Eucharistie du Dimanche 24 Février 2013 : Deuxième Dimanche de Carême.
Fête de la Bse Ascensión del Corazón de Jesús (Florentina Nicol Goñi), Vierge et Co-Fondatrice des « Missionnaires Dominicaines du Très Saint Rosaire » (1868-1940).
Textes du jour (1ère lecture, Psaume, 2ème lecture, Evangile) :
Gn 15, 5-12.17-18a… Psaume 26, 1, 7-8, 9abcd, 13-14… Ph 3, 17-21; 4, 1… Evangile selon Saint Luc 9, 28b-36.
Commentaire de Saint Léon le Grand (?-v. 461), Pape et Docteur de l'Église.
Autre commentaire de l’Abbé Jaume GONZÁLEZ i Padrós (Barcelona, Espagne).
Autre commentaire de la Paroisse de la Vallée de L’Aisne.
Oraison et Parole de Dieu.
Dimanche 24 Février 2013 : Fête de la Bse Ascensión del Corazón de Jesús (Florentina Nicol Goñi), Vierge et Co-Fondatrice des « Missionnaires Dominicaines du Très Saint Rosaire » (1868-1940).
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Bse Ascensión del Corazón de Jesús.
LITURGIE DE LA PAROLE.
1ère lecture : L'Alliance de Dieu avec Abraham (Gn 15, 5-12.17-18a)
Lecture du livre de la Genèse
Le Seigneur parlait à Abraham dans une vision. Puis il le fit sortir et lui dit : « Regarde le ciel, et compte les étoiles, si tu le peux... » Et il déclara : « Vois quelle descendance tu auras ! »
Abram eut foi dans le Seigneur et le Seigneur estima qu'il était juste.
Puis il dit : « Je suis le Seigneur, qui t'ai fait sortir d'Our en Chaldée pour te mettre en possession de ce pays. »
Abram répondit : « Seigneur mon Dieu, comment vais-je savoir que j'en ai la possession ? »
Le Seigneur lui dit : « Prends-moi une génisse de trois ans, une chèvre de trois ans, un bélier de trois ans, une tourterelle et une jeune colombe. »
Abram prit tous ces animaux, les partagea en deux, et plaça chaque moitié en face de l'autre ; mais il ne partagea pas les oiseaux.
Comme les rapaces descendaient sur les morceaux, Abram les écarta.
Au coucher du soleil, un sommeil mystérieux s'empara d'Abram, une sombre et profonde frayeur le saisit.
Après le coucher du soleil, il y eut des ténèbres épaisses. Alors un brasier fumant et une torche enflammée passèrent entre les quartiers d'animaux.
Ce jour-là, le Seigneur conclut une Alliance avec Abram en ces termes : « À ta descendance je donne le pays que voici. »
Psaume : Ps 26, 1, 7-8, 9abcd, 13-14
R/ Le Seigneur est lumière et salut.
Le Seigneur est ma lumière et mon salut,
de qui aurais-je crainte ?
Le Seigneur est le rempart de ma vie,
devant qui tremblerais-je ?
Écoute, Seigneur, je t’appelle !
Pitié ! Réponds-moi !
Mon cœur m’a redit ta parole :
« Cherchez ma face. »
C’est ta face, Seigneur, que je cherche :
ne me cache pas ta face.
N’écarte pas ton serviteur avec colère,
tu restes mon secours.
J’en suis sûr, je verrai les bontés du Seigneur
sur la terre des vivants.
« Espère le Seigneur, sois fort et prends courage ;
espère le Seigneur. »
2ème lecture : Le Christ nous transfigurera (brève : 3, 20 - 4, 1) (Ph 3, 17-21; 4, 1)
Lecture de la lettre de saint Paul Apôtre aux Philippiens
Frères, prenez-moi tous pour modèle, et regardez bien ceux qui vivent selon l'exemple que nous vous donnons.
Car je vous l'ai souvent dit, et maintenant je le redis en pleurant : beaucoup de gens vivent en ennemis de la croix du Christ.
Ils vont tous à leur perte. Leur dieu, c'est leur ventre, et ils mettent leur gloire dans ce qui fait leur honte ; ils ne tendent que vers les choses de la terre.
Mais nous, nous sommes citoyens des cieux ; c'est à ce titre que nous attendons comme sauveur le Seigneur Jésus Christ, lui qui transformera nos pauvres corps à l'image de son corps glorieux, avec la puissance qui le rend capable aussi de tout dominer.
