Eucharistie du Mercredi 14 Août 2013 : Mercredi de la 19ème semaine du Temps Ordinaire.

Eucharistie du Mercredi 14 Août 2013 : Mercredi de la 19ème semaine du Temps Ordinaire.
L’Église fait mémoire (facultative) de la Fête de Saint Maximilien-Marie Kolbe, Prêtre, Frère Mineur, apôtre de l'Immaculée Conception, il fonde la Milice de l'Immaculée, Martyr (1894-1941).

Textes du jour (1ère lecture, Psaume, Evangile) :
Livre du Deutéronome 34,1-12… Psaume 66(65),1-3a.5.8.16-17… Évangile de Jésus Christ selon saint Matthieu 18,15-20.
Commentaire du Concile Vatican II.
LETTRE DE SAINT MAXIMILIEN MARIE KOLBE : Le zèle apostolique pour le Salut et la Sanctification des âmes.
Autre commentaire de l’Abbé Pedro-José YNARAJA i Díaz (El Montanyà, Barcelona, Espagne).
Autre commentaire de la Paroisse de la Vallée de L’Aisne.
Oraison et Parole de Dieu.

 maximilien-kolbe-1.jpgMercredi 14 Août 2013 : Fête de Saint Maximilien-Marie Kolbe, Prêtre, Frère Mineur, apôtre de l'Immaculée Conception, il fonde la Milice de l'Immaculée, Martyr (1894-1941).
Pour voir sa vie et en découvrir davantage sur lui, aller dans le menu déroulant à « Vie des Saints » ou sur le lien suivant :
Saint Maximilien-Marie Kolbe.

 

LITURGIE DE LA PAROLE.

Livre du Deutéronome 34,1-12.
Moïse monta des steppes de Moab au mont Nébo, sur un sommet qui est en face de Jéricho. Le Seigneur lui fit voir tout le pays : Galaad jusqu'à Dane,
tout Nephtali, le pays d'Éphraïm et de Manassé, tout le pays de Juda jusqu'à la Méditerranée,
le Néguev, la plaine du Jourdain, la vallée de Jéricho ville des palmiers, jusqu'à Soar.
Le Seigneur lui dit : « Ce pays que tu vois, j'ai juré à Abraham, à Isaac et Jacob de le donner à leur postérité. Je te le fais voir, mais tu n'y entreras pas. »
Moïse, le serviteur du Seigneur, mourut là, au pays de Moab, selon la parole du Seigneur.
Il fut enterré dans la vallée qui est en face de Beth-Péor, au pays de Moab. Mais aujourd'hui encore, personne ne sait où se trouve son tombeau.
Moïse avait cent vingt ans quand il mourut ; sa vue n'avait pas baissé, sa vitalité n'avait pas diminué.
Et pendant trente jours, jusqu'à la fin du deuil, les fils d'Israël pleurèrent Moïse dans les steppes de Moab.
Josué, fils de Noun, était rempli de l'esprit de sagesse, parce que Moïse lui avait imposé les mains. Les fils d'Israël lui obéirent, ils firent ce que le Seigneur avait prescrit à Moïse.
Il ne s'est plus jamais levé en Israël un prophète comme Moïse, lui que le Seigneur rencontrait face à face.
Que de signes et de prodiges le Seigneur l'avait envoyé accomplir en Égypte, devant Pharaon, tous ses serviteurs et tout son pays !
Quel grand pouvoir, quelle puissance redoutable Moïse avait déployés aux yeux de tout Israël !

 

Psaume 66(65),1-3a.5.8.16-17.
Acclamez Dieu, toute la terre ;
fêtez la gloire de son nom,
glorifiez-le en célébrant sa louange.
Dites à Dieu : « Que tes actions sont redoutables ! »

Venez et voyez les hauts faits de Dieu,
ses exploits redoutables pour les fils des hommes.
Peuples, bénissez notre Dieu !
Faites retentir sa louange,

Venez, écoutez, vous tous qui craignez Dieu :
je vous dirai ce qu'il a fait pour mon âme ;
quand je poussai vers lui mon cri,
ma bouche faisait déjà son éloge.

 

Évangile de Jésus Christ selon saint Matthieu 18,15-20.
Jésus disait à ses disciples : « Si ton frère a commis un péché, va lui parler seul à seul et montre-lui sa faute. S'il t'écoute, tu auras gagné ton frère.
S'il ne t'écoute pas, prends encore avec toi une ou deux personnes afin que toute l'affaire soit réglée sur la parole de deux ou trois témoins.
S'il refuse de les écouter, dis-le à la communauté de l'Église ; s'il refuse encore d'écouter l'Église, considère-le comme un païen et un publicain.
Amen, je vous le dis : tout ce que vous aurez lié sur la terre sera lié dans le ciel, et tout ce que vous aurez délié sur la terre sera délié dans le ciel.
Encore une fois, je vous le dis : si deux d'entre vous sur la terre se mettent d'accord pour demander quelque chose, ils l'obtiendront de mon Père qui est aux cieux.
Quand deux ou trois sont réunis en mon nom, je suis là, au milieu d'eux. »

 

Commentaire du jour.
Concile Vatican II.
Constitution sur la Sainte Liturgie « Sacrosanctum Concilium »,  § 7

« Je suis là, au milieu d'eux »

