- Accueil
- Archives Eucharisties
- ANNÉE 2012
- JUIN 2012
- Eucharistie du Vendredi 15 Juin 2012 : L’Eglise Fête la Solennité du Sacré-Cœur de Jésus.
Eucharistie du Vendredi 15 Juin 2012 : L’Eglise Fête la Solennité du Sacré-Cœur de Jésus.
Eucharistie du Vendredi 15 Juin 2012 : L’Eglise Fête la Solennité du Sacré-Cœur de Jésus.
Photo : Fresque du Sacré-Cœur de Jésus transpercé devant Ste Marguerite Marie Alacoque en Prière d’Adoration à Paray-le-Monial.
Textes du jour (1ère lecture, Psaume, 2ème lecture, Evangile) :
Livre d'Osée 11,1.3-4.8c-9… Livre d'Isaïe 12,2-3.4bcd.5-6… Lettre de saint Paul Apôtre aux Éphésiens 3,8-12.14-19… Évangile de Jésus-Christ selon saint Jean 19,31-37.
Commentaire de Saint Colomban (563-615), moine, fondateur de monastères.
L'ARBRE DE VIE, par SAINT BONAVENTURE : « En toi est la source de vie ».
Commentaire de Saint Bonaventure (1221-1274), Franciscain, Docteur de l'Église.
Chant, Hymne, Antienne, Oraison.
Commentaires personnels.
Vendredi 15 Juin 2012 : Fête de la Solennité du Sacré-Cœur de Jésus.
Fille d'un notaire royal, Marguerite-Marie Alacoque est orpheline à 9 ans. En 1671 elle entre au couvent de la Visitation de Paray-le-Monial. Elle fait profession le 6 novembre 1672 et devient aide-infirmière de la communauté.
Or, voici que le 27 décembre 1673, comme elle est en Adoration devant Le Saint-Sacrement, Jésus l'invite à prendre sur Son Cœur la place de St Jean à la Cène.
D'autres visions (1673-1675) affermissent Marguerite-Marie dans l'amour du Cœur de Jésus et dans la résolution de propager son culte, notamment sous la forme de la communion le premier vendredi du mois.
Elle a sa première apparition en 1672 : "Sois prête à me recevoir" lui dit Le Christ.
Plusieurs suivront jusqu'en 1677.
Le 27 décembre 1673 :
Le Christ lui montre Son Cœur rayonnant comme un soleil, portant la trace du coup de lance, la couronne d'épines et dominé par une Croix.
En 1674, pendant sa deuxième grande apparition, il lui demande :
" Tu communieras […] tous les premiers vendredis de chaque mois. Et, toutes les nuits du jeudi au vendredi je te ferai participer à cette mortelle tristesse que j'ai bien voulu sentir au jardin des Olives […] Et, pour m'accompagner […] tu te lèveras entre onze heures et minuit pour te prosterner pendant une heure avec moi "(L’Heure Sainte qui consistait à Prier, étendue par terre, le visage contre le sol depuis onze heures du soir jusqu'à minuit, afin de partager la tristesse mortelle qu'Il avait supportée, quand abandonné par Ses Apôtres dans Son Agonie, et à recevoir le lendemain la Communion).
La plus célèbre des apparitions est celle de juin 1675 : le Christ lui dit :
« Voilà ce Cœur qui a tant aimé les hommes, qu'il n'a rien épargné jusqu'à s'épuiser et se consommer pour leur témoigner son amour ; et pour reconnaissance, je ne reçois de la plupart que des ingratitudes, par leurs irrévérences et leurs sacrilèges, et par les froideurs et les mépris […] Mais ce qui m'est encore le plus sensible est que ce sont des coeurs qui me sont consacrés qui en usent ainsi.»
Toujours au cours de cette apparition il lui demande qu'elle instaure la Fête du Sacré-Cœur....
Au début elle passe pour possédée, mais heureusement, elle est soutenue par son confesseur, le père Claude de La Colombière.
Peu à peu la communauté accepte et vénère le Sacré Coeur (Cœur souffrant entouré de flammes et d’une couronne d’épines).
Le culte du Sacré Coeur, grâce à elle, va se développer.
Malgré une publication en 1673 de sainte Marguerite et de la "Retraite spirituelle" du Père Claude de La Colombière en 1684, le culte a du mal à se développer. En effet les Jansénistes y sont hostiles.
