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Eucharistie du Mardi 17 Janvier 2017 : Mardi de la 2ème semaine du Temps Ordinaire.
Eucharistie du Mardi 17 Janvier 2017 : Mardi de la 2ème semaine du Temps Ordinaire.
L’Église fait mémoire (obligatoire) de la Fête de Saint Antoine le Grand, Ermite en Égypte (251-356).
Fête de l’anniversaire des Apparitions de la Vierge Marie à Pontmain (le 17 Janvier 1871).
Fête de Sainte Roseline de Villeneuve, Prieure, Chartreuse en Provence (1263-1329).
Textes du jour (1ère lecture, Psaume, Évangile) :
Lettre aux Hébreux 6,10-20… Psaume 111(110),1-2.4-5.9.10c… Évangile de Jésus Christ selon saint Marc 2,23-28.
Commentaire de Baudouin de Ford (?-v. 1190), Abbé Cistercien, puis Évêque.
VIE DE SAINT. ANTOINE. PAR SAINT. ATHANASE : La vocation d'Antoine.
Autre commentaire de Jean Gobeil, s.j., La Villa Loyola, dirigée par les Jésuites de Sudbury.
Autre commentaire du Père Joseph-Marie, Moine de la Famille de Saint Joseph.
Autre commentaire de l’Abbé Ignasi FABREGAT i Torrents (Terrassa, Barcelona, Espagne).
Hymne, Oraison et Parole de Dieu.
Mardi 17 Janvier 2017 : Fête de Saint Antoine le Grand, Ermite en Égypte (251-356).
Pour voir sa vie et en découvrir davantage sur lui, aller dans le menu déroulant à « Vie des Saints » ou sur le lien suivant :
Saint Antoine le Grand.
Mardi 17 Janvier 2017 : Fête de l’anniversaire des Apparitions de la Vierge Marie à Pontmain (le 17 Janvier 1871).
D’autre part, une statue représentant la Sainte Vierge telle qu’Elle est apparue à Pontmain en 1871, s’anime et opère des guérisons miraculeuses au Sanctuaire de Notre-Dame de Béchouate situé à Deir El-Ahmar, à une centaine de kilomètres de Beyrouth, au Liban.
Pour en découvrir davantage sur cette Fête, aller dans le menu déroulant à « Les Fêtes Catholiques » ou sur le lien suivant :
Apparitions de la Vierge Marie à Pontmain.
Mardi 17 Janvier 2017 : Fête de Sainte Roseline de Villeneuve, Prieure, Chartreuse en Provence (1263-1329).
Pour voir sa vie et en découvrir davantage sur elle, aller dans le menu déroulant à « Vie des Saints » ou sur le lien suivant :
Sainte Roseline de Villeneuve.
LITURGIE DE LA PAROLE.
Lettre aux Hébreux 6,10-20.
Frères, Dieu n’est pas injuste : il n’oublie pas votre action ni l’amour que vous avez manifesté à son égard, en vous mettant au service des fidèles et en vous y tenant.
Notre désir est que chacun d’entre vous manifeste le même empressement jusqu’à la fin, pour que votre espérance se réalise pleinement ;
ne devenez pas paresseux, imitez plutôt ceux qui, par la foi et la persévérance, obtiennent l’héritage promis.
Quand Dieu fit la promesse à Abraham, comme il ne pouvait prêter serment par quelqu’un de plus grand que lui, il prêta serment par lui-même,
et il dit : Je te comblerai de bénédictions et je multiplierai ta descendance.
Et ainsi, par sa persévérance, Abraham a obtenu ce que Dieu lui avait promis.
Les hommes prêtent serment par un plus grand qu’eux, et le serment est entre eux une garantie qui met fin à toute discussion ;
Dieu a donc pris le moyen du serment quand il a voulu montrer aux héritiers de la promesse, de manière encore plus claire, que sa décision était irrévocable.
Dieu s’est ainsi engagé doublement de façon irrévocable, et il est impossible que Dieu ait menti. Cela nous encourage fortement, nous qui avons cherché refuge dans l’espérance qui nous était proposée et que nous avons saisie.