Evangile : La Transfiguration (Lc 9, 28b-36)
Acclamation : Gloire au Christ, Parole éternelle du Dieu vivant. Gloire à toi, Seigneur. Du sein de la nuée resplendissante, la voix du Père a retenti : « Voici mon Fils, mon bien-aimé, écoutez-le ! » Gloire au Christ, Parole éternelle du Dieu vivant. Gloire à toi, Seigneur. (cf. Mt 17, 5)
Évangile de Jésus Christ selon saint Luc
Jésus prit avec lui Pierre, Jean et Jacques, et il alla sur la montagne pour prier. Pendant qu'il priait, son visage apparut tout autre, ses vêtements devinrent d'une blancheur éclatante.
Et deux hommes s'entretenaient avec lui : c'étaient Moïse et Élie, apparus dans la gloire. Ils parlaient de son départ qui allait se réaliser à Jérusalem.
Pierre et ses compagnons étaient accablés de sommeil ; mais, se réveillant, ils virent la gloire de Jésus, et les deux hommes à ses côtés.
Ces derniers s'en allaient, quand Pierre dit à Jésus : « Maître, il est heureux que nous soyons ici ! Dressons donc trois tentes : une pour toi, une pour Moïse, et une pour Élie. » Il ne savait pas ce qu'il disait.
Pierre n'avait pas fini de parler, qu'une nuée survint et les couvrit de son ombre ; ils furent saisis de frayeur lorsqu'ils y pénétrèrent.
Et, de la nuée, une voix se fit entendre : « Celui-ci est mon Fils, celui que j'ai choisi, écoutez-le. »
Quand la voix eut retenti, on ne vit plus que Jésus seul. Les disciples gardèrent le silence et, de ce qu'ils avaient vu, ils ne dirent rien à personne à ce moment-là.
Commentaire du jour.
Saint Léon le Grand (?-v. 461), Pape et Docteur de l'Église.
Sermon 51, 2-3, 5-8 ; PL 54, 310-313, SC 74 bis (trad. Orval rev.).
La Gloire de la Croix
Le Seigneur découvre sa Gloire devant les témoins qu'il a choisis, et il éclaire d'une telle splendeur cette forme corporelle qu'il a en commun avec les autres hommes que son visage a l'éclat du soleil et que ses vêtements sont aussi blancs que la neige.
Par cette transfiguration il voulait avant tout prémunir ses disciples contre le scandale de la Croix et, en leur révélant toute la grandeur de sa dignité cachée, empêcher que les abaissements de sa Passion volontaire ne bouleversent leur Foi.
Mais il ne prévoyait pas moins de fonder l'espérance de l'Église, en faisant découvrir à tout le Corps du Christ quelle transformation lui serait accordée ; ses membres se promettraient de partager l'honneur qui avait resplendi dans leur chef.
Le Seigneur lui-même avait déclaré à ce sujet, lorsqu'il parlait de la majesté de son avènement : Alors les justes brilleront comme le soleil dans le Royaume de leur Père.
Et l'Apôtre saint Paul atteste lui aussi : J'estime qu'il n'y a pas de commune mesure entre les souffrances du temps présent et la Gloire que Le Seigneur va bientôt révéler en nous.
Et encore : Vous êtes morts avec Le Christ, et votre vie reste cachée avec Lui en Dieu. Quand paraîtra Le Christ qui est votre vie, alors, vous aussi, vous paraîtrez avec Lui en pleine Gloire.
Cependant, pour confirmer les Apôtres et les introduire dans une complète connaissance, un autre enseignement s'est ajouté à ce miracle.
En effet, Moïse et Élie, c'est-à-dire la Loi et les Prophètes, apparurent en train de s'entretenir avec Le Seigneur.
Ainsi, par la réunion de ces cinq hommes s'accomplirait de façon certaine la prescription : Toute parole est garantie par la présence de deux ou trois témoins.
Qu'y a-t-il donc de mieux établi, de plus solide que cette parole ? La trompette de l'Ancien Testament et celle du Nouveau s'accordent à la proclamer ; et tout ce qui en a témoigné jadis s'accorde avec l'enseignement de l'Évangile.
Les écrits de l'une et l'autre Alliance, en effet, se garantissent mutuellement ; celui que les signes préfiguratifs aient promis sous le voile des mystères, est montré comme manifeste et évident par la splendeur de sa Gloire présente.
Comme l'a dit saint Jean, en effet : Après la Loi communiquée par Moïse, la grâce et la vérité sont venues par Jésus Christ.
