Eucharistie du Mercredi 14 Novembre 2012 : Mercredi de la 32ème semaine du Temps Ordinaire.
Fête de Saint Laurent, abbé de Glendalough, et Archevêque de Dublin († 1180).
Textes du jour (1ère lecture, Psaume, Evangile) :
Lettre de saint Paul Apôtre à Tite 3,1-7… Psaume 23(22),1-2a.2b-3.4.5.6… Évangile de Jésus-Christ selon saint Luc 17,11-19.
Commentaire de Saint Bruno de Segni (v. 1045-1123), Évêque.
Commentaire personnel sur L’Évangile de ce jour.
Autre commentaire de l’Abbé Conrad J. MARTÍ i Martí OFM (Valldoreix, Barcelona, Espagne).
Autre commentaire de la Paroisse de la Vallée de L’Aisne.
Mercredi 14 Novembre 2012 : Fête de Saint Laurent, abbé de Glendalough, et Archevêque de Dublin († 1180).
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Saint Laurent, abbé de Glendalough, et Archevêque de Dublin.
LITURGIE DE LA PAROLE.
Lettre de saint Paul Apôtre à Tite 3,1-7.
Fils bien-aimé, rappelle à tous qu'ils doivent être soumis aux gouvernants et aux autorités, qu'ils doivent leur obéir et être prêts à faire tout ce qui est bien;
qu'ils n'insultent personne, ne soient pas batailleurs, mais pleins de sérénité, faisant preuve d'une douceur constante à l'égard de tous les hommes.
Car nous aussi, autrefois, nous étions insensés, révoltés, égarés, esclaves de toutes sortes de désirs et de plaisirs ; nous vivions dans la méchanceté et les rivalités, nous étions odieux et remplis de haine les uns pour les autres.
Mais lorsque Dieu, notre Sauveur, a manifesté sa bonté et sa tendresse pour les hommes,
il nous a sauvés. Il l'a fait dans sa miséricorde, et non pas à cause d'actes méritoires que nous aurions accomplis par nous-mêmes. Par le bain du baptême, il nous a fait renaître et nous a renouvelés dans l'Esprit Saint.
Cet Esprit, Dieu l'a répandu sur nous avec abondance, par Jésus Christ notre Sauveur ;
ainsi, par sa grâce, nous sommes devenus des justes, et nous possédons dans l'espérance l'héritage de la vie éternelle.
Psaume 23(22),1-2a.2b-3.4.5.6.
Le Seigneur est mon berger :
je ne manque de rien.
Sur des prés d'herbe fraîche,
il me fait reposer.
Il me mène vers les eaux tranquilles
et me fait revivre ;
il me conduit par le juste chemin
pour l'honneur de son nom.
Si je traverse les ravins de la mort,
je ne crains aucun mal,
car tu es avec moi :
ton bâton me guide et me rassure.
Tu prépares la table pour moi
devant mes ennemis ;
tu répands le parfum sur ma tête,
ma coupe est débordante.
Grâce et bonheur m'accompagnent
tous les jours de ma vie ;
j'habiterai la maison du Seigneur
pour la durée de mes jours.
Évangile de Jésus-Christ selon saint Luc 17,11-19.
Jésus, marchant vers Jérusalem, traversait la Samarie et la Galilée.
Comme il entrait dans un village, dix lépreux vinrent à sa rencontre. Ils s'arrêtèrent à distance
et lui crièrent : « Jésus, maître, prends pitié de nous. »
En les voyant, Jésus leur dit : « Allez vous montrer aux prêtres. » En cours de route, ils furent purifiés.
L'un d'eux, voyant qu'il était guéri, revint sur ses pas, en glorifiant Dieu à pleine voix.
Il se jeta la face contre terre aux pieds de Jésus en lui rendant grâce. Or, c'était un Samaritain.
Alors Jésus demanda : « Est-ce que tous les dix n'ont pas été purifiés ? Et les neuf autres, où sont-ils ?
On ne les a pas vus revenir pour rendre gloire à Dieu ; il n'y a que cet étranger ! »
Jésus lui dit : « Relève-toi et va : ta foi t'a sauvé. »
Commentaire du jour.
Saint Bruno de Segni (v. 1045-1123), Évêque.
Commentaire sur l'évangile de Luc, 2, 40 ; PL 165, 428 (trad. Delhougne, Les Pères commentent, p. 450)
Purifiés de la lèpre du péché
« En cours de route, ils furent purifiés. » Il faut que les pécheurs entendent cette parole et fassent l'effort de la comprendre.
Il est facile au Seigneur de remettre les péchés. Souvent, en effet, le pécheur est Pardonné avant de venir trouver le Prêtre.
En réalité, il est guéri à l'instant même où il se repent. En effet, quel que soit le moment où il se convertit, il passe de la mort à la vie...
Qu'il se rappelle cependant de quelle conversion il s'agit. Qu'il écoute ce que dit le Seigneur : « Revenez à moi de tout votre cœur, dans le jeûne, les larmes et le deuil ! Déchirez vos cœurs et non pas vos vêtements » (Jl 2,12s). Toute conversion doit donc s'opérer dans le cœur, au-dedans.