Cette espérance, nous la tenons comme une ancre sûre et solide pour l’âme ; elle entre au-delà du rideau, dans le Sanctuaire où Jésus est entré pour nous en précurseur, lui qui est devenu grand prêtre de l’ordre de Melkisédek pour l’éternité.
Psaume 111(110),1-2.4-5.9.10c.
De tout cœur je rendrai grâce au Seigneur
dans l'assemblée, parmi les justes.
Grandes sont les œuvres du Seigneur ;
tous ceux qui les aiment s'en instruisent.
De ses merveilles il a laissé un mémorial ;
le Seigneur est tendresse et pitié.
il a donné des vivres à ses fidèles,
gardant toujours mémoire de son alliance.
Il apporte la délivrance à son peuple ;
son alliance est promulguée pour toujours :
saint et redoutable est son nom.
À jamais se maintiendra sa louange.
Évangile de Jésus Christ selon saint Marc 2,23-28.
Un jour de sabbat, Jésus marchait à travers les champs de blé ; et ses disciples, chemin faisant, se mirent à arracher des épis.
Les pharisiens lui disaient : « Regarde ce qu’ils font le jour du sabbat ! Cela n’est pas permis. »
Et Jésus leur dit : « N’avez-vous jamais lu ce que fit David, lorsqu’il fut dans le besoin et qu’il eut faim, lui-même et ceux qui l’accompagnaient ?
Au temps du grand prêtre Abiatar, il entra dans la maison de Dieu et mangea les pains de l’offrande que nul n’a le droit de manger, sinon les prêtres, et il en donna aussi à ceux qui l’accompagnaient. »
Il leur disait encore : « Le sabbat a été fait pour l’homme, et non pas l’homme pour le sabbat.
Voilà pourquoi le Fils de l’homme est maître, même du sabbat. »
Commentaire du jour.
Baudouin de Ford (?-v. 1190), Abbé Cistercien, puis Évêque.
Le Sacrement de l'autel, 3, 2 ; SC 93 (trad. SC p. 523 rev.)
« Le sabbat a été fait pour l'homme »
Ce qui fait la vraie béatitude, c'est le saint repos et le saint assouvissement dont le sabbat et la manne sont les symboles.
Après avoir donné à son peuple repos et rassasiement avec le sabbat et la manne, préfigurant la vraie béatitude qu'il donnera à ceux qui obéissent, Le Seigneur lui reproche sa désobéissance qui peut lui faire perdre les biens les plus désirables :
« Jusqu'à quand refuserez-vous de garder mes Commandements et ma Loi ? » (Ex 16,28)...
Après cette interrogation du Seigneur, Moïse invite ses frères à considérer les bienfaits de Dieu : « Prenez garde que Le Seigneur vous a donné le sabbat, et double part de la manne le sixième jour, pour que vous consentiez à le servir. »
Cet avertissement signifie que Dieu donnera à ses élus le repos de leur labeur, et les consolations de la vie présente aussi bien que la vie future.
Mais, en outre, deux vies nous sont suggérées dans ce passage : la vie active, dans laquelle il faut maintenant travailler, et la vie Contemplative pour laquelle on travaille, dans laquelle on vaquera uniquement à la Contemplation de Dieu.
La vie Contemplative, bien qu'elle appartienne surtout au monde à venir, doit cependant être représentée dès cette vie par le saint repos du sabbat.
Au sujet de ce repos, Moïse ajoute : « Que chacun reste chez soi ; personne ne doit sortir le jour du sabbat. »
Autrement dit : Que chacun se repose dans sa maison et ne sorte pour aucun travail le jour du sabbat.
Ceci nous apprend qu'au temps de la Contemplation nous devons rester chez nous, ne pas sortir par des désirs défendus, mais ramasser toute notre intention « par la pureté du cœur » [comme le dit Saint Benoît], pour penser à Dieu seul et n'aimer que Lui.
VIE DE SAINT ANTOINE. PAR SAINT ATHANASE.
La vocation d'Antoine.
À la mort de ses parents, Antoine resta seul avec une jeune sœur. Ayant alors entre dix-huit et vingt ans, il prit soin de la maison et de sa sœur.
