Eucharistie du Samedi 18 Juillet 2015 : Samedi de la 15ème semaine du Temps Ordinaire.
Fête de Notre-Dame de Bonne Délivrance.
Fête de Saint Arnoul de Metz, Évêque (+ 641).
Fête de Saint Simon de Lipnica, Prêtre o.f.m., de l’Ordre des Frères Mineurs (+ 1482).
Textes du jour (1ère lecture, Psaume, Évangile) :
Livre de l'Exode 12,37-42… Psaume 136(135),1.23-24.10-12.13-15… Évangile de Jésus Christ selon saint Matthieu 12,14-21.
Commentaire de Saint Grégoire de Nazianze (330-390), Évêque et Docteur de l'Église.
Autre commentaire du Père Joseph-Marie, Moine de la Famille de Saint Joseph.
Autre commentaire de l’Abbé Josep Mª MASSANA i Mola OFM (Barcelona, Espagne).
Hymne, Oraison et Parole de Dieu.
Samedi 18 Juillet 2015 : Fête de Notre-Dame de Bonne Délivrance.
Pour en découvrir davantage sur cette Fête, aller dans le menu déroulant à « Les Fêtes Catholiques » ou sur le lien suivant :
Fête de Notre-Dame de Bonne Délivrance.
Samedi 18 Juillet 2015 : Qu’elle est la Place de Marie dans notre vie et dans l’Église.
Commentaire personnel. Suite à la Fête de Notre-Dame de Bonne Délivrance, se pose la question de la Place de Marie dans notre vie et dans l’Église.
Pour en découvrir davantage sur mon commentaire personnel, aller dans le menu déroulant à « articles divers, puis Commentaires textes bibliques » ou sur le lien suivant :
Qu’elle est la Place de Marie dans notre vie et dans l’Église.
Samedi 18 Juillet 2015 : Fête de Saint Arnoul de Metz, Évêque (+ 641).
Pour voir sa vie et en découvrir davantage sur lui, aller dans le menu déroulant à « Vie des Saints » ou sur le lien suivant :
Saint Arnoul de Metz.
Samedi 18 Juillet 2015 : Fête de Saint Simon de Lipnica, Prêtre o.f.m., de l’Ordre des Frères Mineurs (+ 1482).
Pour voir sa vie et en découvrir davantage sur lui, aller dans le menu déroulant à « Vie des Saints » ou sur le lien suivant :
Saint Simon de Lipnica.
Samedi 18 Juillet 2015 : L’Église Luthérienne fête PAUL SCHNEIDER, Pasteur Luthérien et martyr (1897-1939).
Pour voir sa vie et en découvrir davantage sur lui, aller dans le menu déroulant à « Vie des Saints » ou sur le lien suivant :
Paul Schneider.
LITURGIE DE LA PAROLE.
Livre de l'Exode 12,37-42.
En ces jours-là, les fils d’Israël partirent de la ville de Ramsès en direction de Souccoth, au nombre d’environ six cent mille sans compter les enfants.
Une multitude disparate les accompagnait, ainsi qu’un immense troupeau de moutons et de bœufs.
Ils firent cuire des galettes sans levain avec la pâte qu’ils avaient emportée d’Égypte et qui n’avait pas levé ; en effet, ils avaient été chassés d’Égypte sans avoir eu le temps de faire des provisions.
Le séjour des fils d’Israël en Égypte avait duré quatre cent trente ans.
Et c’est au bout de quatre cent trente ans, c’est en ce jour même que toutes les armées du Seigneur sortirent du pays d’Égypte.
Ce fut une nuit de veille pour le Seigneur, quand il fit sortir d’Égypte les fils d’Israël ; ce doit être pour eux, de génération en génération, une nuit de veille en l’honneur du Seigneur.
Psaume 136(135),1.23-24.10-12.13-15.
Rendez grâce au Seigneur : il est bon,
éternel est son amour !
Il se souvient de nous, les humiliés,
éternel est son amour !
il nous tira de la main des oppresseurs,
éternel est son amour !
Lui qui frappa les Égyptiens dans leurs aînés,
éternel est son amour !
et fit sortir Israël de leur pays,
éternel est son amour !
d'une main forte et d'un bras vigoureux,
éternel est son amour !
