Eucharistie du Jeudi 22 Janvier 2015 : Jeudi de la 2ème semaine du Temps Ordinaire.

Eucharistie du Jeudi 22 Janvier 2015 : Jeudi de la 2ème semaine du Temps Ordinaire.

L’Église fait mémoire (facultative) de la Fête de Saint Vincent, Diacre de Saragosse, martyr à Valence (✝ 304).

Fête de Saint Vincent Pallotti, Prêtre et Fondateur de la Société de l'Apostolat Catholique (1795-1850).
Fête du Bienheureux Guillaume-Joseph Chaminade, Fondateur des Marianistes (1761-✝ 1850).

Textes du jour (1ère lecture, Psaume, Évangile) :
Lettre aux Hébreux 7,25-28.8,1-6… Psaume 40(39),7-8a.8b-9.10.17… Évangile de Jésus Christ selon saint Marc 3,7-12.
Commentaire de Saint Athanase (295-373), Évêque d'Alexandrie, Docteur de l'Église.
LETTRE DE SAINT FULGENCE DE RUSPE AU DIACRE FERRAND : « Le Christ toujours vivant intercède pour nous ».
Autre commentaire de Jean Gobeil, s.j., La Villa Loyola, dirigée par les Jésuites de Sudbury.
Autre commentaire de Frère Dominique, Moine de la Famille de Saint Joseph.
Autre commentaire de l’Abbé Melcior QUEROL i Solà (Ribes de Freser, Girona, Espagne).
Hymne, Oraison et Parole de Dieu.

Saint vincent diacre de saragosse 2Jeudi 22 Janvier 2015 : Fête de Saint Vincent, Diacre de Saragosse, martyr à Valence (✝ 304).
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Saint Vincent, Diacre de Saragosse, martyr à Valence.

StvincentbulletinJeudi 22 Janvier 2015 : Fête de Saint Vincent Pallotti, Prêtre et Fondateur de la Société de l'Apostolat Catholique (1795-1850).
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Saint Vincent Pallotti.

Bd guillaume jos 4f33949903ed6 2Jeudi 22 Janvier 2015 : Fête du Bienheureux Guillaume-Joseph Chaminade, Fondateur des Marianistes (1761-✝ 1850).
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Bienheureux Guillaume-Joseph Chaminade.

 

LITURGIE DE LA PAROLE.

Lettre aux Hébreux 7,25-28.8,1-6.
Frères, Jésus est capable de sauver d’une manière définitive ceux qui par lui s’avancent vers Dieu, car il est toujours vivant pour intercéder en leur faveur.
C’est bien le grand prêtre qu’il nous fallait : saint, innocent, immaculé ; séparé maintenant des pécheurs, il est désormais plus haut que les cieux.
Il n’a pas besoin, comme les autres grands prêtres, d’offrir chaque jour des sacrifices, d’abord pour ses péchés personnels, puis pour ceux du peuple ; cela, il l’a fait une fois pour toutes en s’offrant lui-même.
La loi de Moïse établit comme grands prêtres des hommes remplis de faiblesse ; mais la parole du serment divin, qui vient après la Loi, établit comme grand prêtre le Fils, conduit pour l’éternité à sa perfection.
Et voici l’essentiel de ce que nous voulons dire : c’est bien ce grand prêtre-là que nous avons, lui qui s’est assis à la droite de la Majesté divine dans les cieux,
après avoir accompli le service du véritable Sanctuaire et de la véritable Tente, celle qui a été dressée par le Seigneur et non par un homme.
Tout grand prêtre est établi pour offrir des dons et des sacrifices ; il était donc nécessaire que notre grand prêtre ait, lui aussi, quelque chose à offrir.
À vrai dire, s’il était sur la terre, il ne serait même pas prêtre, puisqu’il y a déjà les prêtres qui offrent les dons conformément à la Loi :
ceux-ci rendent leur culte dans un sanctuaire qui est une image et une ébauche des réalités célestes, comme en témoigne l’oracle reçu par Moïse au moment où il allait construire la Tente : Regarde, dit le Seigneur, tu exécuteras tout selon le modèle qui t’a été montré sur la montagne.
Quant au grand prêtre que nous avons, le service qui lui revient se distingue d’autant plus que lui est médiateur d’une alliance meilleure, reposant sur de meilleures promesses.

 

Psaume 40(39),7-8a.8b-9.10.17.
Tu ne voulais ni offrande ni sacrifice,
tu as ouvert mes oreilles ;
tu ne demandais ni holocauste ni victime,
alors j'ai dit : « Voici, je viens.

