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- Eucharistie du Jeudi 07 Août 2014 : Jeudi de la 18ème semaine du Temps Ordinaire.
Eucharistie du Jeudi 07 Août 2014 : Jeudi de la 18ème semaine du Temps Ordinaire.
Eucharistie du Jeudi 07 Août 2014 : Jeudi de la 18ème semaine du Temps Ordinaire.
L’Église fait mémoire (en Belgique, mémoire liturgique ailleurs au 05 Avril) de Sainte Julienne de Cornillon, Religieuse Augustine, Prieure du Monastère du Mont-Cornillon (1192-1258).
L’Église fait mémoire (facultative) de la Fête de Saint Gaétan de Thiene, Prêtre et Fondateur de l'« Ordre des Théatins » (1480-1547).
L’Église fait mémoire (facultative) de la Fête de Fête de Saint Sixte II, Pape (24e) de 257 à 258, et ses diacres, martyrs (✝ 258).
Fête du Bienheureux Edmond Bojanowski, laïc et Fondateur de la Congrégation des Servantes de l’Immaculée Conception de la Mère de Dieu (✝ 1871).
Textes du jour (1ère lecture, Psaume, Évangile) :
Livre de Jérémie 31,31-34… Psaume 51(50),12-13.14-15.18-19… Évangile de Jésus Christ selon saint Matthieu 16,13-23.
Commentaire du Catéchisme de l'Église Catholique.
HOMÉLIE DE BAUDOUIN DE FORD SUR LE CANTIQUE : « L'Amour est fort comme la mort ».
Autre commentaire du Frère Jean-Christian Lévêque, o.c.d. (Carmel).
Autre commentaire de l’Abbé Joaquim MESEGUER García (Sant Quirze del Vallès, Barcelona, Espagne).
Hymne, Oraison et Parole de Dieu.
Jeudi 07 Août 2014 : Fête de Sainte Julienne de Cornillon, Religieuse Augustine, Prieure du Monastère du Mont-Cornillon (1192-1258).
Près de Fosses dans le Brabant, en 1253, Mémoire en Belgique de Sainte Julienne, Prieure du Monastère du Mont-Cornillon, près de Liège dont la naissance au Ciel (martyrologe romain) est célébrée le 05 Avril.
Pour voir sa vie et en découvrir davantage sur elle, aller dans le menu déroulant à « Vie des Saints » ou sur le lien suivant :
Sainte Julienne de Cornillon.
Jeudi 07 Août 2014 : Fête de Saint Gaétan de Thiene, Prêtre et Fondateur de l'« Ordre des Théatins » (1480-1547).
Pour voir sa vie et en découvrir davantage sur lui, aller dans le menu déroulant à « Vie des Saints » ou sur le lien suivant :
Saint Gaétan de Thiene.
Jeudi 07 Août 2014 : Fête de Saint Sixte II, Pape (24e) de 257 à 258, et ses diacres, martyrs (✝ 258).
Pour voir sa vie et en découvrir davantage sur lui, aller dans le menu déroulant à « Vie des Saints » ou sur le lien suivant :
Saint Sixte II, Pape.
Jeudi 07 Août 2014 : Fête du Bienheureux Edmond Bojanowski, laïc et Fondateur de la Congrégation des Servantes de l’Immaculée Conception de la Mère de Dieu (✝ 1871).
Pour voir sa vie et en découvrir davantage sur lui, aller dans le menu déroulant à « Vie des Saints » ou sur le lien suivant :
Bienheureux Edmond Bojanowski.
LITURGIE DE LA PAROLE.
Livre de Jérémie 31,31-34.
Voici venir des jours, déclare le Seigneur, où je conclurai avec la maison d'Israël et avec la maison de Juda une Alliance nouvelle.
Ce ne sera pas comme l'Alliance que j'ai conclue avec leurs pères, le jour où je les ai pris par la main pour les faire sortir d'Égypte : mon Alliance, c'est eux qui l'ont rompue, alors que moi, j'avais des droits sur eux.