Lui qui fendit la mer Rouge en deux parts,
éternel est son amour !
et fit passer Israël en son milieu,
éternel est son amour !
y rejetant Pharaon et ses armées,
éternel est son amour !
Évangile de Jésus Christ selon saint Matthieu 12,14-21.
En ce temps-là, une fois sortis de la synagogue, les pharisiens se réunirent en conseil contre Jésus pour voir comment le faire périr.
Jésus, l’ayant appris, se retira de là ; beaucoup de gens le suivirent, et il les guérit tous.
Mais il leur défendit vivement de parler de lui.
Ainsi devait s’accomplir la parole prononcée par le prophète Isaïe :
Voici mon serviteur que j’ai choisi, mon bien-aimé en qui je trouve mon bonheur. Je ferai reposer sur lui mon Esprit, aux nations il fera connaître le jugement.
Il ne cherchera pas querelle, il ne criera pas, on n’entendra pas sa voix sur les places publiques.
Il n’écrasera pas le roseau froissé, il n’éteindra pas la mèche qui faiblit, jusqu’à ce qu’il ait fait triompher le jugement.
Les nations mettront en son nom leur espérance.
Commentaire du jour.
Saint Grégoire de Nazianze (330-390), Évêque et Docteur de l'Église.
Homélie n°45, pour la Pâque ; PG 36, 633 (trad. bréviaire 1er mar. Avent)
« Voici mon serviteur que j'ai choisi, mon bien-aimé »
Le Verbe de Dieu qui est éternel, invisible, incompréhensible, incorporel, principe né du principe, lumière née de la lumière, source de la vie et de l'immortalité, empreinte exacte du premier modèle, marque ineffaçable, ressemblance identique du Père (He 1,3), intention et pensée de celui-ci, vient vers son image (Gn 1,27).
Il prend chair pour sauver la chair, il s'unit à une âme raisonnable pour sauver mon âme ; il veut purifier le semblable par le semblable et il devient totalement homme, sauf en ce qui concerne le péché...
Lui qui enrichit les autres s'appauvrit, car il adopte la pauvreté de ma chair pour que moi je m'enrichisse de sa divinité (2Co 8,9).
Lui qui est plénitude s'anéantit, il se dépouille de sa propre gloire pour un peu de temps, afin que moi, je participe à sa plénitude.
Quel trésor de bonté ! Quel grand mystère en ma faveur ! J'ai reçu l'image, et je ne l'ai pas gardée. Le Verbe a participé à ma chair afin de sauver l'image et de rendre la chair immortelle.
Il s'unit à nous par une deuxième union, beaucoup plus étonnante que la première... Il fallait que l'homme soit sanctifié par un Dieu devenu homme ; après avoir terrassé notre tyran, il nous délivrerait et nous ramènerait vers lui, par la médiation du Fils, pour l'honneur du Père. C'est ainsi que le Fils se montre obéissant en toutes choses envers Lui, pour accomplir son plan de Salut.
Autre commentaire du jour.
http://www.homelies.fr/homelie,,4266.html
Père Joseph-Marie, Moine de la Famille de Saint Joseph.
Voici mon serviteur que j’ai choisi, mon Bien-aimé en qui je trouve mon Bonheur.
Le premier verset annonce clairement la couleur : les pharisiens ont décidé d’en finir et d’éliminer ce gêneur. Ils se concertent sur les moyens à mettre en œuvre pour rejoindre leur fin.
Jésus se retire : son Heure n’est pas encore venue. Il faut qu’il poursuive d’abord son Ministère, annonçant par des signes de Miséricorde, le sens de sa Passion prochaine. Alors que les Juifs cherchent à le faire mourir, Notre-Seigneur continue à faire fleurir la Vie en abondance.
La foule ne se doute pas du drame qui se prépare : elle continue à suivre Le Seigneur. Emu de Compassion, celui-ci guérit les malades, tout en les mettant en garde de ne pas ébruiter son activité, qui risque d’être mal interprétée.