Dans le livre, est écrit pour moi
ce que tu veux que je fasse.
Mon Dieu, voilà ce que j'aime :
ta loi me tient aux entrailles. »

J'annonce la justice
dans la grande assemblée ;
vois, je ne retiens pas mes lèvres,
Seigneur, tu le sais.

Mais tu seras l'allégresse et la joie
de tous ceux qui te cherchent ;
toujours ils rediront : « Le Seigneur est grand ! »
ceux qui aiment ton salut.

 

Évangile de Jésus Christ selon saint Marc 3,7-12.
En ce temps- là, Jésus se retira avec ses disciples près de la mer, et une grande multitude de gens, venus de la Galilée, le suivirent.
De Judée, de Jérusalem, d’Idumée, de Transjordanie, et de la région de Tyr et de Sidon vinrent aussi à lui une multitude de gens qui avaient entendu parler de ce qu’il faisait.
Il dit à ses disciples de tenir une barque à sa disposition pour que la foule ne l’écrase pas.
Car il avait fait beaucoup de guérisons, si bien que tous ceux qui souffraient de quelque mal se précipitaient sur lui pour le toucher.
Et lorsque les esprits impurs le voyaient, ils se jetaient à ses pieds et criaient : « Toi, tu es le Fils de Dieu ! »
Mais il leur défendait vivement de le faire connaître.

 

Commentaire du jour.
Saint Athanase (295-373), Évêque d'Alexandrie, Docteur de l'Église.
Sur l'incarnation du Verbe, 8 (trad. bréviaire 02/05)

« Tous ceux qui souffraient de quelque mal se précipitaient sur lui pour le toucher »

Le Verbe de Dieu, incorporel, incorruptible et immatériel, est arrivé dans notre région, bien qu'il n'en ait pas été loin auparavant.
En effet, il n'avait laissé aucune partie de la création privée de sa présence, car il remplissait tout, lui qui demeure auprès de Son Père.
Mais il s'est rendu présent en s'abaissant à cause de son Amour pour nous, et il s'est manifesté à nous...
Il a eu pitié de notre race, il a eu Compassion de notre faiblesse, il a condescendu à notre condition corruptible.

Il n'a pas accepté que la mort domine sur nous ; il n'a pas voulu voir périr ce qui avait commencé, ni échouer ce que Son Père avait accompli en créant les hommes.
Il a donc pris un corps, et un corps qui n'est pas différent du nôtre...

Dans le sein de la Vierge, il a construit pour Lui-même le Temple de son corps ; il en a fait son instrument adapté, pour se faire connaître et pour y demeurer.
Après avoir pris parmi nos corps un corps de même espèce, comme nous sommes tous soumis à la corruption de la mort, il l'a livré à la mort pour nous tous, et l'a offert à Son Père. Il a fait cela par Amour pour les hommes.

 

LETTRE DE SAINT FULGENCE DE RUSPE AU DIACRE FERRAND

« Le Christ toujours vivant intercède pour nous »

Il faut remarquer d'abord que, dans la conclusion des oraisons nous disons : « Par Jésus Christ, Ton Fils, Notre Seigneur ». Nous ne disons jamais « Par L'Esprit Saint ». Ce n'est pas sans raison que l'Église s'exprime ainsi dans sa Célébration ; c'est à cause du mystère que voici : L'homme Jésus Christ est devenu médiateur entre Dieu et les hommes, Prêtre pour toujours à la manière de Melkisédek.
C'est par son propre Sang qu'il est entré une fois pour toutes dans le Sanctuaire, mais non pas dans un sanctuaire fait de main d'homme, et simple copie du véritable
. Il est entré dans le Ciel même, où il est à la droite de Dieu et intercède pour nous.

L'Apôtre dit, lorsqu'il le considère dans cette fonction de grand prêtre : En toute circonstance, offrons à Dieu par Lui un sacrifice de louange, c'est-à-dire l'acte de Foi qui sort de nos lèvres en l'honneur de son Nom.
C'est donc par Lui que nous offrons le sacrifice de louange et de prière, parce que c'est par sa mort que nous avons été réconciliés avec Dieu, alors que nous étions ses ennemis.
C'est par Lui, en effet, qui a daigné devenir victime pour nous, que notre victime peut être agréée par Dieu.

