Eucharistie du Mardi 09 Octobre 2012 : Mardi de la 27ème semaine du Temps Ordinaire. L’Eglise fait mémoire de la Fête de Saint Jean Léonardi.

Eucharistie du Mardi 09 Octobre 2012 : Mardi de la 27ème semaine du Temps Ordinaire. L’Eglise fait mémoire de la Fête de Saint Jean Léonardi, Fondateur des Clercs de la Mère de Dieu († 1609).

 

Textes du jour (1ère lecture, Psaume, Evangile) :

Lettre de saint Paul Apôtre aux Galates 1,13-24… Psaume 139(138),1-2.3b.13-14ab.14cd-15… Évangile de Jésus-Christ selon saint Luc 10,38-42.

Commentaire de Odon de Cantorbéry (?-1200), Moine Bénédictin.

Autre commentaire de l’Abbé Josep RIBOT i Margarit (Tarragona, Espagne).

Autre commentaire de la Paroisse de la Vallée de L’Aisne.

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Mardi 09 Octobre 2012 : Fête de Saint Jean Léonardi, Fondateur des Clercs de la Mère de Dieu († 1609).

Pour voir sa vie et en découvrir davantage sur lui, aller dans le menu déroulant à « Vie des Saints » ou sur le lien suivant :

Saint Jean Léonardi.

 

LITURGIE DE LA PAROLE.

Lettre de saint Paul Apôtre aux Galates 1,13-24.
Frères, vous avez certainement entendu parler de l'activité que j'avais dans le judaïsme : je menais une persécution effrénée contre l'Église de Dieu, et je cherchais à la détruire.
J'allais plus loin dans le judaïsme que la plupart des gens de mon peuple qui avaient mon âge, et, plus que les autres, je défendais avec une ardeur jalouse les traditions de mes pères.
Mais Dieu m'avait mis à part dès le sein de ma mère, dans sa grâce il m'avait appelé,
et, un jour, il a trouvé bon de mettre en moi la révélation de son Fils, pour que moi, je l'annonce parmi les nations païennes. Aussitôt, sans prendre l'avis de personne,
sans même monter à Jérusalem pour y rencontrer ceux qui étaient Apôtres avant moi, je suis parti pour l'Arabie ; de là, je suis revenu à Damas.
Puis, au bout de trois ans, je suis monté à Jérusalem pour faire la connaissance de Pierre, et je suis resté quinze jours avec lui.
Je n'ai vu aucun des autres Apôtres sauf Jacques, le frère du Seigneur.
En écrivant cela, je ne mens pas, je vous le déclare devant Dieu.
Ensuite, je me suis rendu dans les régions de Syrie et de Cilicie.
Mais pour les Églises du Christ qui sont en Judée, mon visage restait inconnu ;
elles avaient simplement entendu dire ceci : « L'homme qui nous persécutait naguère annonce aujourd'hui la foi qu'il cherchait alors à détruire. »
Et ces Églises rendaient gloire à Dieu à mon sujet.

 

Psaume 139(138),1-2.3b.13-14ab.14cd-15.
Tu me scrutes, Seigneur, et tu sais !
Tu sais quand je m'assois, quand je me lève ;
de très loin, tu pénètres mes pensées.
Tous mes chemins te sont familiers.

C'est toi qui as créé mes reins,
qui m'as tissé dans le sein de ma mère.
Je reconnais devant toi le prodige,
l'être étonnant que je suis.

Étonnantes sont tes œuvres,
toute mon âme le sait.
Mes os n'étaient pas cachés pour toi
quand j'étais façonné dans le secret,
modelé aux entrailles de la terre.

 

Évangile de Jésus-Christ selon saint Luc 10,38-42.
Alors qu'il était en route avec ses disciples, Jésus entra dans un village. Une femme appelée Marthe le reçut dans sa maison.
Elle avait une sœur nommée Marie qui, se tenant assise aux pieds du Seigneur, écoutait sa parole.
Marthe était accaparée par les multiples occupations du service. Elle intervint et dit : « Seigneur, cela ne te fait rien ? Ma sœur me laisse seule à faire le service. Dis-lui donc de m'aider. »
Le Seigneur lui répondit : « Marthe, Marthe, tu t'inquiètes et tu t'agites pour bien des choses.
Une seule est nécessaire. Marie a choisi la meilleure part : elle ne lui sera pas enlevée. »

 

Commentaire du jour.
Odon de Cantorbéry (?-1200), Moine Bénédictin.
Sermon pour la fête de l'Assomption. (trad. J. Leclercq, Duculot-Lethielleux 1969, p. 267-268).