En lui s'est accomplie la promesse des figures prophétiques comme la valeur des préceptes de la Loi, puisque sa présence enseigne la vérité de la prophétie, et que sa grâce rend praticables les commandements. ~
Que la Foi de tous s'affermisse avec la prédication de l'Évangile, et que personne n'ait honte de la Croix du Christ, par laquelle le monde a été racheté.
Que personne donc ne craigne de souffrir pour la Justice, ni ne mette en doute la récompense promise ; car c'est par le labeur qu'on parvient au repos, par la mort qu'on parvient à la vie. Puisque Le Christ a accepté toute la faiblesse de notre pauvreté, si nous persévérons à le confesser et à l'aimer, nous sommes vainqueurs de ce qu'il a vaincu et nous recevons ce qu'il a promis.
Qu'il s'agisse de pratiquer les commandements ou de supporter l'adversité, la voix du Père que nous avons entendue tout à l'heure doit retentir sans cesse à nos oreilles : Celui-ci est Mon Fils bien-aimé en qui j'ai mis tout mon Amour ; écoutez-le !
Autre commentaire de ce jour.
http://evangeli.net/evangile/jour/II_16.
Abbé Jaume GONZÁLEZ i Padrós (Barcelona, Espagne).
Jésus (…) monta sur la montagne pour prier.
Aujourd'hui deuxième dimanche du Carême, la liturgie de la Parole nous fait avoir invariablement l'épisode évangélique de la Transfiguration du Seigneur. Mais, cette année-ci, avec les nuances propres de saint Luc.
C'est le troisième évangéliste qui, avec plus d'intensité, souligne à Jésus en Prière, le Fils uni en permanence au Père à travers la Prière, parfois intime, cachée, parfois en présence de ses disciples, pleine de joie du Saint-Esprit.
Remarquons, donc, que Luc est le seul des synoptiques que commence la narration de ce récit comme suit: «Jésus (…) monta sur la montagne pour prier» (Lc 9,28), et, par conséquent, c'est lui aussi qui spécifie que la transfiguration du Maître se produit «pendant qu'il priait» (Lc 9,29). Il ne s'agit pas d'un fait secondaire.
La Prière est présentée comme le contexte juste et naturel pour la vision de la Gloire du Christ: en s'éveillant, Pierre. Jean et Jacques, «virent la Gloire de Jésus» (Lc 9,32).
Mais pas seulement la Sienne, mais aussi la Gloire que Dieu avait déjà manifestée dans la Loi et les Prophètes; ceux-ci —dit l'évangéliste— «apparaissant dans la Gloire» (Lc 9,31).
En effet, eux aussi se retrouvent dans la même splendeur lorsque Le Fils parle au Père dans l'Amour du Saint-Esprit.
Ainsi, dans le cœur de La Trinité, la Pâque de Jésus, «son départ qu'il allait accomplir à Jérusalem» (Lc 9,31), est le signe qui manifeste le dessein de Dieu depuis toujours, mené a terme dans la scène de l'histoire d'Israël, jusqu'à l'accomplissement définitif dans la plénitude des temps, dans la mort et la Résurrection de Jésus, Le Fils de Dieu incarné.
Il convient de nous rappeler, dans ce Carême et toujours, que seulement si nous laissons affleurer l'Esprit de Pitié dans notre vie, en établissant une relation familier, inséparable, avec Le Seigneur, nous pourrons jouir de la Contemplation de sa Gloire.
Il est urgent nous laisser toucher par la vision du visage du Transfiguré. Peut être notre expérience Chrétienne a plus de mots qu'il n'en faut mais manque, par contre, de stupeur, celui qui fit de Pierre et ses compagnons des témoins authentiques du Christ vivant.
Autre commentaire de la Paroisse de la Vallée de L’Aisne.
http://vallee-aisne60.cef.fr/Deuxieme-dimanche-de-Careme-annee-C.html#evenement2056.
« Tu es mon enfant, tu es mon bien-aimé, en toi j’ai mis tout mon Amour. »
Jésus prit avec lui Pierre, Jean et Jacques, et il alla sur la montagne pour prier. Pendant qu’il priait, son visage apparut tout autre, ses vêtements devinrent d’une blancheur éclatante.
Et deux hommes s’entretenaient avec lui : c’étaient Moïse et Élie, apparus dans la gloire. Ils parlaient de son départ qui allait se réaliser à Jérusalem.
Jésus est Le Fils bien-aimé du Père qui resplendit de la Gloire de Dieu, de son Amour infini. Il vivra la défiguration et il sera entouré des mêmes apôtres Pierre Jacques et Jean. Les autres Apôtres demeurent un peu plus loin.