En 1702 le Pape Clément XI permet aux religieuses des monastères de la Visitation de se Consacrer au Sacré-Cœur.
En 1765 le Pape Clément XIII institue la Solennité du Sacré-Cœur et autorise la Fête du Sacré-Cœur en Pologne.
Au 19ème siècle Soeur Marie du Divin Coeur (supérieure du couvent de la congrégation du Bon Pasteur de Porto au Portugal) demande au Pape Léon XIII qu'il Consacre le monde entier au Sacré-Cœur de Jésus.
C e n'est qu'en 1856 que le Pape Pie IX la généralisera à toute la Terre.
Le 18 janvier 1872 Le Cardinal Guilbert, Archevêque de Paris approuve le voeu de M.Legentil de construire une église à Paris. (il s'agit de celle de Montmartre).
La France est Consacrée au Sacré-Cœur en 1873.
La tradition du Sacré-Cœur trouve son origine avec l'apôtre saint Jean, qui a reposé sa tête sur le cœur de Jésus durant la Cène (Évangile selon st Jean 13,23) et a vu le Cœur transpercé de Jésus lors de la Passion (Évangile selon st Jean 19,34-37). Par la suite, de nombreux saints ont parlé du Cœur du Christ, tels sainte Catherine de Sienne, sainte Gertrude de Helfta, saint François de Sales, des Chartreux ...
Dans l'encyclique Haurietis Aquas in Gaudio, véritable référence pour la compréhension de la spiritualité du Sacré-Cœur, Pie XII définit le mystère du cœur de Jésus comme le mystère de l'amour miséricordieux du Christ et de la Trinité tout entière, Père, Fils et Saint Esprit, envers l'humanité.
Le mois de juin lui est consacré, mois pendant lequel a lieu la Fête du Sacré-Cœur qui est célébrée dans toute l'Église catholique romaine depuis 1856. Cette solennité est célébrée 19 jours après le dimanche de Pentecôte, soit un vendredi.
En effet, en juin 1675, Jésus s'adresse à Marguerite-Marie Alacoque en ces termes :
" Voilà ce Cœur qui a tant aimé les hommes, qu'il n'a rien épargné, jusqu'à s'épuiser et se consommer, pour leur témoigner son amour.
Je te demande que le premier vendredi d'après l'octave du Saint-Sacrement soit dédié à une Fête particulière pour honorer Mon Cœur, en communiant ce jour là, et en lui faisant réparation d'honneur par une amende honorable, pour réparer les indignités qu'il a reçues pendant le temps qu'il a été exposé sur les autels.
Je te promets aussi que Mon Cœur se dilatera, pour répandre avec abondance les influences de Son Divin Amour sur ceux qui lui rendront cet honneur, et qui procureront qu'il lui soit rendu....
Promesses de N.-S. Jésus-Christ à sainte Marguerite-Marie Alacoque.
En faveur des personne dévouées à Mon Divin Cœur.
Je leur donnerai toutes les grâces nécessaires dans leur état.
Je mettrai la paix dans leurs familles.
Je les consolerai dans toutes leurs peines.
Je serai leur refuge assuré pendant la vie, et surtout à la mort.
Je répandrai d'abondantes Bénédictions sur toutes leurs entreprises.
Les pécheurs trouveront dans Mon Cœur la source et l'océan infini de la Miséricorde.
Les âmes tièdes deviendront ferventes.
Les âmes ferventes s'élèveront rapidement à une grande perfection.
Je bénirai les maisons où l'image de Mon Sacré-Cœur sera exposée et honorée.
Je donnerai aux Prêtres le talent de toucher les coeurs les plus endurcis.
Les personnes qui propageront cette dévotion auront leur nom inscrit dans Mon Cœur et il n'en sera jamais effacé.
Je te promets dans l'excessive Miséricorde de Mon Cœur, que son Amour tout-puissant accordera à tous ceux qui communieront neuf premiers vendredis du mois de suite la grâce de la pénitence finale, ne mourant point dans ma disgrâce et sans recevoir leurs Sacrements, Mon Divin Cœur se rendant leur asile assuré au dernier moment.
Prières au Sacré-Cœur de Jésus.
Première Consécration au Sacré-Coeur de Jésus
Composée par Sainte Marguerite-Marie Alacoque.