« Marthe et Marie unies ».

 

Dans l'Évangile, Jésus est décrit comme ayant été accueilli par deux sœurs dont l'une le servait, tandis que l'autre s'adonnait à l'écoute de sa parole. Ceci s'applique à la bienheureuse Vierge Marie.

En ces deux femmes dont parle l'Écriture, il est d'usage de voir le symbole des deux vies dans l'Église : Marthe représentait la vie active, et Marie la vie contemplative.

Marthe peinait aux œuvres de Miséricorde ; Marie se reposait en regardant. L'active se livre à l'Amour du prochain, la Contemplative à l'Amour de Dieu.

Or, Le Christ est Dieu et homme. Et il a été entouré de l'unique Amour de la Bienheureuse Vierge Marie, à la fois quand elle servait son humanité et quand elle était attentive à la Contemplation de sa Divinité...

D'autres servent les membres du Corps du Christ ; la Vierge Marie servait Le Christ en personne..., et non seulement par des actions extérieures, mais par sa propre substance : elle lui a offert l'hospitalité de son sein.

Dans sa petite enfance, elle a aidé la faiblesse de son humanité, le caressant, le baignant, le soignant ; elle l'a porté en Égypte pour fuir la persécution d'Hérode et elle l'a ramené ; enfin, après de multiples services, elle s'est tenue près de lui alors qu'il mourait sur la Croix, et elle a assisté à son ensevelissement... C'est ainsi qu'elle a été Marthe, et qui pourrait l'égaler dans le service ?

Dans la Contemplation aussi, dans la part de Marie, elle est supérieure à tous. En vérité, quelle contemplative ne devait pas être celle qui avait porté en elle la Divinité même, unie à sa chair en la personne du Fils de Dieu !

Puis elle l'a écouté, conversé avec lui, joui de lui, l'a contemplé. « Dans Le Christ sont cachés tous les trésors de la Sagesse et de la Connaissance » (Col 2,3)...

Telle a été Marie Contemplative, elle qui, dans Le Fils unique de Dieu qu'elle avait engendré de sa chair, Contemplait la Gloire de toute la Trinité.

 

Autre commentaire de ce jour.

Abbé Josep RIBOT i Margarit (Tarragona, Espagne).

« Marthe, Marthe, tu t'inquiètes et tu t'agites pour bien des choses. Une seule est nécessaire ».

 

Aujourd'hui, comme chaque jour, tu peux apprendre de l'Évangile. Jésus, invité au foyer de Béthanie, nous donne une leçon d'humanité: Lui, qui aimait les autres, se laisse aimer, puisque les deux choses sont importantes.

Rejeter les preuves d'affection, de Dieu et des autres, serait un grave erreur, comportant des conséquences néfastes pour la sainteté.
Marie ou Marthe? Mais… Pourquoi confronter ceux qui s'aimaient tant, et qui aimaient tant Dieu?

Jésus aimait Marthe et Marie, et son frère Lazare, et nous aime tous et chacun.
Sur le chemin de la sainteté, il n'y a pas deux âmes identiques. Tous et chacun tentons d'aimer Dieu, mais avec notre propre style et personnalité, sans imiter qui que ce soit.

Notre modèle est Le Christ et la Vierge. La façon d'Aimer Dieu des autres te dérange? Essaie d'apprendre de leur piété personnelle.
«Seigneur, cela ne te fait rien? Ma soeur me laisse seule à faire le service. Dis-lui donc de m'aider» (Lc 10,40).

Servir les autres, par Amour pour Dieu, est un honneur, et non une charge. Nous servons, avec joie, comme la Vierge à sa cousine Sainte Elizabeth ou lors des noces de Cana, ou comme Jésus, au lavage de pieds de la Dernière Cène?
«Marthe, Marthe, tu t'inquiètes et tu t'agites pour bien des choses. Une seule est nécessaire» (Lc 10,41-42).

Ne perdons pas la Paix, ni la bonne humeur. Et pour ce faire, tâchons de prendre soin de la présence de Dieu.

«Sachez-le bien: il y a quelque chose de saint, de divin, caché dans les situations quotidiennes, que chacun de nous devons découvrir (…); ou nous savons trouver le Seigneur dans notre vie ordinaire, ou nous ne le trouverons jamais» (Saint Josemaría).
«Marie a choisi la meilleure part: elle ne lui sera pas enlevée» (Lc 10,42).