Pierre aura de la peine à supporter le spectacle de l’agonie comme aujourd’hui il a de la peine à supporter celui de la transfiguration !
Jésus est glorifié, tout autre, devant lui ! Des rayons de soleil autour de la tête, ses vêtements d’une blancheur éclatante.
La Gloire de Dieu se manifeste quand l’humanité vit Divinement sa vie d’enfant de Dieu. La Gloire de Dieu est l’épanouissement de son Amour dans notre vie.
La Gloire de Dieu commence pour nous quand Jésus descend du Ciel dans le sein de la Vierge Marie pour y revêtir notre humanité.
Avec cette nature humaine, il va vaincre le mensonge, la haine et l’enfer. La Gloire de Dieu est cette victoire de l’Amour de Dieu sur toute obscurité.
Jésus est tout autre, « transfiguré » quand il vit l’agonie et qu’il nous sauve sur la Croix, il s’abandonne dans l’Amour même de son Père.
Jésus, dans la tristesse jusqu’à en mourir, ne cédera pas à cette tristesse, Il demeurera dans l’Amour de Dieu.
Pierre et ses compagnons étaient accablés de sommeil ; mais, se réveillant, ils virent la gloire de Jésus, et les deux hommes à ses côtés.
Ces derniers s’en allaient, quand Pierre dit à Jésus : « Maître, il est heureux que nous soyons ici ! Dressons donc trois tentes : une pour toi, une pour Moïse, et une pour Élie. » Il ne savait pas ce qu’il disait. Pierre n’avait pas fini de parler, qu’une nuée survint et les couvrit de son ombre ; ils furent saisis de frayeur lorsqu’ils y pénétrèrent.
Jésus, le Fils du Père, l’enfant de Marie immaculée unit en Lui le Ciel et la Terre, Il est vraiment Le Fils bien aimé du Père et l’enfant de Marie. Il marche vers Jérusalem. Aujourd’hui, c’est l’épisode de la Transfiguration sur la montagne et les disciples Pierre, Jacques et Jean sont témoins de cet événement.
Ils seront aussi témoins de l’agonie de Jésus. Au Baptême, quand Jésus est plongé dans les eaux du Jourdain Jean-Baptiste dira : « C’est moi, qui devrais être Baptisé par toi. » Jésus répondit : « Laisse faire, il faut que toute justice s’accomplisse. » À l’agonie Il vivra la « défiguration ! »
La Gloire de Dieu est dans la victoire de l’Amour sur tout mal : « Tu es mon enfant, tu es mon bien-aimé, en toi j’ai mis tout mon Amour ».
« Et, de la nuée, une voix se fit entendre : « Celui-ci est mon Fils, celui que j’ai choisi, écoutez-le. »
Quand la voix eut retenti, on ne vit plus que Jésus seul. Les disciples gardèrent le silence et, de ce qu’ils avaient vu, ils ne dirent rien à personne à ce moment-là.
Père, dira Jésus à l’agonie, non pas ma volonté, mais ta volonté. » Jésus vit ce moment dans l’abandon à son Père et à l’humanité qu’Il sauve.
Cet Amour vainqueur nous est donné. Notre transfiguration sera de vivre ce même amour et aujourd’hui nous pouvons déjà en vivre.
Avec Jésus, dans l’Esprit Saint, nous gardons le sourire dans l’adversité, l’Amour de Dieu est vainqueur.
Si nous bâtissons la communauté avec des frères et des sœurs malgré les contradictions de la vie, nous demeurons dans l’Amour, nous sommes déjà transfigurés.
La transfiguration est notre fidélité à l’Amour infini de Dieu dans le quotidien. C’est la victoire de l’Amour que nous portons en Jésus Christ. Immergés dans Le Christ, dans son Amour infini, nous sommes vainqueurs.
Nous demandons la Grâce de vivre dans L’Esprit Saint.
Oraison du matin (Office des Laudes).
Tu nous as dit, Seigneur, d’écouter Ton Fils bien-aimé, fais-nous trouver dans ta Parole les vivres dont notre Foi a besoin : et nous aurons le regard assez pur pour discerner ta Gloire.
Parole de Dieu : (Is 30, 15.18)… (Office de Sexte).
Le Seigneur, le Dieu saint d’Israël, vous l’a dit : « Vous serez sauvés si vous revenez et si vous restez calmes, votre courage sera de rester tranquilles et d’avoir confiance. »
Le Seigneur attend pour vous faire grâce, il se dressera pour vous montrer sa Tendresse, car Le Seigneur est Le Dieu juste : heureux ceux qui attendent tout de Lui.