Moins de six mois après le décès de ses parents, il se rendait comme d'habitude à l'église en méditant ; il considérait comment les Apôtres avaient tout quitté pour suivre le Sauveur ; quels étaient les hommes qui, dans les Actes des Apôtres, vendaient leurs biens et en déposaient le produit aux pieds des Apôtres pour que ceux-ci les distribuent aux nécessiteux ; et aussi quelle grande espérance leur était ainsi réservée dans le Ciel.
En pensant à tout cela, il entre dans l'église au moment de la lecture de l'Évangile, et il entend le Seigneur qui disait à un riche :
Si tu veux être parfait, va, vends tout ce que tu possèdes et donne-le aux pauvres ; puis viens, suis-moi, et tu auras un trésor dans les Cieux.
Antoine eut l'impression que Dieu lui adressait cet Évangile et que cette lecture avait été faite pour lui.
Il sortit aussitôt de l'église et donna aux gens du village ses propriétés familiales, quinze arpents d'une terre fertile et excellente, pour que lui-même et sa sœur n'en aient plus l'embarras.
Après avoir vendu tous ses biens mobiliers il distribua aux pauvres la grosse somme d'argent qu'il en avait retirée, en ne mettant de côté qu'une petite part pour sa sœur.
Une autre fois qu'il était entré à l'église, il entendit le Seigneur dire dans l'Évangile : Ne vous faites pas de souci pour demain.
Ne supportant plus d'avoir gardé quelque chose, il distribua cela aussi aux plus pauvres. Il confia sa sœur à des vierges dont il connaissait la fidélité et la mit dans leur Monastère pour qu'elle y fasse son éducation.
Quant à lui, il se consacra désormais, près de sa maison, au labeur de la vie ascétique. Vigilant sur soi-même, il persévérait dans une vie austère.
Aussi travaillait-il de ses mains, car il avait entendu cette parole : Si quelqu'un ne veut pas travailler, qu'il ne mange pas non plus. Il achetait son pain avec une part de ce qu'il gagnait et il distribuait le reste aux indigents.
Il priait sans cesse, parce qu'il avait appris qu'il faut prier sans relâche en privé. Il était si attentif à la lecture qu'il ne laissait rien perdre des Écritures mais en retenait tout et que, dans la suite, sa mémoire pouvait remplacer les livres.
Tous les habitants du village et les gens de bien qui le fréquentaient habituellement, en le voyant vivre ainsi, l'appelaient ami de Dieu. Les uns l'aimaient comme leur fils, et les autres comme leur frère.
Autre commentaire du jour.
http://villaloyola.com/fr/node/25
Jean Gobeil, s.j., La Villa Loyola, dirigée par les Jésuites de Sudbury.
Les pharisiens lui disaient : « Regarde ce qu’ils font le jour du sabbat ! Cela n’est pas permis. »
Ce récit de Marc fait partie d’un ensemble de trois controverses suscitées par les Pharisiens. Ce sont en fait des attaques pour essayer de prendre Jésus en défaut.
On le voit ici. La Loi interdisait de travailler aux récoltes le jour du sabbat. Mais accuser les disciples de faire des récoltes parce qu’ils cueillent des épis ressemble bien à un prétexte qui n’a pas besoin de fondement sérieux.
On peut donc voir dans ces controverses telles que présentées par Marc de nouveaux exemples des manifestations de l’esprit du mal.
Il y a une confrontation mais la réponse de Jésus est décisive: il n’y a pas de repartie et la confrontation est finie.
C’est ce qui s’est passé depuis le début du Ministère de Jésus. Jean-Baptiste avait annoncé un plus puissant que lui. C’est cette puissance que l’Évangile illustre.
Ayant reçu L’Esprit lors de son Baptême, Jésus commence par affronter un esprit du mal qui est dans un possédé.
D’une parole qui est brève, faite avec autorité et décisive, Jésus termine la confrontation: Tais-toi et sors de cet homme.
Viennent ensuite ceux qui sont limités par des maladies. Jésus voit là des manifestations du mal qui emprisonne la personne.