Mais voici quelle sera l'Alliance que je conclurai avec la maison d'Israël quand ces jours-là seront passés, déclare le Seigneur. Je mettrai ma Loi au plus profond d'eux-mêmes ; je l'inscrirai dans leur cœur. Je serai leur Dieu, et ils seront mon peuple.
Ils n'auront plus besoin d'instruire chacun son compagnon, ni chacun son frère en disant : « Apprends à connaître le Seigneur ! » Car tous me connaîtront, des plus petits jusqu'aux plus grands, déclare le Seigneur. Je pardonnerai leurs fautes, je ne me rappellerai plus leurs péchés.
Psaume 51(50),12-13.14-15.18-19.
Crée en moi un cœur pur, ô mon Dieu,
renouvelle et raffermis au fond de moi mon esprit.
Ne me chasse pas loin de ta face,
ne me reprends pas ton esprit saint.
Rends-moi la joie d'être sauvé ;
que l'esprit généreux me soutienne.
Aux pécheurs, j'enseignerai tes chemins ;
vers toi, reviendront les égarés.
Si j'offre un sacrifice, tu n'en veux pas,
tu n'acceptes pas d'holocauste.
Le sacrifice qui plaît à Dieu, c'est un esprit brisé ;
tu ne repousses pas, ô mon Dieu, un cœur brisé et broyé.
Évangile de Jésus Christ selon saint Matthieu 16,13-23.
Jésus était venu dans la région de Césarée-de-Philippe, et il demandait à ses disciples : « Le Fils de l'homme, qui est-il, d'après ce que disent les hommes ? »
Ils répondirent : « Pour les uns, il est Jean Baptiste ; pour d'autres, Élie ; pour d'autres encore, Jérémie ou l'un des prophètes. »
Jésus leur dit : « Et vous, que dites-vous ? Pour vous, qui suis-je ? »
Prenant la parole, Simon-Pierre déclara : « Tu es le Messie, le Fils du Dieu vivant ! »
Prenant la parole à son tour, Jésus lui déclara : « Heureux es-tu, Simon fils de Yonas : ce n'est pas la chair et le sang qui t'ont révélé cela, mais mon Père qui est aux cieux.
Et moi, je te le déclare : Tu es Pierre, et sur cette pierre je bâtirai mon Église ; et la puissance de la Mort ne l'emportera pas sur elle.
Je te donnerai les clefs du Royaume des cieux : tout ce que tu auras lié sur la terre sera lié dans les cieux, et tout ce que tu auras délié sur la terre sera délié dans les cieux. »
Alors, il ordonna aux disciples de ne dire à personne qu'il était le Messie.
A partir de ce moment, Jésus le Christ commença à montrer à ses disciples qu'il lui fallait partir pour Jérusalem, souffrir beaucoup de la part des anciens, des chefs des prêtres et des scribes, être tué, et le troisième jour ressusciter.
Pierre, le prenant à part, se mit à lui faire de vifs reproches : « Dieu t'en garde, Seigneur ! cela ne t'arrivera pas. »
Mais lui, se retournant, dit à Pierre : « Passe derrière moi, Satan, tu es un obstacle sur ma route ; tes pensées ne sont pas celles de Dieu, mais celles des hommes. »
Commentaire du jour.
Catéchisme de l'Église Catholique.
§ 1440-1443
« Tout ce que tu auras délié sur la Terre sera délié dans les Cieux
Le péché est avant tout offense à Dieu, rupture de la communion avec lui. Il porte en même temps atteinte à la communion avec l’Église.
C’est pourquoi la conversion apporte à la fois le Pardon de Dieu et la réconciliation avec l’Église, ce qu’exprime et réalise liturgiquement le Sacrement de la Pénitence et de la Réconciliation.
Dieu seul Pardonne les péchés (Mc 2,7). Parce que Jésus est Le Fils de Dieu, il dit de lui-même : « Le Fils de l’homme a le pouvoir de remettre les péchés sur la Terre » (Mc 2,10), et il exerce ce pouvoir Divin : « Tes péchés sont pardonnés » (v. 5; Lc 7,48).
Plus encore : par son autorité divine, il donne ce pouvoir aux hommes pour qu’ils l’exercent en son Nom (Jn 20,21s).