Je, N..., me donne et Consacre au Sacré-Coeur de Notre Seigneur Jésus-Christ, ma personne et ma vie, mes actions, peines et souffrances, pour ne plus vouloir me servir d'aucune partie de mon être que pour L'Honorer, L'Aimer et Le Glorifier.
C'est ici ma volonté irrévocable que d'être toute à Lui et faire tout pour Son Amour, en renonçant de tout mon coeur à ce qui pourrait lui déplaire.
Je vous prends donc, ô Sacré-Cœur, pour l'unique objet de mon amour, le protecteur de ma Vie, l'assurance de mon Salut, le remède de ma fragilité et de mon inconstance, le réparateur de tous les défauts de ma vie et mon asile assuré à l'heure de ma mort.
Soyez donc, ô Cœur de bonté, ma justification envers Dieu Le Père, en détournant de moi les traits de sa juste Colère.
O Cœur d'amour, je mets toute ma confiance en vous, car je crains tout de ma malice et de ma faiblesse, mais j'espère tout de votre Bonté.
Consommez donc en moi tout ce qui peut vous déplaire ou résister! Que votre pur Amour vous imprime si avant dans mon coeur que jamais je ne puisse vous oublier, ni être séparée de vous, que je conjure, par toutes vos bontés, que mon nom soit écrit en vous, puisque je veux faire consister tout mon Bonheur et toute ma gloire à vivre et à mourir en qualité de votre esclave.
Neuvaine de Confiance au Sacré-Cœur de Jésus.
Ô Seigneur Jésus-Christ, je confie cette intention à Ton très Sacré-Cœur (ici, faire sa demande).
Regarde-moi seulement, et fais de que Ton Cœur T’inspire.
Que Ton Sacré-Cœur décide.
Je compte sur Lui. J’ai confiance en Lui.
Je me jette dans Sa Miséricorde.
Seigneur Jésus, Tu ne me décevras pas.
Sacré-Cœur de Jésus, j’ai Confiance en Toi.
Sacré-Cœur de Jésus, je crois en Ton Amour pour moi.
Sacré-Cœur de Jésus, que Ton Règne vienne.
Ô Sacré-Cœur de Jésus, j’ai demandé beaucoup de Grâces, mais j’implore ardemment celle-ci.
Prends-la, place la dans Ton Sacré-Cœur.
Quand Le Père éternel la verra, couverte de Ton Précieux Sang, Il ne la refusera pas.
Ce ne sera plus ma Prière, mais la Tienne, ô Jésus.
Ô Sacré-Cœur de Jésus, je place ma confiance en Toi. Que je ne ois jamais confondu. Amen.
Prière de sainte Mechtilde (1241-1298)
O très doux Cœur de Jésus, mélodieux instrument de La Sainte Trinité, je vous salue.
O Cœur très aimant, précieux trésor où sont renfermées toutes les richesses des cieux, je vous salue ! Mille et mille fois je bénis et révère votre Bonté, parce que vous êtes la source de toute Grâce et de toute Miséricorde.
O Divin Cœur de Jésus, soyez béni ! C'est de vous qu'ont jailli et que jailliront les Dons du Ciel dans ces âmes pures et saintes que si souvent vous avez arrosées et enivrées de vos délices.
O Cœur de Jésus, Cœur si digne d'être Aimé, je veux ensevelir dans les profondeurs de votre Miséricorde le lourd fardeau de mes négligences et de mes iniquités ! Je veux offrir mes travaux, mes angoisses et mes misères ; je vous recommande ma vie et la fin de mes jours.
O Cœur de Jésus, si suave, si doux et parfaitement aimable, offrez-vous comme une victime d'agréable odeur, en holocauste de suavité, sur l'autel d'or de notre Réconciliation ; et tirez de votre plénitude de quoi suppléer à l'insuffisance de nos actes réparateurs.
Et vous, Trinité adorable, je vous loue, je vous glorifie et je vous bénis pour toutes les prérogatives dont vous avez comblé Le très Saint Cœur de Jésus ; je vous l'offre respectueusement avec toutes ses excellences, et je vous supplie de Réparer tout le mal que j'ai commis, tout le bien que j'ai négligé de faire.
Jésus, mon Dieu, je vous aime par-dessus tout. Amen.
Prière de sainte Marguerite-Marie Alacoque (1647-1690)
O très amoureux Cœur de mon unique Amour Jésus, ne pouvant vous Aimer, Honorer et Glorifier selon l'étendue du désir que vous m'en donnez, j'invite le Ciel et la Terre de le faire pour moi ; et je m'unis à ces ardents séraphins pour vous Aimer.