Devant le lépreux qui s’approche de Jésus, quelques manuscrits, au lieu de dire que Jésus fut ému, disent qu’il se fâcha.
Ce n’est pas une colère contre le lépreux mais bien contre ce mal qui transforme cet homme en un rejet de la société.
C’est la même force qui agit dans les controverses où on essaie de fausser la conduite et la mission de Jésus.
En répondant dans notre texte par une citation à propos de David, Jésus suggère qu’il est au moins égal au plus grand roi d’Israël: si David l’a fait, Jésus peut faire quelque chose d’équivalent.
Mais il va plus loin: l’exemple de David était pour justifier une exception à la loi, mais lui parle de toute loi pour n’importe qui, en disant que la loi est faite pour l’homme et non l’homme pour la loi.
La dernière phrase est décisive pour affirmer l’autorité de Jésus: « Le Fils de l’homme est maître du sabbat ».
En disant cela à propos d’une institution qui touche Dieu de très près, il se met lui-même à un niveau très proche de Dieu.
Il fera la même chose plus tard en se disant plus grand que le Temple, une autre institution très proche de Dieu.
Devant de telles affirmations, la controverse ne peut continuer: il n’y a plus de repartie possible.
L’admiration devant ce que Jésus fait et l’étonnement devant l’autorité de ce qu’il dit font que les gens se posent des questions sur le mystère de sa personne:
Qui est cet homme? Qu’est cela? Un enseignement nouveau, donné d’autorité! Même aux esprits impurs, il commande et ils lui obéissent! (Marc 1,27).
C’est une question qui va continuer de se poser et, pour Marc, elle s’adresse aussi aux lecteurs.
Jean Gobeil, s.j.
Autre commentaire du jour.
http://www.homelies.fr/homelie,,4085.html
Père Joseph-Marie, Moine de la Famille de Saint Joseph.
Le sabbat a été fait pour l’homme, et non pas l’homme pour le sabbat.
« Le sabbat a été fait pour l’homme », pour qu’il puisse s’arracher au moins un jour par semaine, à la fascination du « faire », de l’efficacité, pour retrouver la joie simple de la relation gratuite aux autres, sous le regard du Dieu d’Amour.
Paradoxalement, c’est en se reposant que l’homme rejoint le comportement de Dieu : « Le septième jour, en effet, Dieu avait achevé l’œuvre qu’il avait faite. Il se reposa, le septième jour de toute l’œuvre qu’il avait faite.
Et Dieu bénit le septième jour : il en fit un jour sacré parce que, ce jour-là, il s’était reposé de toute l’œuvre de la création qu’il avait faite » (Gn 2, 2-3).
Un jour « sacré » c'est-à-dire un jour consacré à Dieu et au service de la charité ; un jour de réconciliation, de restauration de la communion dans l’Amour. Et par le fait même : un jour de partage des biens de la Terre, dans la Joie et la Paix.
La commensalité est par excellence le lieu de la célébration de l’amitié ; c’est pourquoi le repas familial a une place toute particulière au cœur du sabbat.
La prière sur les offrandes prononcée par le Prêtre au cours de l’Eucharistie, s’inspire de la Bénédiction prononcée sur les aliments par le père de la famille juive :
« Tu es Béni, Seigneur, Dieu de l’univers, toi qui nous donne ce pain, fruit de la terre et du travail des hommes ».
Nous rendons grâce à Dieu pour les dons qu’il nous fait à travers la fécondité de la nature et de nos efforts, et ainsi nous réorientons toute notre activité productrice de la semaine vers sa finalité véritable : le service de Dieu et sa louange.
Le sabbat atteint son but lorsqu’il débouche sur la communion de l’homme avec Dieu, qui l’a créé uniquement afin qu’il puisse entrer dans son repos, dans sa Paix, sa Joie et sa Lumière. On comprend la mise au point de Jésus :
« le sabbat est fait pour l’homme », pour que l’homme puisse atteindre sa finalité en Dieu.
L’énoncé inverse - « l’homme est fait pour le sabbat » - trahit une religiosité formelle qui étouffe l’âme du précepte.
Les « pains de l’Offrande » n’étaient pas mangés par Dieu, mais par les Prêtres qui les avaient offerts.