Aussi Saint Pierre nous exhorte-t-il ainsi : Vous aussi, soyez les pierres vivantes qui servent à construire le Temple spirituel, et vous serez le Sacerdoce saint, présentant des offrandes spirituelles que Dieu pourra accepter par Le Christ Jésus.
Telle est la raison pour laquelle nous nous adressons à Dieu Le Père « par Jésus Christ Notre Seigneur ».

Lorsque l'on fait mention du Prêtre, cela ne montre pas autre chose que le mystère de l'incarnation du Seigneur, par lequel Le Fils de Dieu, alors qu'il était dans la condition de Dieu, se dépouilla lui-même en prenant la condition du serviteur ; en raison de celle-ci, il s'est abaissé lui-même en devenant obéissant jusqu'à mourir. Il a été amoindri, mis un peu au-dessous des anges, en descendant un peu au-dessous des anges, tout en restant l'égal de son Père, dans l'unité.
Oui, Le Fils a été amoindri, en demeurant égal au Père, du fait qu'il a voulu ressembler aux hommes. Il s'est amoindri quand il s'est dépouillé lui-même en prenant la condition du serviteur.
L'amoindrissement du Christ, c'est son dépouillement, et son dépouillement n'est pas autre chose que l'acceptation de la condition de serviteur.

Le Christ, demeurant dans la condition Divine, était Le Fils unique de Dieu, c'est donc à Lui que nous offrons des sacrifices en même temps qu'au Père : mais en prenant la condition du serviteur, il est devenu notre Prêtre, par qui nous pouvons offrir un Sacrifice vivant et saint, capable de plaire à Dieu.

Nous n'aurions pas pu offrir une victime si Le Christ ne s'était pas fait victime pour nous : c'est en Lui que la nature de notre humanité est le véritable sacrifice qui donne le Salut.
Car lorsque nous manifestons que nos prières sont présentées par le Prêtre éternel, Notre Seigneur, nous proclamons que la chair de notre humanité est réelle en Lui, selon la parole de l'Apôtre :
Le grand prêtre est toujours pris parmi les hommes et chargé d'intervenir en faveur des hommes dans leurs relations avec Dieu; il doit offrir des dons et des sacrifices pour les péchés.

Mais lorsque nous disons « Ton Fils », et que nous ajoutons : « qui vît et règne avec Toi dans l'unité du Saint-Esprit », nous faisons mémoire de cette unité qui existe par nature entre Le Père, Le Fils et Le Saint-Esprit : on montre par là que Le Christ tout à la fois s'acquitte pour nous de la fonction Sacerdotale, et possède l'unité de nature avec Le Père et L'Esprit Saint.

 

Autre commentaire du jour.
http://villaloyola.com/fr/node/28
Jean Gobeil, s.j., La Villa Loyola, dirigée par les Jésuites de Sudbury.

Car il avait fait beaucoup de guérisons, si bien que tous ceux qui souffraient de quelque mal se précipitaient sur lui pour le toucher.

Marc fait des arrêts pour situer Jésus. Il vient de décrire cinq controverses avec les Pharisiens. Maintenant, avec un sommaire, il va situer Jésus par rapport à la foule.
Sa renommée se répand et les gens viennent de partout. Sa renommée est telle que les gens veulent le toucher pour être guéris.

Or ceci présente un danger pour la mission du Christ. On se rappelle qu’après les premières affluences à Capharnaüm, Jésus s’était retiré dans la solitude pour prier. Et lorsque les disciples l’avaient retrouvé et lui avaient dit: Tout le monde te cherche, il avait alors répondu: Partons d’ici; c’est pour prêcher que je suis sorti (1,38). Sa mission est d’annoncer la venue du Royaume de Dieu.

Or, qu’est-ce que ces foules viennent chercher auprès de Jésus? Elles viennent chercher des guérisons. Cette popularité risque de faire considérer Jésus comme un Messie qui apporterait le soulagement de tous les maux, un Messie temporel qui apporterait un royaume d’où le mal serait disparu.
L’identification de Jésus par les esprits mauvais des possédés est bien dans cette ligne. Ils le déclarent Fils de Dieu.
Ce n’est pas encore la révélation de la nature divine du Verbe de Dieu, qui ne viendra qu’après la résurrection.
Mais c’est un titre qui était déjà appliqué à un roi qui était choisi par Dieu pour être son Messie, comme dans le Psaume 2 où il est dit au roi consacré: Tu es mon fils, moi, aujourd’hui je t’ai engendré.

Jésus fait taire les esprits parce que cette déclaration de la messianité de Jésus encourage une notion du Messie, comme celle de la foule, qui n’est pas celle de Jésus.
Vis-à-vis de la foule, Jésus doit garder un équilibre délicat.