O Cœur tout brûlant d'Amour, que n'enflammez-vous le Ciel et la Terre de vos plus pures flammes pour en consommer tout ce qu'ils enserrent, afin que toutes les créatures ne respirent que votre Amour !
Changez-moi tout en Cœur pour vous Aimer, en me consommant dans vos plus vives ardeurs. O Feu Divin, ô Flammes toutes pures du Cœur de mon unique Amour Jésus, Brûlez-moi sans pitié, Consommez-moi sans résistance !
O Amour du Ciel et de la Terre, venez, venez tout dans mon cœur pour me réduire en cendres ! O Feu dévorant de La Divinité, venez, venez fondre sur moi !
Brûlez-moi, Consommez-moi au milieu de vos plus vives Flammes, qui font vivre ceux qui y meurent. Ainsi soit-il !
Livre d'Osée 11,1.3-4.8c-9.
Parole du Seigneur. J'ai aimé Israël dès son enfance, et, pour le faire sortir d'Egypte, j'ai appelé mon fils.
C'est moi qui lui apprenais à marcher, en le soutenant de mes bras, et il n'a pas compris que je venais à son secours.
Je le guidais avec humanité, par des liens de tendresse ; je le traitais comme un nourrisson qu'on soulève tout contre sa joue ; je me penchais vers lui pour le faire manger. Mais ils ont refusé de revenir à moi : vais-je les livrer au châtiment ?
Non ! Mon cœur se retourne contre moi, et le regret me consume.
Je n'agirai pas selon l'ardeur de ma colère, je ne détruirai plus Israël, car je suis Dieu, et non pas homme : au milieu de vous je suis le Dieu saint, et je ne viens pas pour exterminer.
Livre d'Isaïe 12,2-3.4bcd.5-6.
Voici le Dieu qui me sauve :
j'ai confiance ; je n'ai plus de crainte,
Ma force et mon chant, c'est le Seigneur ;
il est pour moi le salut.
Ivres de joie, vous puiserez les eaux aux sources du salut.
Rendez grâce au Seigneur, proclamez son nom,
Annoncez parmi les peuples ses hauts faits !
Redites-le : « Sublime est son nom ! »
Jouez pour le Seigneur !
Car il a fait la merveille connue de toute la terre.
Jubilez, criez de joie, habitants de Sion,
car il est grand au milieu de toi,
le Saint d'Israël !
Lettre de saint Paul Apôtre aux Éphésiens 3,8-12.14-19.
Frères, moi qui suis le dernier de tous les fidèles, j’ai reçu la grâce d’annoncer aux nations païennes la richesse insondable du Christ,
et de mettre en lumière le contenu du mystère tenu caché depuis toujours en Dieu, le créateur de toutes choses ;
ainsi, désormais, les forces invisibles elles-mêmes connaîtront, grâce à l'Église, les multiples aspects de la Sagesse de Dieu.
C'est le projet éternel que Dieu a réalisé dans le Christ Jésus notre Seigneur.
Et c'est notre foi au Christ qui nous donne l'audace d'accéder auprès de Dieu en toute confiance.
C'est pourquoi je tombe à genoux devant le Père,
qui est la source de toute paternité au ciel et sur la terre.
Lui qui est si riche en gloire, qu'il vous donne la puissance par son Esprit, pour rendre fort l'homme intérieur.
Que le Christ habite en vos cœurs par la foi ; restez enracinés dans l'amour, établis dans l'amour.
Ainsi vous serez capables de comprendre avec tous les fidèles quelle est la largeur, la longueur, la hauteur, la profondeur. . .
Vous connaîtrez l'amour du Christ qui surpasse tout ce qu'on peut connaître. Alors vous serez comblés jusqu'à entrer dans la plénitude de Dieu.
Évangile de Jésus-Christ selon saint Jean 19,31-37.
Jésus venait de mourir. Comme c'était le vendredi, il ne fallait pas laisser des corps en croix durant le sabbat (d'autant plus que ce sabbat était le grand jour de la Pâque). Aussi les Juifs demandèrent à Pilate qu'on enlève les corps après leur avoir brisé les jambes.
Des soldats allèrent donc briser les jambes du premier, puis du deuxième des condamnés que l'on avait crucifiés avec Jésus.