Ce geste symbolique qui consistait à déposer des pains devant Dieu dans le Temple, était particulièrement significatif : l’homme reçoit du Seigneur ce dont il a besoin pour vivre ; les Prêtres offrent à Dieu ces pains en signe de reconnaissance, après quoi ce sont eux qui les mangent, en tant que représentants du peuple - destinataire du don de Dieu.
Jésus cependant va plus loin encore lorsqu’il ajoute : « Le Fils de l’Homme est maître du sabbat ».
L’Eucharistie révèle pleinement le sens de cette affirmation. Le Prêtre offre le pain de l’offrande qui est pris sur les largesses de Dieu ; mais celui-ci ne nous le rend qu’après l’avoir transformé dans le Corps de Son Fils :
« Tu es Bénis, Seigneur, Dieu de l’univers, toi qui nous donne ce pain, fruit de la terre et du travail des hommes ; nous te le présentons : il deviendra pour nous le Pain de la Vie ».
Ce n’est plus simplement du pain que nous partageons dans l’action de grâce, au cours du repas convivial Eucharistique dominical.
Par notre communion à l’autel, nous devenons le Corps du Christ mort et ressuscité pour nous.
Ce repas n’est plus simplement la préfiguration de la commensalité divine comme l’était le sabbat de la première Alliance.
Il est actualisation du mystère pascal qui nous introduit réellement au « Festin de noces de l’Agneau », célébrées le premier jour de la semaine qui n’aura pas de fin.
Arrivé à ce point, nous devrions poursuivre notre méditation en relisant l’événement du Jeudi Saint. Au cours du seder - le repas du grand sabbat pascal - que Jésus célèbre avec ses disciples, nous découvrons que ce n’est pas l’homme qui offre à Dieu l’agneau de la Pâque, mais Dieu qui dans la personne de Son Fils, nous offre « l’Agneau qui enlève le péché du monde » (Jn 1, 29) :
« Prenez et mangez en tous : ceci est mon Corps, livré pour vous » (cf. 1 Co 11, 24). C’est ultimement dans la Célébration de ce sabbat au cours duquel Jésus anticipe sa Passion, que Notre-Seigneur se révèle « Maître du sabbat », celui qui en révèle le sens et qui l’accomplit pour nous.
C’est en effet par son sacrifice que nous sommes réconciliés avec Dieu et que nous pouvons entrer dans son repos.
« Seigneur Jésus, chaque fois que nous Communions à ton Corps et à ton Sang, tu nous fais entrer dans le mystère de l’accomplissement du sabbat.
Lorsque nous te mangeons, nous sommes incorporés en Toi, notre Terre promise ; et tout en demeurant dans ce monde et dans ce temps qui passent, nous entrons déjà dans le repos éternel qui est notre patrie.
Que cette perspective nourrisse notre Espérance et nous donne de discerner les événements de notre vie présente à la lumière de cette Réalité à venir que nous pouvons déjà anticiper dans ce Banquet où Toi, le Maître, tu te faits serviteur pour nous nourrir de ta Vie. »
Père Joseph-Marie
Autre commentaire de ce jour.
http://evangeli.net/evangile/jour/IV_20
Abbé Ignasi FABREGAT i Torrents (Terrassa, Barcelona, Espagne).
Le sabbat a été fait pour l'homme, et non pas l'homme pour le sabbat
Aujourd'hui, comme hier, Jésus a affaire aux pharisiens, qui déforment la loi de Moïse en s'attachant aux détails pour oublier l'esprit qui l'informe.
Les pharisiens, en effet, accusent les disciples de Jésus de violer le sabbat (cf. Mc 2,24). Selon leur casuistique étouffante, arracher des épis équivaut à "moissonner" et "égrener", à "battre": ces activités agricoles -et une quarantaine d'autres que nous pourrions ajouter- étaient prohibées les jours de sabbat, consacrés au repos.
Nous le savons, les pains de l'offrande dont nous parle l'Évangile étaient au nombre de douze; on les plaçait chaque semaine sur la table du sanctuaire, en hommage des douze tribus d'Israël à leur Dieu et Seigneur.