Il ne peut pas simplement la renvoyer car il a pitié des gens qui sont prisonniers des maladies et des infirmités qui les affectent.
Il doit prendre un peu de distance par rapport à cette recherche de contacts physiques et réussir à faire sa proclamation.
C’est ce qu’un bateau proche du rivage lui permet de faire. Il peut ainsi éviter la pression de ces gens qui ne cherchent qu’à le toucher et s’adresser plus librement à la foule pour l’instruire.
Jean Gobeil, s.j.

 

Autre commentaire du jour.
http://www.homelies.fr/homelie,,4087.html
Frère Dominique, Moine de la Famille de Saint Joseph.

Il dit à ses disciples de tenir une barque à sa disposition pour que la foule ne l’écrase pas.

À nouveau Jésus recherche un endroit désert pour se retirer. Le voici qui part sur les bords du lac. Mais la solitude est un luxe que son succès grandissant ne lui autorise plus. Des foules se pressent et le suivent.
La Bonne Nouvelle que Jésus proclame révèle peu à peu son caractère universel : on vient à lui de toutes les régions voisines, « de Judée, de Jérusalem, d'Idumée, de Transjordanie, et de la région de Tyr et de Sidon ».

Cependant ces manifestations de sympathie méritent d’être orientées. Si l’on se presse pour le rencontrer, ce n’est pas pour « écouter » Jésus mais parce qu’on « avait appris tout ce qu’il faisait », c'est-à-dire les guérisons et les miracles.
L’engouement est indéniable, mais il est encore très intéressé. On se presse vers Jésus dans la mesure où il est utile.
La relation que la foule tente d’établir avec lui est possessive, fusionnelle. Elle se précipite sur lui pour le toucher, pour se l’accaparer, pour le posséder.
Une façon de s’approprier le pouvoir impressionnant qu’il détient.

Mais les signes que Jésus accomplit ne sont là que pour attester sa Parole. Ce qu’il a de plus grand et de meilleur n’est pas la capacité d’ôter les maux et de guérir les maladies. Le Seigneur nous invite à entrer dans une relation unique et ineffable, une relation nouvelle qui scelle notre réconciliation avec Dieu.
Cette relation naît dans le berceau de la Parole donnée et reçue, dans un dialogue suscité par l’appel de Dieu.
Il faut donc le percevoir dans son altérité, il faut préserver une distance entre Le Seigneur et nous pour goûter pleinement la proximité à laquelle il nous invite.

Jésus prend donc ses distances. Pas pour éviter les foules, il se livrera pour elles. Mais pour permettre l’avènement de la Parole. L’enseignement de Jésus est ce dont les foules ont le plus besoin. Il le donnera depuis la barque.
L’Église est le lieu d’où Jésus fait entendre la Bonne Nouvelle.

Mais avant qu’il ne prenne la parole, d’autres interfèrent : « Tu es Le Fils de Dieu ». Les esprits mauvais se prosternent devant le maître de toutes choses. Ils révèlent brutalement une science qui peut égarer ses auditeurs.
Jésus les réduit au silence. Il convient de préserver le temps de la liberté des hommes et de la pédagogie de Dieu.

Aujourd’hui, nous n’entendrons donc pas l’enseignement de Jésus. Il nous faudra nous contenter d’être les spectateurs impuissants de la voracité des foules et de la science des esprits mauvais.
Il y a là un enseignement pour nous ; les foules ont faim de Dieu au point qu’elles semblent en perdre la raison, les démons ont peur de la Parole de Dieu au point qu’ils tentent de l’étouffer avec une imitation de révélation.

Voilà qui nous renvoie à notre propre appétit de Dieu. Nous savons comment Jésus-Christ s’est offert, comment chaque jour il s’offre à nous. Un tel Évangile est sans doute le lieu de visiter notre empressement pour Le Christ, notre appétit pour sa Grâce, notre étonnement pour la puissance de sa Parole.

Seigneur Jésus, ne permet pas que l’habitude et les difficultés de la vie aient peu à peu raison de notre passion pour Toi.
Tu es Le Christ, Le Fils du Dieu vivant, garde-nous près de Toi dans la barque de ton Église, entraîne-nous au-delà des océans de nos certitudes sur les rivages où Le Père nous attend.
Frère Dominique

 

Autre commentaire de ce jour.
http://evangeli.net/evangile/jour/IV_22
Abbé Melcior QUEROL i Solà (Ribes de Freser, Girona, Espagne).