Quand ils arrivèrent à celui-ci, voyant qu'il était déjà mort, ils ne lui brisèrent pas les jambes,
mais un des soldats avec sa lance lui perça le côté ; et aussitôt, il en sortit du sang et de l'eau.
Celui qui a vu rend témoignage, afin que vous croyiez vous aussi. (Son témoignage est véridique et le Seigneur sait qu'il dit vrai.)
Tout cela est arrivé afin que cette parole de l'Écriture s'accomplisse : Aucun de ses os ne sera brisé.
Et un autre passage dit encore : Ils lèveront les yeux vers celui qu'ils ont transpercé.
Commentaire du jour.
Saint Colomban (563-615), moine, fondateur de monastères.
Instructions spirituelles, n°13, 2-3 (trad. bréviaire 21ème jeu. rev.).
« Un des soldats...lui perça le côté, et aussitôt, il en sortit du sang et de l'eau ».
Frères, suivons notre appel : nous sommes appelés par la Vie à la source de la vie ; cette source est non seulement source « de l'eau vive » (Jn 4,10), mais de la Vie éternelle, source de Lumière et de clarté.
D'elle en effet viennent toutes choses : Sagesse, Vie et Lumière éternelle... Seigneur, tu es Toi-même cette source qui est toujours et toujours à désirer, et à laquelle il nous est toujours permis et toujours nécessaire de puiser.
« Donne-nous toujours, Seigneur Jésus, cette eau », pour qu'en nous aussi elle devienne source d'eau qui « jaillit pour la vie éternelle » (Jn 4,15.14).
C'est vrai : je te demande beaucoup, qui le nierait ? Mais Toi, Roi de Gloire, tu sais donner de grandes choses, et tu les as promises. Rien de plus grand que Toi, et c'est Toi-même que tu nous donnes, c'est Toi qui t'es donné pour nous.
C'est pourquoi c'est Toi que nous demandons..., car nous ne désirons rien recevoir d'autre que Toi.
Tu es notre tout : notre Vie, notre Lumière et notre Salut, notre Nourriture et notre Boisson, Notre Dieu.
Inspire nos cœurs, je t'en prie, ô Notre Jésus ; par le Souffle de Ton Esprit, blesse nos âmes de Ton Amour, afin que chacun de nous puisse dire en vérité : « Montre-moi celui que mon cœur Aime » (Ct 3,3), car j'ai été blessé de Ton Amour.
Je souhaite que ces blessures soient en moi, Seigneur. Heureuse l'âme que l'Amour blesse de la sorte -- celle qui recherche la source, celle qui boit et qui pourtant ne cesse d'avoir toujours soif tout en buvant, ni de toujours puiser par son désir, ni de toujours boire dans sa soif.
C'est ainsi que toujours elle cherche en Aimant, car elle trouve la guérison dans sa Blessure.
L'ARBRE DE VIE, par SAINT BONAVENTURE : « En toi est la source de vie ».
Considère attentivement, toi qui as été racheté, quel est celui qui, pour toi, est suspendu à La Croix, quelle est sa Grandeur, quelle est sa Sainteté, Lui dont la Mort rend la vie à ceux qui sont morts, lui dont le trépas met en deuil le Ciel et la Terre, et fait se briser les pierres les plus dures.
Pour que, du côté du Christ endormi sur La Croix, surgisse l'Église, et pour que soit accomplie la Parole de l'Écriture : Ils Contempleront celui qu'ils ont transpercé, la Sagesse divine a bien voulu que la lance d'un soldat ouvre et transperce ce côté.
Il en sortit du sang et de l'eau, et c'était le prix de notre Salut qui s'écoulait ainsi.
Jailli de sa Source, c'est-à-dire du plus profond du Cœur du Christ, il donne aux Sacrements de l'Église le pouvoir de conférer la Vie de la Grâce et, à ceux qui ont déjà en eux la Vie du Christ, il donne à boire de cette Eau Vive qui jaillit jusque dans la Vie éternelle.
Debout ! Toi qui es Aimé du Christ, sois donc comme la colombe qui fait son nid sur le bord de l'abîme.
Et là, comme l'oiseau qui a trouvé un nid, ne te relâche pas de ta vigilance ; là, comme la tourterelle, viens cacher les enfants de ton amour chaste, et de cette plaie approche tes lèvres pour puiser de l'Eau à la Source du Sauveur.