Jésus est en quelque sorte passé au maquis : le Fils de Dieu est obligé de se cacher pour faire le bien ; il doit se soustraire aux chefs religieux pour pouvoir révéler, par la Parole et l’action, le Père plein de Tendresse et de Miséricorde qui l’a envoyé rassembler ses enfants dispersés.
Matthieu illustre cette situation déconcertante par un extrait du chapitre 42 du prophète Isaïe - le fameux poème du Serviteur souffrant.
L’Évangéliste signifie ainsi que malgré les apparences, ce fugitif aux abois est bien le Messie, sur qui repose L’Esprit, le Serviteur de prédilection qui fait toute la joie du Très-Haut.
C’est Lui qui « fera connaître le Jugement », et « le Jugement le voici, précise Saint Jean : « Dieu est venu dans le monde non pour juger le monde mais pour que le monde soit sauvé par Lui » (Jn 3, 17).
Or ce jugement de Salut triomphera en se servant précisément de la malice humaine pour en tirer un plus grand bien.
A l’Heure décidée par Le Père, l’Agneau triomphera, ni par puissance ni par force, mais par la douceur et l’humilité poussées à leur paroxysme : il se livrera Lui-même aux mains des hommes afin de les sauver en les aimant d’un Amour plus fort que leur haine mortelle.
Cette image saisissante demeure la référence du mode d’agir de Dieu, et pour nous le critère de discernement de nos stratégies pastorales.
Le Père « trouve sa joie » dans ses enfants qui, dociles à L’Esprit Saint reçu au Baptême, empruntent le chemin du Christ pour faire connaître aux nations le jugement de Miséricorde ; chemin de douceur et d’Humilité, de discrétion et de patience, de Compassion et de Miséricorde.
N’est-ce pas ainsi que tous les Saints ont témoigné de leur Seigneur : des premiers martyrs jusqu’à Mère Térésa, en passant par François et Padre Pio, ils ont rappelé au monde par toute leur vie que « seul l’Amour est digne de foi » (S. Augustin) ; pas n’importe quel amour, mais « l’Amour qui prend patience, rend service, ne jalouse pas, ne plastronne pas, ne s’enfle pas d’orgueil ; ne fait rien de laid, ne cherche pas son intérêt, ne s’irrite pas, n’entretient pas de rancune, ne se réjouit pas de l’injustice, mais trouve sa joie dans la vérité. Car l’Amour vrai excuse tout, croit tout, espère tout, endure tout » (1 Co 13, 4-7).
Aujourd’hui comme hier, les hommes attendent ce témoignage.
Aujourd’hui comme hier ils ont besoin de pouvoir mettre leur espoir dans le Nom de Jésus Sauveur que l’Église est chargée d’annoncer aux nations païennes.
Mais aujourd’hui comme hier, le Prince de ce monde, sentant son pouvoir menacé, cherche à « faire périr » les Envoyés.
Qu’importe ? Réjouissons-nous, soyons dans l’allégresse : c’est à travers la persécution du Serviteur bien-aimé - Tête et Corps - que Le Père continue à faire connaître aux hommes son jugement de Miséricorde et à instaurer son Royaume de Justice, de Paix et d’Amour.
« Seigneur donne-nous de pouvoir vivre chaque instant de notre vie à la lumière de ton Évangile. Nous sommes ton Corps, tu veux demeurer en nous pour poursuivre ton Ministère de Miséricorde : ne permets pas que par notre aveuglement et notre endurcissement, nous résistions à l’action de ton Esprit, mais donne-nous de te dire “oui” en toutes circonstances, sachant que tout concourt au bien de ceux qui cherchent Dieu. »
Père Joseph-Marie
Autre commentaire de ce jour.
http://evangeli.net/evangile/jour/IV_141
Abbé Josep Mª MASSANA i Mola OFM (Barcelona, Espagne).
«Il les guérit tous»
Aujourd'hui, nous trouvons un double message. D'un côté, Jésus nous appelle avec une belle invitation à le suivre: «Beaucoup de gens le suivirent, et il les guérit tous» (Mt 12,15). Si nous le suivons nous trouverons le remède aux difficultés du chemin, comme Il nous rappelait il n'y a pas longtemps:
«Venez à moi, vous tous qui peinez sous le poids du fardeau, et moi, je vous procurerai le repos» (Mt 11,28). De l'autre côté, on nous montre le courage de l'amour paisible: «Il ne protestera pas, il ne criera pas» (Mt 12,19).