Dieu veut notre Bonheur. Que notre Mère du Ciel nous aide à trouver la Joie du don de nous-même.

 

Autre commentaire de la Paroisse de la Vallée de L’Aisne.

http://vallee-aisne60.cef.fr/Mardi-de-la-27eme-semaine-annee-paire.html#evenement3491.

« Marthe ! Tu t’inquiètes et tu t’agites pour bien des choses ! »

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« Pendant qu’ils étaient en route, Jésus entra dans un village, et une femme nommée Marthe le reçut. Sa sœur, appelée Marie, s’était assise aux pieds du Seigneur et écoutait sa parole. »

Dans notre vie aussi il y a des temps d’agitation ! Marthe et Marie sont complémentaires, Jésus souligne l’agitation de Marthe : « Tu t’inquiètes et tu t’agites pour bien des choses ! » Cette difficulté peut aussi se retrouver dans l’apostolat, nous nous donnons l’illusion d’agir, mais en fait, nous sommes des « agités. »

Pour ne pas manquer de discernement, il nous faut être dépouillé de nous même. Suivre pauvrement Le Christ pauvre.

Jésus disait : « Je fais ce que Le Père me demande, tout ce que Le Père fait, je le fais ». Jésus est vraiment dans cette dépendance, cette Pauvreté est sa Joie. Obéir, c’est dépendre de quelqu’un d’autre.

Nous trouvons beaucoup de raisons pour ne pas obéir. Jésus trouvait sa Joie et son Bonheur dans cette soumission au Père.

 

« Marthe, qui s’affairait à beaucoup de tâches, survint et dit : Seigneur, tu ne te soucies pas de ce que ma sœur me laisse faire le travail toute seule ? Dis–lui donc de m’aider. »

Dans l’agitation, c’est comme si nous avions à « défendre » les intérêts et l’honneur de Dieu ! En fait, notre manque de pauvreté empêche Dieu d’agir.

Dieu fait son « travail de Dieu » avec le pauvre qui travaille pauvrement. « Marie a choisi la meilleure part, » celle de l’écoute de la Parole de Dieu.

Ce n’est pas rien de recevoir Jésus dans sa maison, il nous faut toujours préparer sa venue, Il vient « à notre table », il s’invite, « Pain de Vie » nous préparons notre cœur pour Lui, par la Prière pour le rencontrer.

Préparer notre cœur pour Celui que nous allons rencontrer n’est pas facile si notre cœur est plein de lui-même.

 

« Le Seigneur lui répondit : Marthe, Marthe, tu t’inquiètes et tu t’agites pour beaucoup de choses. Une seule est nécessaire. Marie a choisi la bonne part : elle ne lui sera pas retirée. Marie, vide d’elle-même, dans un état de grande pauvreté est celle qui aime, face à l’aimé : « Bienheureux, vous les pauvres, le Royaume de Dieu est à vous ».

Le Royaume de Dieu c’est cet Amour de Dieu. C’est dans cette pauvreté que nous sommes désappropriés de nous-mêmes.

Se trouver près de l’Aimé, c’est se taire et écouter. Marie attend Jésus, Il est son bien-aimé. Elle n’est pas sans penser qu’il aura faim et soif, que quelque chose est à préparer pour lui ! Mais Jésus reçoit d’abord notre cœur, Marie est là, si belle dans son attente, « elle a choisi la meilleure place. »

Comme c’est difficile de se mettre à l’école des pauvres. Nous voulons bâtir la communauté Chrétienne à partir des pauvres. Nous mettre à l’école des pauvres est exigeant, c’est comprendre que Jésus a fait ce choix.

Nous demandons à Jésus la Grâce d’être désappropriés de nous-mêmes, désireux de rencontrer Dieu dans son Amour.

 

Oraison de l’aube (Office des Lectures).

Dieu puissant, de qui vient tout don parfait, enracine en nos cœurs l'Amour de ton Nom ; resserre nos liens avec Toi, pour développer ce qui est bon en nous veille sur nous avec sollicitude pour protéger ce que tu as fait grandir.

 

Parole de Dieu : (1 Jn 4, 14-15)… (Office des Laudes).

Nous qui avons vu, nous attestons que Le Père a envoyé Son Fils comme Sauveur du monde. Celui qui proclame que Jésus est Le Fils de Dieu, Dieu demeure en lui, et lui en Dieu.

Date de dernière mise à jour : 05/07/2021

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