C'est là qu'on trouve la Source qui jaillissait au milieu du Paradis et qui, se partageant en quatre bras puis répandue dans les cœurs aimants, arrose et féconde la Terre tout entière.
À cette Source de Vie et de Lumière, accours donc, animé d'un brûlant désir, qui que tu sois, toi qui es donné à Dieu, et de toute ta force, du plus profond de ton cœur, crie vers lui : O beauté ineffable du Dieu Très-Haut, éclat très pur de l'éternelle Lumière, Vie qui communique la vie à tous les vivants, Lumière qui donne son éclat à toute lumière, Toi qui conserves dans leur immuable splendeur et leur diversité les astres qui brillent, depuis la première aurore, devant le Trône de Ta Divinité !
O jaillissement éternel et inaccessible, plein de lumière et de douceur, de cette Source cachée à tous les regards humains !
Profondeur sans fond, hauteur sans limite, grandeur incommensurable et pureté inviolable !
C'est de Toi que coule ce fleuve qui réjouit la Cité de Dieu et c'est grâce à Toi qu'aux accents des acclamations et des actions de grâce, nous pouvons te chanter le cantique de louange, car nous pouvons témoigner, par expérience, qu'en Toi est la Source de la Vie, et que par ta Lumière, nous verrons la Lumière.
Autre commentaire du jour.
Attribué à Saint Bonaventure (1221-1274), Franciscain, Docteur de l'Église.
Méditations sur la Passion du Seigneur.
« Aussitôt, il en sortit du sang et de l'eau ».
Approchons-nous du Cœur du très doux de Notre Seigneur Jésus, et nous exulterons, nous nous réjouirons en Lui.
Qu'il est bon et doux d'habiter en ce Cœur ! C'est le Trésor caché, la Perle précieuse que nous trouvons, ô Jésus, en creusant le champ de Ton Corps (cf Mt 13,44s).
Qui donc rejetterait cette Perle ? Bien au contraire, pour elle je donnerai tous mes biens ; je laisserai en échange toutes mes préoccupations, toutes mes affections.
Tous mes soucis, je les abandonnerai dans Le Cœur de Jésus : Lui me suffira et pourvoira sans faute à ma subsistance.
C'est dans ce Temple, ce Saint des saints, cette Arche d'alliance, que je viendrai Adorer et Louer le Nom du Seigneur. « J'ai trouvé mon Cœur, disait David, pour Prier mon Dieu. » (1Ch 17,25 Vulg.).
Et moi aussi j'ai trouvé Le Cœur de Mon Seigneur et Roi, de mon frère et ami. Ne Prierai-je donc pas ? Oui, je Prierai, car je le dis hardiment, Son Cœur est à moi...
Ô Jésus, daigne accepter et exaucer ma Prière. Entraîne-moi tout entier en Ton Cœur.
Bien que la déformation de mes péchés m'empêche d'y entrer, cependant, puisque par un Amour incompréhensible ce cœur s'est dilaté et élargi, tu peux me recevoir et me Purifier de mon impureté.
Ô Jésus très Pur, lave-moi de mes iniquités afin que, Purifié par Toi, je puisse habiter en Ton Cœur tous les jours de ma vie, pour voir et faire ta volonté.
Si Ton Côté a été percé, c'est pour que l'entrée nous soit grande ouverte.
Si Ton Cœur a été blessé, c'est pour que, à l'abri des agitations extérieures, nous puissions habiter en Lui.
Et c'est aussi pour que, dans la blessure visible, nous voyions l'invisible Blessure de l'Amour.
Chant.
J'ai vu la source
devenir un fleuve immense, alléluia !
Les fils de Dieu rassemblés
chantaient leur joie d'être sauvés, alléluia !
R/ Alléluia, alléluia, alléluia.
Hymne : Le Fils bien-aimé.
Le Fils bien-aimé,
L'Agneau sans péché,
Prend nos chemins :
Saurons-nous suivre le sien ?
Sa gloire humiliée,
Son coeur transpercé,
Montrent la voie :
Saurons-nous prendre sa croix ?
Tandis qu'il passait,
La crainte en secret
Nous a saisis :
Saurons-nous perdre nos vies ?
Oh ! Viens dans nos coeurs,
Esprit du Seigneur,
Don sans retour,
Pour qu'en nous règne l'amour !
