amour de Jésus.

 

Oraison du milieu du jour (Office de Tierce).

Dieu qui a répandu Ton Esprit Saint sur les Apôtres, envoie-nous ce même Esprit d'Amour pour que nous témoignions de Toi devant les hommes.

Par Jésus, Le Christ, Notre Seigneur. Amen.

 

Parole de Dieu : (1 Jn 3, 17-18)… (Office de Tierce).

Celui qui a de quoi vivre en ce monde, s’il voit son frère dans le besoin sans se laisser attendrir, comment l’Amour de Dieu pourrait-il demeurer en lui ?

Mes enfants, nous devons Aimer : non pas avec des paroles et des discours, mais avec des actes et en vérité.

Date de dernière mise à jour : 05/07/2021

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