Le Christ a voulu que son Église soit tout entière, dans sa prière, sa vie et son agir, le signe et l’instrument du Pardon et de la Réconciliation qu’il nous a acquis au prix de son Sang.
Il a cependant confié l’exercice du pouvoir d’absolution au Ministère apostolique.
Celui-ci est chargé du « Ministère de la Réconciliation » (2Co 5,18). L’apôtre est envoyé « au Nom du Christ », et « c’est Dieu Lui-même » qui, à travers lui, exhorte et supplie : « Laissez-vous réconcilier avec Dieu » (v. 20).
Durant sa vie publique, Jésus n’a pas seulement pardonné les péchés, il a aussi manifesté l’effet de ce Pardon : il a réintégré les pécheurs pardonnés dans la communauté du peuple de Dieu d’où le péché les avait éloignés ou même exclus.
Un signe éclatant en est le fait que Jésus admet les pécheurs à sa table, plus encore, qu’il se met Lui-même à leur table (Mc 2,16), geste qui exprime de façon bouleversante à la fois le Pardon de Dieu et le retour au sein du peuple de Dieu (cf Lc 15; Lc 19,9).
HOMÉLIE DE BAUDOUIN DE FORD SUR LE CANTIQUE
« L'Amour est fort comme la mort »
Forte est la mort, puisqu'elle peut nous enlever le don de la vie. Fort est l'Amour, puisqu'il peut nous ramener à un meilleur usage de la vie.
Forte est la mort, puisqu'elle a le pouvoir de nous dépouiller de notre corps. Fort est l'Amour, puisqu'il a le pouvoir d'arracher à la mort ce qu'elle nous a pris, et de nous le restituer.
Forte est la mort : aucun homme ne peut lui résister. Fort est l'Amour, au point de pouvoir triompher d'elle, de briser son aiguillon, de mater ses efforts, de changer sa victoire en défaite. Tout cela se réalisera lorsque la mort sera insultée et s'entendra dire : Où est-il, mort, ton aiguillon ? Où est-elle, mort, ta victoire?
L'Amour est fort comme la mort, car l'Amour du Christ est la mort de la mort. C'est pourquoi il dit : Je suis ta mort, ô mort; enfer, je serai ta morsure.
De même, l'Amour dont nous aimons Le Christ est fort, lui aussi, comme la mort, puisqu'il constitue à sa manière une mort : une mort où prend fin la vie ancienne, où les vices sont abolis, et abandonnées, les œuvres mortes.
De fait, cet Amour que nous avons pour Le Christ représente une certaine réciprocité ; même s'il est loin d'égaler celui du Christ pour nous, il est à l'image et à la ressemblance du sien.
Le Christ en effet nous a aimés le premier, et par l'exemple d'Amour qu'il nous a proposé, il s'est fait pour nous un sceau afin que nous devenions conformes à son image, en nous débarrassant de l'image de l'homme terrestre, et en prenant sur nous l'image de l'homme Céleste.
Comme il nous a aimés, aimons-le,-nous aussi. En ceci, en effet, il nous a laissé un modèle pour que nous suivions ses traces.
C'est pourquoi il nous dit : Pose-moi comme un sceau sur ton cœur, comme s'il disait : « Aime-moi à la manière dont je t'aime : Garde-moi dans ton esprit, dans ta mémoire, dans ton désir, ton soupir, ton gémissement, tes sanglots.
Souviens-toi, homme, avec quelle qualité je t'ai créé : de combien je t'ai préféré aux autres créatures, de quelle dignité je t'ai ennobli, de quelle gloire et de quel honneur je t'ai couronné et comment je t'ai fait de peu inférieur aux anges, comment j'ai tout placé sous tes pieds.
Souviens-toi non seulement de tout ce que j'ai fait pour toi, mais encore de ce que j'ai supporté de ta part, en fait de peine et de mépris.
Et vois si tu n'es pas injuste à mon égard en ne m'aimant pas. Qui en effet t'a aimé comme Moi ? Qui t'a créé, sinon Moi ? Qui t'a racheté, sinon Moi ? » ~
Seigneur, enlève de moi ce cœur de pierre, ce cœur figé, ce cœur incirconcis. Et donne-moi un cœur nouveau, un cœur de chair, un cœur pur.