Antienne.
En toi est la source de vie, aux torrents du Paradis tu nous abreuves.
Oraison de l’aube (Office des Lectures).
Seigneur Notre Père, en vénérant Le Cœur de Ton Fils Bien-Aimé, nous disons les merveilles de Ton Amour pour nous.
Fais que nous recevions de cette Source Divine une Grâce plus abondante.
Commentaire personnel.
Le Cœur de Jésus, ce Cœur rempli d’un Amour Infini qui ne désire qu’une chose : nous le transmettre, le déverser dans notre âme (à chacun) pour que nous vivions de Son Amour Infini en l’ayant en nous…Amour infini qui nous conduit sur Le Chemin d’un Bonheur éternel où Il nous fera hériter de Son Royaume.
Jean 7 37-38
Jésus debout s’écria : « Si quelqu’un a soif, qu’il vienne à moi, et il boira, celui qui croit en moi ! Selon le mot de l’Ecriture : De son sein couleront des fleuves d’eau vive ».
Ce Cœur, Satan a voulu le détruire en le transperçant sur le bois de Sa Croix…et détruire enfin L’Amour infini de Dieu en en ayant détruit Son Cœur en détruisant Le Cœur de Dieu.
Mais cela a eu l’effet inverse à cause de L’Amour infini de Dieu, de Sa Miséricorde Infini (à la Haine crucifiant Dieu sur La Croix, Il a répondu par Le Pardon…Père, Pardonne-leur, car ils ne savent pas ce qu’ils font !!!), et en Ressuscitant, Son Cœur ouvert sur le monde a pu déverser Ses Flots d’Amour et de Grâces sur le monde dont Il avait pris tous les péchés, les avaient pardonnés en les clouant définitivement sur le bois de La Croix, Ses Bras ouvert par Ses mains clouées sur le bois de La Croix invitant le monde dans Son Elan d’Amour et de Miséricorde…Père, Pardonne-leur, accueille les maintenant dans Le Royaume que tu m’as donné…pour qu’ils héritent de Mon Royaume pour l’éternité.
Et Son Cœur, au lieu d’être transpercé par un homme plein de Haine, a été transpercé par un homme juste, vrai, sincère et honnête.
Il a été ouvert par le centurion, qui sans reconnaître encore Dieu en la personne de Jésus, y voyait un homme juste, faisant le bien autour de lui, ne prêchant que L’Amour et ne cherchant à convoiter aucun pouvoir…en ayant aucune haine envers l’envahisseur romain…le respectant et faisant de nombreux miracles parmi eux (guérison du serviteur du centurion, etc…).
Il a été ouvert par le centurion Saint Longin (Fête le 15 Mars en Occident) qui devant un tel Amour malgré tout ce qu’il subissait, totalement injuste à son sens à finit par dire, une fois Jésus mort et alors que la Terre trembla et que le Ciel s’est obscurci totalement : « Vraiment cet homme était Fils de Dieu » (Marc 15 39).
Il a été ouvert par le centurion qui l’a fait pour que Jésus n’est pas les jambes coupées alors qu’il était déjà mort.
Et Son Cœur transpercé et ouvert d’où s’écoule à profusion le sérum de Son Amour de Sa Miséricorde et de Sa Compassion, Dieu n’en désire qu’une chose…le déposer dans notre âme pour qu’Il devienne notre nourriture quotidienne (Notre Père…donne-nous aujourd’hui notre pain de ce jour…) et par le sérum qui pourra ainsi se déverser dans notre âme, nous fortifier, guérir nos blessures et nous purifier.
Et pour cela Jésus a accepté de s’offrir continuellement par la main des Prêtres et jusqu’à la fin du monde dans L’Eucharistie.
Extrait de ma Réflexion n° 22 : Ma Prière.
L’Eucharistie est Le Cœur de Dieu, c’est Mon Cœur.
Je vous ai donné Mon Cœur à La dernière Cène et pourvu que vous le vouliez, Je vous le donne toujours…
Mais Le Cœur de Dieu ne peut se contenter de s’enfermer dans une âme qui l’absorbe…Il transforme cette âme pour qu’elle devienne de plus en plus Lui.
En absorbant L’Eucharistie avec une âme en état de grâce, Le Cœur de Jésus ouvert déverse en nous les multitudes de Grâces et de Dons qu’Il possède. Il déverse Dieu, Père, Fils et Saint-Esprit (Le Saint-Esprit inspire Le Sacrifice du Fils au Père, Le Père le suggère au Fils, Le Fils s’offre en Victime).