Le comportement d'Abiathar est conforme aux enseignements de Jésus: les préceptes légaux de moindre importance doivent céder le pas aux plus grands; un précepte cérémoniel, à un précepte de loi naturelle; le précepte du repos sabbatique n'est donc pas supérieur aux élémentaires besoins de la subsistance.
En s'inspirant de la péricope que nous commentons, et pour souligner que la personne est au-dessus de toutes les questions économiques et sociales, le Concile Vatican II enseigne: «L'ordre social et son développement progressif doivent à tout moment être subordonnés au bien de la personne, car l'ordre des choses doit être soumis au bien des personnes, et non le contraire.
Le Seigneur Lui-même l'a souligné quand il a dit que le sabbat avait été fait pour l’homme, non l’homme pour le sabbat (cf. Mc 2,27)».
Saint Augustin nous dit: «Aime et fais ce que tu veux». L'avons-nous bien compris, ou l'obsession de ce qui est secondaire étouffe-t-elle l'Amour qu'il faut mettre en tout ce que nous faisons?
Travailler, pardonner, corriger, aller à la Messe les Dimanches, prendre soin des malades, accomplir les Commandements…, faisons-nous tout cela pour le faire ou par Amour de Dieu? Que ces considérations nous aident à vivifier toutes nos œuvres par l'Amour que Le Seigneur a mis dans nos cœurs précisément pour que nous puissions L'aimer.
Hymne : Pour que l'homme soit un fils
Pour que l'homme soit un fils à son image,
Dieu l'a travaillé au souffle de l'Esprit :
Lorsque nous n'avions ni forme ni visage,
Son amour nous voyait libres comme lui.
Nous tenions de Dieu la grâce de la vie,
Nous l'avons tenue captive du péché :
Haine et mort se sont liguées pour l'injustice
Et la loi de tout amour fut délaissée.
Quand ce fut le jour, et l'heure favorable,
Dieu nous a donné Jésus, le Bien-Aimé :
L'arbre de la croix indique le passage
Vers un monde où toute chose est consacrée.
Qui prendra la route vers ces grands espaces ?
Qui prendra Jésus pour Maître et pour ami ?
L'humble serviteur a la plus belle place !
Servir Dieu rend l'homme libre comme lui.
Hymne : Béni de Dieu
Béni de Dieu
En qui le Père se complaît,
Tu es venu
baptiser l’homme dans ta mort,
Et le Jourdain baigna ton corps.
Ô viens, Seigneur Jésus !
Justice du Royaume ;
Que nous chantions pour ton retour :
R/Béni soit au nom du Seigneur
Celui qui vient sauver son peuple !
Rocher nouveau
D’où sort le Fleuve de la vie,
Tu es venu
abreuver ceux qui croient en toi,
Et tu laissas s’ouvrir ton cœur.
Ô viens, Seigneur Jésus
Fontaine intarissable ;
Que nous chantions pour ton retour :
R/Béni soit au nom du Seigneur
Celui qui vient sauver son peuple !
Oraison du matin (Office des Laudes).
Dieu qui as donné à Saint Antoine de mener dans la solitude une vie héroïque, accorde-nous, par son intercession, de renoncer à nous-mêmes pour t'aimer sans cesse et plus que tout.
Parole de Dieu : (1 Th 5, 4-5)… (Office des Laudes).
Frères, puisque vous n’êtes pas dans les ténèbres, le jour du Seigneur ne vous surprendra pas comme un voleur.
En effet, vous êtes tous des fils de la Lumière, des fils du jour ; nous n’appartenons pas à la nuit et aux ténèbres.
Parole de Dieu : (Rm 3, 23-25a)… (Office des Vêpres).
Tous les hommes sont pécheurs, ils sont tous privés de la Gloire de Dieu, Lui qui leur donne d’être des Justes par sa seule Grâce, en vertu de la Rédemption accomplie dans Le Christ Jésus.
Car Dieu a exposé Le Christ sur la Croix afin que, par l’Offrande de son Sang, il soit le Pardon pour ceux qui croient en Lui.
Ainsi Dieu voulait manifester sa Justice.
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