Toi qui purifies le cœur et qui aimes le cœur pur, possède mon cœur et habite en lui ; contiens-le et remplis-le, toi qui dépasses tout ce que je suis et qui m'es plus intérieur et intime que moi-même.
Toi, le modèle de la beauté et le sceau de la sainteté, scelle mon cœur dans ton image, scelle mon cœur sous ta Miséricorde, Dieu de mon cœur, Dieu, ma part à jamais.
Autre commentaire du jour.
http://www.carmel.asso.fr/21eme-Dimanhe-T-O-Mt-16-13-20.html
Frère Jean-Christian Lévêque, o.c.d. (Carmel).
« Tu es Le Christ, Le Fils du Dieu vivant »
La profession de Foi de Simon marque un grand tournant dans la vie publique de Jésus.
Désormais il va privilégier la formation de ses disciples les plus proches et commencer à leur annoncer sa Passion et sa Résurrection.
Si bien que la question : « Au dire des gens, qui est Le Fils de l’Homme ? » résonne un peu comme le bilan de son Ministère galiléen.
Après tant d’heures de prédication, tant de journées remplies de guérisons et de miracles, les gens sont encore divisés à son sujet.
Au maximum l’idée leur vient de comparer Jésus à des personnages déjà connus, comme Jérémie ou Jean-Baptiste, ou encore à un prophète comme Élie, dont on attendait le retour comme signal des temps du Messie.
La réponse de Simon va beaucoup plus loin, parce qu’il accepte de dépasser le niveau de la chair et du sang, c’est-à-dire un jugement purement humain et les critères habituels dans les sociétés humaines.
« La chair et le sang », c’est l’homme laissé à ses limites, à ses lourdeurs, à ses raideurs, à ses fermetures ; c’est l’homme raisonneur, inapte aux nouveautés de Dieu.
Devant Jésus, l’Envoyé de Dieu, c’est tout cela qu’il faut traverser pour pouvoir lui dire : « Tu es Le Christ. Non seulement tu nous rappelles les grands croyants du passé, les forces prophétiques du passé, mais tu es Toi-même Le Messie attendu qui nous ouvre l’avenir. »
« Tu es Le Fils du Dieu vivant » ajoute Simon, et par là il essaie de dire le mystère qui le fascine déjà dans la personne de Jésus : il agit, il parle, il vit par Celui qu’il ose appeler « mon Père ».
Simon s’est laissé enseigner par Dieu ; il a laissé Dieu le « tirer vers Jésus » (Jn 6,44).
Aussitôt après cette réponse de Foi, qui est un engagement devant tous pour son ami Jésus, Simon va vivre un moment de grâce extraordinaire.
D’abord Jésus fait de lui le porteur d’une béatitude : « Bienheureux es-tu, Simon fils de Yonas ! »
C’est la béatitude - c’est-à-dire le bonheur annoncé - de ceux et de celles qui savent faire et refaire le pas de la Foi, et qui osent tout miser sur la parole de l’Ami.
Puis Jésus lui donne un nom nouveau, qui sera programme de vie : « Tu es kîfa, tu es la Pierre, tu es le Rocher ».
C’est une parole créatrice, recréatrice. Jésus dit, et il fait. Désormais Simon le pécheur sera rocher de Fondation pour l’Église de Jésus.
L’expérience de Simon Pierre, de Simon le Rocher, a beaucoup à nous dire. Certes, c’est son privilège d’être la pierre de fondation, le porte-parole et le responsable des Douze, le deuxième pasteur après Jésus.
Nous ne sommes, pour notre part, que des pierres vivantes, insérées dans la construction.
Mais en un sens, et à notre niveau, nous avons à devenir pierres de fondation, soit pour la famille que nous avons fondée, soit pour l’œuvre qui nous est confiée, soit, pour nous, Sœurs et Frères du Carmel, en vue de transmettre la flamme de la vie Contemplative, sans déperdition, à celles et à ceux qui viendront sur la Montagne après nous, appelés par Le Seigneur, « fascinés » par Lui, comme disait Sœur Élisabeth.