Beaucoup de gens de Judée, de Jérusalem, d'Idumée, de Transjordanie, et de la région de Tyr et de Sidon

Aujourd'hui, le Baptême encore tout récent de Jean dans les eaux du Jourdain devrait nous rappeler la force de conversion de notre propre Baptême.
Nous avons tous été Baptisés en un seul Seigneur, une seule Foi, «un seul Esprit pour former un seul Corps» (1Co 12,13).
Voici l'idéal d'unité: ne former qu'un seul Corps, être dans Le Christ une seule chose, pour que le monde croie.

Dans l'Évangile du jour nous voyons «beaucoup de gens, venus de la Galilée» et beaucoup d'autres gens encore (cf. Mc 3,7-8) qui s'approchent du Seigneur. Et Lui les accueille tous; à tous, sans exception, il fait du bien. Nous devons avoir cela très présent à l'esprit durant la semaine pour l'unité des Chrétiens.

Prenons conscience de ce que, tout au long des siècles, les Chrétiens se sont divisés en Catholiques, Orthodoxes, Anglicans, Luthériens et toute une kyrielle de confessions Chrétiennes.
Péché historique contre l'une des notes essentielles de l'Église: son unité.

Mais atterrissons dans notre réalité ecclésiale d'aujourd'hui. Celle de notre diocèse, celle de notre paroisse. Celle de notre groupe de chrétiens.
Sommes-nous réellement une seule chose?

Notre relation d'unité est-elle un motif de conversion pour ceux qui sont éloignés de l'Église? «Que tous soient un, pour que le monde croie» (Jn 17,21), demande Jésus au Père. C'est çà le défi. Que les païens voient comment se fréquentent des croyants qui, réunis par L'Esprit Saint dans l'Église du Christ, ont un seul cœur et une seule âme (cf. Ac 4,32-34).

Rappelons que comme fruit de l'Eucharistie, en même temps que l'union de chacun avec Jésus, doit se manifester l'unité de l'Assemblée puisque nous nous nourrissons du même Pain pour être un seul Corps.
Ce que les Sacrements signifient, la grâce qu'ils contiennent, exigent par conséquent des gestes de communion envers les autres. Nous nous convertissons à l'unité trinitaire (don qui vient d'en-haut) et notre sanctification ne peut éviter les gestes de communion, de compréhension, d'accueil et de pardon envers les autres.

 

Hymne : Ô Père, Source de l’amour

Ô Père,
Source de l’amour,
Tu nous as gardés en ce jour
Dans ta tendresse.
Si je n’ai pas compris ta voix,
Ce soir je rentre auprès de toi,
Et ton pardon me sauvera
De la tristesse.

Seigneur,
Étoile sans déclin,
Toi qui vis aux siècles sans fin,
Près de ton Père !
Ta main, ce jour, nous a conduits,
Ton corps, ton sang nous ont nourris :
Reste avec nous en cette nuit,
Sainte lumière.

Seigneur,
Esprit de vérité,
Ne refuse pas ta clarté
À tous les hommes.
Éteins la haine dans les cœurs,
Et que les pauvres qui ont peur
D’un lendemain sans vrai bonheur
En paix s’endorment.

Seigneur,
Reviendras-tu ce soir
Pour combler enfin notre espoir
Par ta présence ?
La table est mise en ta maison
Où près de toi nous mangerons.
Pour ton retour, nous veillerons
Pleins d’espérance.

 

Oraison du matin (Office des Laudes).
Dieu éternel et tout-puissant, daigne répandre en nous ton Esprit : que nos cœurs soient fortifiés par cet Amour qui aidait Saint Vincent à tenir sous la torture.

 

Parole de Dieu : (Rm 14, 17-19)… (Office des Laudes).
Le Royaume de Dieu ne consiste pas en des questions de nourriture ou de boisson ; il est Justice, Paix et Joie dans L’Esprit Saint.
Celui qui sert Le Christ de cette manière-là plaît à Dieu, et il est approuvé par les hommes. Recherchons donc ce qui contribue à la Paix, et ce qui nous associe les uns aux autres en vue de la même construction.

 

Parole de Dieu : (1 P 1, 22-23)… (Office des Vêpres).
En obéissant à la Vérité, vous vous êtes purifiés pour vous aimer sincèrement comme des frères.
D’un cœur pur, aimez-vous intensément les uns les autres, car Dieu vous a fait renaître, non pas d’une semence périssable, mais d’une semence impérissable, sa Parole vivante qui demeure.

Date de dernière mise à jour : 05/07/2021

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