« L'un d'eux, voyant qu'il était guéri, revint sur ses pas, en glorifiant Dieu à pleine voix. »
En réalité, cet homme représente tous ceux qui ont été purifiés dans l'eau du Baptême ou guéris par le Sacrement de Pénitence.
Ils ne suivent plus le démon, mais imitent Le Christ, ils marchent à sa suite en le glorifiant et en lui rendant grâce, et ils n'abandonnent pas son service...
« Jésus lui dit : ' Relève-toi et va ; ta Foi t'a sauvé '. » Grande est donc la puissance de la Foi, car « sans elle, selon la parole de l'apôtre, il est impossible d'être agréable à Dieu » (He 11,6). « Abraham eut Foi en Dieu, et, de ce fait, Dieu estima qu'il était juste » (Rm 4,3).
C'est donc la Foi qui sauve, la Foi qui justifie, la Foi qui guérit l'homme dans son âme et dans son corps.
Commentaire personnel sur L’Évangile de ce jour.
Parce que cet étranger, après avoir imploré l’aide de Dieu, a su reconnaître le miracle fait par Dieu, faire demi-tour en Lui rendant ouvertement Gloire au milieu de tous, s’incliner devant Jésus en totale Adoration, et le remercier de toute son âme (pas seulement en parole), alors son âme a été sauvé et vivra éternellement auprès de Dieu dans son Royaume (sauf, si volontairement, il rejette Dieu par la suite pour retomber encore plus bas...mais s’il a déjà en lui La Grâce de Dieu, L’Humilité d’avoir su revenir en s’inclinant, en Adorant, en Glorifiant Dieu et en le remerciant...alors il a toutes les vertus pour rester sur le chemin de L’Amour de Dieu).
Mais pour les autres qui ont su demander, implorer Dieu de les guérir, et qui une fois leur demande exaucée, oublie aussitôt Dieu, alors c’est la porte ouverte où Satan s’engouffre pour tuer définitivement ces âmes...et ces personnes risquent d’être mortes avant même que leur corps devenu guéri n’expire leur dernier souffle.
Leur corps sera vivant et en bonne santé, leur permettant de se vautrer dans la luxure qu’ils ne pouvaient prétendre auparavant vu leurs états (avec leurs corps ayant la lèpre...et leurs désirs inassouvis depuis si longtemps !!!), mais leur âme pourrira avec cette lèpre bien plus dangereuse, et ils seront des cadavres dont seul les corps pourront bouger…et quand ils expireront, leur âme risquera de les conduire directement dans des souffrances éternelles, en Enfer.
Amour, Humilité, Miséricorde, Compassion, Tendresse, Sacrifices Agréables à Dieu offerts en offrande d’Amour...sachons et désirons vivre cela avec l’aide du Saint Esprit et de La Très Sainte Vierge Marie.
Mais n’oublions jamais de savoir dire Merci à Dieu, de l’Aimer plus que tout, de l’Adorer (et Lui seul, Dieu en trois personnes, Le Père, Le Fils et Le Saint-Esprit, mais L’Unique Dieu) et de Lui rendre Gloire en tout temps et aux yeux de tous.
Autre commentaire de ce jour.
http://evangeli.net/evangile/jour/IV_291.
Abbé Conrad J. MARTÍ i Martí OFM (Valldoreix, Barcelona, Espagne).
« Il se jeta la face contre terre aux pieds de Jésus en lui rendant grâce ».
Aujourd'hui, Jésus passe à coté de nous pour nous faire vivre la scène décrite plus haut d'une façon plus réaliste, en la personne d'un individu marginalisé, comme il en existe tellement dans nos sociétés, qui cherchent les Chrétiens afin de trouver chez eux la Bonté et Amour de Jésus.
A l'époque les lépreux faisaient partie de la classe marginalisée. En effet, les dix lépreux ont accouru à la rencontre de Jésus aux portes de la ville (cf. Lc 17,12) car ils ne pouvaient pas rentrer dans les villes et ne pouvaient s'approcher des gens non plus («ils s'arrêtèrent à distance»).
Avec un peu d'imagination, chacun d'entre nous peut reproduire l'image des marginalisés de notre société qui portent des étiquettes comme nous tous: immigrants, drogués, délinquants, malades du Sida, pauvres… Jésus veut les réhabiliter, guérir leurs souffrances, résoudre leurs problèmes, et Il demande notre coopération de manière gratuite, désintéressée, efficace… par Amour.
De plus, la leçon de Jésus se fait plus présente pour chacun d'entre nous. Nous sommes pécheurs et nous avons besoin du Pardon, nous sommes des pauvres qui attendent tout de Lui. Serions-nous capables de dire comme les lépreux «Jésus, maître, prends pitié de nous» (cf. Lc 17,13)?
Savons-nous avoir recours à Jésus dans une Prière profonde et confiante?
Imitons-nous le lépreux qui est guéri et qui revient pour dire merci? En effet, il n'y en a qu'un seul «l'un d'eux, voyant qu'il était guéri, revint sur ses pas, en glorifiant Dieu à pleine voix» (Lc 17,15).