Il sait que nous sommes accablés et éreintés par le poids de nos faiblesses physiques et morales... et par cette croix inattendue qui nous a rendu visite dans toute sa cruauté, par les frictions, les désillusions, le chagrin.
En fait, «ils se réunirent contre Jésus pour voir comment le faire périr» (Mt 12,14) et... nous que sommes conscients que le disciple n'est pas au-dessus de son maître (cf. Mt 10,24), nous devons être aussi conscients que nous devrons également souffrir l'incompréhension et l'affront.
Tout cela constitue un fardeau qui pèse sur nos épaules, un fardeau qui nous fait fléchir. Et nous entendons alors comme la voix de Jésus qui nous dit: «Venez à moi, vous tous qui peinez sous le poids du fardeau, et moi, je vous procurerai le repos. Prenez sur vous mon joug, devenez mes disciples, car je suis doux et humble de cœur, et vous trouverez le repos…»
C'est curieux: Jésus nous invite à laisser notre poids, mais il nous en offre un autre: son joug, avec la promesse, ça oui, qu'il est doux et léger.
Il veut nous montrer que nous ne pouvons pas aller dans ce monde sans aucun poids. Nous devons porter un fardeau ou un autre. Mais qu'il ne s'agisse pas de notre fardeau plein de matérialisme; qu'il s'agisse de son poids qui est léger…
En Afrique, les mères et les sœurs aînées amènent les plus petits accrochés sur le dos. Une fois un missionnaire vit une gamine qui y portait son petit frère...
Et il lui demanda: «Ne crois-tu pas que c'est un poids trop lourd pour toi?». Elle répondit sans y penser: «Il n'est pas un poids, il est mon petit frère et je l'aime».
L'Amour, le joug de Jésus, n'est pas lourd, mais il nous délivre de tout ce qui nous accable.
Hymne : Le jour s’achève
Le jour s’achève,
Mais la gloire du Christ
Illumine le soir.
Le pain rompu,
Le vin nouveau
Portent leur fruit de louange :
Béni sois-tu, ô notre Père,
En Jésus, le Vivant !
L’Esprit nous garde
Sous l’alliance du Christ
Et le signe pascal.
La vie reçue,
La vie donnée
Rythment le temps de l’Église :
Nous sommes tiens, ô notre Père,
En Jésus, le Vivant !
Le monde marche
Vers le règne du Christ,
Et sa nuit prendra fin.
Nos cœurs l’ont su,
Nos yeux verront :
L’œuvre de Dieu est lumière.
Tu nous l’as dit, ô notre Père,
En Jésus, le Vivant !
Que l’on découvre
Le visage du Christ
À la joie des sauvés !
Il est venu,
Il vient encor,
Dieu tient toujours ses promesses :
Tu nous bénis, ô notre Père,
En Jésus, ton enfant !
Oraison du matin (Office des Laudes).
Sois attentif, Seigneur, à la louange et à la prière que nous te présentons aujourd’hui en faisant mémoire de la Vierge Marie : rends-nous capables d’accueillir comme elle le mystère de notre Rédemption.
Parole de Dieu : (Ph 2, 14-15)… (Office des Laudes).
Faites tout sans récriminer et sans discuter ; ainsi vous serez irréprochables et purs, vous qui êtes des enfants de Dieu sans tache au milieu d’une génération égarée et pervertie, où vous brillez comme les astres dans l’univers.
Parole de Dieu : (2 P 1, 19-21)… (Office des Vêpres).
Vous avez raison de fixer votre attention sur la parole des prophètes, comme sur une lampe brillante dans l’obscurité jusqu’à ce que paraisse le jour et que l’étoile du matin se lève dans vos cœurs.
Car vous savez cette chose essentielle : aucune prophétie de l’Écriture ne vient d’une intuition personnelle.
En effet, ce n’est jamais la volonté d’un homme qui a porté une prophétie : c’est portés par l’Esprit que des hommes ont parlé de la part de Dieu.