Mais Jésus s’offre en victime pour tous sans exception (nous sommes tous enfant de Dieu, crée par Dieu)…et devenant Lui, ayant Le Cœur de Jésus ouvert qui vit en nous…nous ne pouvons, nous aussi, que nous offrir en victime pour tous nos frères…afin qu’à leur tour, ils prennent tous Le seul Chemin qui conduit au Bonheur Eternel…afin qu’ils héritent tous du Royaume de Dieu que Jésus promet à ceux qui le suivent…à ses amis.
Dans le cas contraire, c’est que Dieu ne vit pas en nous…et que nous ne vivons pas en Dieu.
Mais Jésus est Le Corps de toute L’Eglise, de Son Eglise…et devenant Lui, nous aussi, nous ne faisons plus qu’un seul Corps Spirituel qui unis tous les membres de Son Eglise dont Jésus est La Tête.
Mais Jésus est Le Corps de toute L’Eglise, de Son Eglise…et chaque fois que celle-ci se déchire, se sépare, crée des divisions, des schismes…chaque fois que leurs membres ne vivent pas dans L’Amour, dans La Compassion, dans La Miséricorde, dans L’Humilité, dans L’Obéissance, dans L’Unité…c’est Jésus qui souffre…c’est Le Cœur Ouvert de Jésus qui souffre…c’est Le Cœur Ouvert de Jésus en nous qui souffre.
Dans le cas contraire, c’est que Dieu ne vit pas en nous…et que nous ne vivons pas en Dieu.
Ainsi toutes nos actions, bonnes ou mauvaises ont une répercussion sur l’ensemble des membres de L’Eglise de Jésus (comme la blessure d’une partie même minime du corps, même au bout d’un doigt se ressent dans tous le corps…et un bienfait sur une partie du corps se ressent dans tout le corps).
Ainsi chaque fois que nous rejetons Dieu et Ses Commandements, que nous succombons aux tentations…nous faisons mal à toute L’Eglise…à commencer par ceux qui sont proches dans notre cœur !!! (Même si nous ne le voyons pas avec les yeux de notre figure…voir ma Réflexion n° 42 : Notre Regard)
Ainsi chaque fois que nous suivons les pas de Dieu en faisant Sa Volonté, en Le recevant en nous dans L’Eucharistie afin qu’Il vive en nous, chaque fois que nous faisons des « actes de Charité », des Sacrifices offerts en Offrande d’Amour, chaque fois que nous offrons nos souffrances en Offrande d’Amour…nous faisons du bien à toute L’Eglise…à commencer par ceux qui sont proches dans notre cœur !!!
Et n’oublions jamais non plus, que les deux Cœurs de Jésus et de Marie demeurent unis dans La même Passion (C’est pour cela que L’Eglise fête demain la Fête du Cœur Immaculé de Marie).
Alors que Jésus était cloué sur le bois de Sa Croix, après avoir été torturé, Marie vivait dans son cœur ces tortures et cette mort…comme une mère ressens les souffrances, les blessures et les tortures que subit son fils.
Les deux Cœurs de Jésus et Marie se sont unis dans la douleur pour notre Salut.
Je vous livre ma Prière de Consécration au deux Cœurs de Jésus et Marie :
O vous, les deux Cœurs de Jésus et Marie, qui avez toujours été unis pour opérer notre Rédemption, sauvez-moi, sauvez-nous, sauvez L’Eglise et notre patrie et rendez mon cœur semblable aux vôtres. Amen.
Oraison du matin (Office des Laudes).
Seigneur Notre Père, en vénérant Le Cœur de Ton Fils Bien-Aimé, nous disons les merveilles de Ton Amour pour nous.
Fais que nous recevions de cette Source Divine une Grâce plus abondante.
Parole de Dieu : (Jr 31, 33)… (Office des Laudes).
Voici quelle sera l’Alliance que je conclurai avec la maison d’Israël quand ces jours-là seront passés, déclare Le Seigneur.
Je mettrai ma Loi au plus profond d’eux-mêmes ; je l’inscrirai dans leur cœur. Je serai leur Dieu, et ils seront Mon peuple.
Date de dernière mise à jour : 05/07/2021
Ajouter un commentaire