Jésus plaint les neufs autres: «Est-ce que tous les dix n'ont pas été purifiés? Et les neuf autres, où sont-ils?» (Lc 17,17).
Saint Augustin nous laisse le commentaire suivant: «‘Grâce à Dieu’: il n'y a rien qu'on puisse dire d'une manière aussi brève (…) ni faire de plus utile que ces mots».
Pourtant, comment rendons-nous grâce à Jésus pour le don de la vie, la nôtre et celle de nos proches; la grâce de la Foi; la Sainte Eucharistie; le Pardon de nos péchés…?
Ne nous arrive-t-il pas parfois de ne pas rendre grâce pour l'Eucharistie, même si nous la prenons régulièrement?
Nous ne devons pas en douter, l'Eucharistie est la meilleure expérience de notre vie de tous les jours.
Autre commentaire de la Paroisse de la Vallée de L’Aisne.
http://vallee-aisne60.cef.fr/Mercredi-de-la-trente-deuxieme-semaine-paire.html#evenement3534.
« Jésus, Maître, aie pitié de nous. »
« Et il advint, comme Jésus faisait route vers Jérusalem, qu’il passa aux confins de la Samarie et de la Galilée. »
A son entrée dans un village, dix lépreux vinrent à sa rencontre et s’arrêtèrent à distance ;
« Dix lépreux ! C’est le nombre de personnes permettant à la synagogue de s’établir. » Dix lépreux," c’est notre histoire car la lèpre signifie symboliquement notre péché.
Jésus avance vers Jérusalem, le lieu où il sera Crucifié et glorifié pour sauver toute l’humanité.
« Nous aussi, dit l’apôtre, nous étions insensés, révoltés, égarés, esclaves de toutes sortes de désirs et de plaisirs ; nous vivions dans la méchanceté et les rivalités, nous étions odieux et remplis de haine les uns pour les autres. »
Le cri de l’humanité vers Jésus est toujours le même : « Jésus, maître, prends pitié de nous ! » Jésus leur dit : « Allez vous montrer aux Prêtres. »
Et il advint, comme ils y allaient, qu’ils furent purifiés. L’envoi de Jésus aux Prêtres profile déjà le mystère de l’Église.
« En cours de route, il furent purifiés. L’un d’eux voyant qu’il était guéri revint sur ses pas en glorifiant Dieu à pleine voix. »
Un homme revient vers Jésus, il se jette la face contre terre aux pieds de Jésus ! L’Adoration est la réponse de l’humanité qui s’en remet à Dieu.
C’est la puissance de Salut opérée en Jésus Christ qui est ainsi manifestée.
« Par le bain du Baptême, Dieu nous a fait renaître et nous a renouvelés dans L’Esprit Saint. Cet Esprit, il l’a répandu sur nous avec surabondance, par Jésus Christ notre Sauveur ; ainsi par sa grâce, nous sommes devenus des justes et nous possédons dans l’espérance l’héritage de la vie éternelle. »
Jésus dit à cet homme : « Relève-toi, va ; ta foi t’a sauvé. »
« Prenant la parole, Jésus dit : « Est-ce que les dix n’ont pas été purifiés ? Les neuf autres, où sont-ils ?
Il ne s’est trouvé, pour revenir rendre gloire à Dieu, que cet étranger ! »
Nous aussi, nous attendons de Jésus la victoire de la Résurrection dans notre vie : « Relève-toi. »
Remets-toi debout, « Sois ressuscité », « va, ta Foi t’a sauvé. »
La guérison de la lèpre signifie maintenant le Salut opéré par Jésus. L’Église en marche vers Jérusalem traverse les épreuves de la vie d’une manière aussi déterminée, avec Jésus.
Notre histoire est l’histoire de l’humanité sauvée par Jésus.
Demeurant dans cette Foi, nous reconnaissons que c’est difficile pour nous de revenir pour dire merci !
A Jérusalem, Jésus a dû la boire la coupe de Malédiction, il l’a transformée en coupe de Bénédiction.
C’est le Mystère Eucharistique, le Corps brisé de Jésus sur la Croix pour nous. Désormais, « Grâce et Bonheur me suivront tous les jours de ma vie. »
Nous demandons la Grâce, à la suite de Jésus, de marcher vers Jérusalem. Le Seigneur sera toujours avec nous.
Oraison de l’aube (Office des Lectures).
Dieu éternel et tout-puissant, toi que nous pouvons déjà appeler Notre Père, fais grandir en nos cœurs l'esprit filial, afin que nous soyons capables d'entrer un jour dans l'héritage qui nous est promis.
Parole de Dieu : (Dt 4, 39-40a)… (Office des Laudes).
Sache donc aujourd’hui, et médite cela dans ton cœur : le Seigneur est Dieu, là-haut dans le Ciel comme ici-bas sur la Terre, et il n’y en a pas d’autre.
Tu garderas tous les jours les Commandements et les ordres du Seigneur que je te donne aujourd’hui.