C’est la consigne laissée explicitement par notre Mère Sainte Thérèse : « Mes filles, considérez-vous toujours comme des pierres de fondations pour celles qui viendront après vous ».
Et pour ce faire, il n’est que de suivre la voie ouverte par Simon Pierre.
Il nous faut dépasser la chair et le sang, cesser de tout ramener aux proportions de notre intelligence et de notre cœur, cesser de faire attendre le Maître en lui marchandant notre Foi et notre confiance, et oser dire enfin à notre ami Jésus la parole pour nous décisive :
« Tu es Le Christ, Le Fils de Dieu : à toi je remets toutes mes forces, pour aujourd’hui et pour demain ».
Il nous faut devenir enseignables ; enseignables par Dieu qui, patiemment, paternellement, nous tire vers Jésus, enseignables par la communauté de Jésus, rassemblée fraternellement autour de Pierre pour le compte du Pasteur, enseignables par les guides que Dieu nous donne, parfois inattendus, mais qui sont pour nous des relais vers la Lumière de Jésus.
Il nous faut entrer dans la béatitude de Simon le Rocher, dans le bonheur de ceux qui confessent Le Christ, qui ne rougissent pas du Christ, et qui acceptent une fois pour toutes de faire fond sur Jésus sauveur.
Il nous faut enfin - et cet effort-là nous réserve une grande joie et une grande douceur - tendre l’oreille, filialement, pour percevoir le nom nouveau que la bouche du Seigneur prononcera (Is 62,2), le nom d’amitié et de grâce que Jésus a trouvé pour nous, et qui dit à la fois notre mission dans l’Église et notre place dans le Cœur de Dieu.
Fr. Jean-Christian Lévêque, o.c.d.
Autre commentaire de ce jour.
http://evangeli.net/evangile/jour/IV_166
Abbé Joaquim MESEGUER García (Sant Quirze del Vallès, Barcelona, Espagne).
Tes pensées ne sont pas celles de Dieu, mais celles des hommes
Aujourd'hui, Jésus proclame que Pierre est bienheureux par la justesse de sa profession de Foi: «Heureux es-tu, Simon fils de Jonas: ce n'est pas la chair et le sang qui t'ont révélé cela, mais Mon Père qui est aux Cieux» (Mt 16,16-17).
Dans cette proclamation Jésus promet à Pierre le primat de son Église, mais peu de temps après Il doit le réprimander pour avoir exprimé une idée humaine et fausse du Messie: «Passe derrière moi, Satan, tu es un obstacle sur ma route; tes pensées ne sont pas celles de Dieu, mais celles des hommes» (Mt 16,22-23).
Nous devons remercier les quatre évangélistes de nous avoir décrit les premiers disciples tels qu'ils étaient réellement et non pas comme des grands personnages idéalisés, mais comme des hommes en chair et en os, comme nous, avec leurs vertus et leurs défauts, cela nous rapproche d'eux et nous aide à constater que nous devons tous parcourir le chemin de la perfection, car personne n'est parfait à la naissance.
Etant donné que nous connaissons déjà l'histoire de l'Évangile, nous acceptons comme un fait que Jésus soit le Messie annoncé par le prophète Isaïe et qu'Il a donné sa vie pour nous sur la Croix.
Par contre, ce que nous avons du mal à accepter c'est que nous aussi nous devons continuer par l'abandon, le renoncement et le sacrifice à faire en sorte que son œuvre soit toujours présente.
Nous sommes programmés par une société qui encourage le succès rapide, s'instruire sans le moindre effort et en s'amusant, et tirer profit au maximum de tout en faisant peu, il ne faut donc pas nous étonner que nous finissions par voir les choses à la manière des hommes et pas comme les voit Dieu.
Après avoir reçu L'Esprit Saint, Pierre était conscient par où passait le chemin qu'il devait parcourir et a vécu dans l'espérance.
«Les tribulations du monde sont remplies de souffrance et vidées de récompenses; mais celles qu'on endure pour Dieu sont adoucies par l'Espérance» (Saint Ephrem).
Hymne : Qu'il soit béni
Qu'il soit béni, qu'il vienne,
Le Roi, notre Seigneur !
Ouvrez, ouvrez vos portes,
Ne fermez plus vos cœurs !
Il vient à nous sans faste,
Grandeur ni majesté,
Vêtu comme le pauvre
Dans son humilité !
Qu'il soit béni, qu'il vienne,
Le Roi, notre Seigneur !
Entendez-le qui parle,
Sortez tous de l'erreur !
Malheur à l'homme riche
S'il ne veut écouter
Le Christ de la Promesse
Qui vient nous racheter !
Qu'il soit béni, qu'il vienne,
Le Roi, notre Seigneur !
Il montre à tous les humbles
La face du Sauveur !
A lui sont en partage
La gloire et le pouvoir,
Ce qu'à la fin des âges
Les peuples pourront voir !
Qu'il soit béni, qu'il vienne,
Le Roi, notre Seigneur !
Il donne aux misérables
La paix du Bon Pasteur,
Il est doux. Il est humble.
Son joug sera léger!
Et c'est lui qui nous mène
Jusqu'à la liberté !
Hymne : Père du premier mot
Père du premier mot
jailli dans le premier silence
où l'homme a commencé,
Entends monter vers toi,
comme en écho,
nos voix
mêlées aux chants que lance
ton Bien-Aimé.
Père du premier jour
levé sur les premières terres
au souffle de l'Esprit,
Voici devant tes yeux,
comme en retour,
le feu
qui prend au cœur des frères
le Jésus Christ.
Père du premier fruit
gonflé de la première sève
au monde ensemencé,
Reçois le sang des grains
qui ont mûri,
et viens
remplir les mains qui cherchent
ton Premier-né.
Hymne : Ô Père, Source de l’amour
Ô Père,
Source de l’amour,
Tu nous as gardés en ce jour
Dans ta tendresse.
Si je n’ai pas compris ta voix,
Ce soir je rentre auprès de toi,
Et ton pardon me sauvera
De la tristesse.
Seigneur,
Étoile sans déclin,
Toi qui vis aux siècles sans fin,
Près de ton Père !
Ta main, ce jour, nous a conduits,
Ton corps, ton sang nous ont nourris :
Reste avec nous en cette nuit,
Sainte lumière.
Seigneur,
Esprit de vérité,
Ne refuse pas ta clarté
À tous les hommes.
Éteins la haine dans les cœurs,
Et que les pauvres qui ont peur
D’un lendemain sans vrai bonheur
En paix s’endorment.
Seigneur,
Reviendras-tu ce soir
Pour combler enfin notre espoir
Par ta présence ?
La table est mise en ta maison
Où près de toi nous mangerons.
Pour ton retour, nous veillerons
Pleins d’espérance.
Oraison du matin (Office des Laudes)…propre à Sainte Julienne du Mont-Cornillon (mémoire en Belgique).
Dieu qui a mis au cœur de Sainte Julienne un zèle admirable pour promouvoir l’Amour de l’Eucharistie, permets que nous puissions Contempler face à face dans le Ciel celui que nous Adorons ici-bas sous le voile du Sacrement, Jésus-Christ, Ton Fils, Notre Seigneur.
Lui qui vit et règne avec Toi et Le Saint-Esprit maintenant et pour les siècles des siècles.
Parole de Dieu : (Ct 8 7)… (Office des Laudes…commun des vierges).
Les torrents ne peuvent éteindre l’Amour, les fleuves ne l’emporteront pas. Si quelqu’un offrait toutes les richesses de sa maison pour acheter l’Amour, tout ce qu’il obtiendrait, c’est un profond mépris.
Parole de Dieu : (1 P 1, 22-23)… (Office des Vêpres).
En obéissant à la vérité, vous vous êtes purifiés pour vous aimer sincèrement comme des frères. D’un cœur pur, aimez-vous intensément les uns les autres, car Dieu vous a fait renaître, non pas d’une semence périssable, mais d’une semence impérissable, sa Parole vivante qui demeure.
Date de dernière mise à jour : 05/07/2021
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