Le Christ est toujours là auprès de son Église, surtout dans les actions liturgiques. Il est là présent dans le sacrifice de la messe et dans la personne du ministre car « celui qui s'offre maintenant par le ministère des prêtres est celui-là même qui s'offrit alors lui-même sur la croix » (Concile de Trente).
Il est présent surtout sous les espèces Eucharistiques. Il est là présent par sa puissance dans les Sacrements au point que, lorsque quelqu'un Baptise, c'est Le Christ lui-même qui Baptise.
Il est là présent dans sa Parole, car c'est lui qui parle pendant qu'on lit dans l'Église les Saintes Écritures.
Enfin il est là présent lorsque l'Église prie et chante les psaumes, lui qui a promis : « Quand deux ou trois sont réunis en mon nom, je suis là au milieu d'eux. »

Effectivement pour l'accomplissement de cette grande œuvre par laquelle Dieu est parfaitement glorifié et les hommes sont sanctifiés, le Christ s'associe toujours l'Église, son Épouse bien-aimée, qui l'invoque comme son Seigneur et qui passe par lui pour rendre son culte au Père éternel.
C'est donc à juste titre que la liturgie est considérée comme l'exercice de la fonction sacerdotale de Jésus Christ..., exercée par le Corps mystique de Jésus Christ, c'est-à-dire par le Chef, la tête, et par ses membres (Col 1,18).
Par conséquent, toute Célébration Liturgique, en tant qu'œuvre du Christ Prêtre et de son Corps qui est l'Église (v. 24), est une action sacrée par excellence, dont nulle autre action de l'Église ne peut égaler l'efficacité au même titre et au même degré.

 

LETTRE DE SAINT MAXIMILIEN MARIE KOLBE

Le zèle apostolique pour le Salut et la Sanctification des âmes

Cher frère, j’éprouve une grande joie à cause du zèle brûlant qui t’enflamme pour promouvoir la Gloire de Dieu.
À notre époque, ce n’est pas sans douleur que nous voyons comme une épidémie, ce qu’on appelle l’indifférentisme, se propager de diverses manières non seulement chez les laïcs mais même dans les communautés religieuses.
Et pourtant, puisque Dieu est digne d’une Gloire infinie, il nous importe d’abord et au plus haut point de lui rendre la plus grande gloire, à la mesure de nos pauvres forces, même si nous ne pouvons lui donner que celle qu’il nous accorde lui-même, créatures en exil que nous sommes.

Puisque la Gloire de Dieu resplendit surtout dans le Salut des âmes que Le Christ a rachetées de son propre Sang, le zèle de la vie apostolique doit consister avant tout et par-dessus tout à procurer le Salut, et même la plus grande sanctification du plus grand nombre d’âmes possible.
Quel est le meilleur chemin pour arriver à cette fin, c’est-à-dire pour obtenir la gloire divine et la sanctification du plus grand nombre d’âmes, je le dirai d’un mot.
Dieu, qui est la science et la sagesse infinies, et qui sait donc fort bien ce que nous devons faire pour augmenter sa gloire, nous manifeste sa volonté surtout par ceux qui sont ses représentants sur terre.

C’est donc l’Obéissance, et elle seule, qui nous manifeste sûrement la volonté divine. Un supérieur peut bien tomber dans l’erreur ; il ne peut arriver que nous, en observant l’obéissance, nous soyons menés à l’erreur.
La seule exception qui soit au devoir d’obéir, c’est le cas où le supérieur ordonnerait quelque chose qui entraînerait manifestement, même sur un point minime, une violation de la loi divine : en ce cas, il ne serait pas lui-même un fidèle interprète de la volonté de Dieu.

Ce Dieu, seul infini, très sage, très saint, très clément, est Le Seigneur, Le Créateur et notre Père, principe et fin, Sagesse, Puissance et Amour, Dieu est tout.
Tout ce qui existe en dehors de Dieu n’a de valeur qu’en référence à Lui, qui est Créateur de toutes choses et Rédempteur des hommes.
C’est donc Lui qui nous manifeste sa volonté adorable par ses représentants sur terre et nous attire ainsi à lui, dans le but d’attirer aussi à lui par nous d’autres âmes et de les unir à lui par une plus grande charité.

Tu vois, frère, quelle est la dignité de notre condition, grâce à la Miséricorde de Dieu. Par l’obéissance, nous dépassons pour ainsi dire les limites de notre petitesse, et nous nous conformons à la volonté divine qui nous guide par sa sagesse et sa prudence infinie pour que notre action soit bonne.
Bien plus, en adhérant à sa divine volonté, à laquelle aucune chose créée ne peut résister, nous devenons plus forts que tout.

Voilà le sentier de la sagesse et de la prudence, voilà l’unique voie par laquelle nous puissions rendre la plus haute gloire à Dieu.
S’il y avait une autre voie meilleure, à coup sûr le Christ nous l’aurait montrée par sa parole et son exemple.
Mais la sainte Écriture a résumé les longues années de sa vie à Nazareth en ces mots : Et il leur était soumis ; elle a placé le reste de son existence pour ainsi dire sous le signe de l’obéissance en montrant qu’il est descendu sur terre pour faire la volonté du Père.

Aimons donc, aimons suprêmement Le Père céleste très aimant, et que notre Obéissance soit la preuve de cette Charité parfaite qui trouvera surtout à s’exercer lorsque nous sera demandé le sacrifice de notre volonté propre.
Ne connaissons pas de livre plus sublime que Jésus Christ crucifié, pour progresser dans l’Amour de Dieu.

Nous obtiendrons tout cela plus facilement par la Vierge immaculée, à qui Dieu a bien voulu confier la dispensation de sa Miséricorde.
Il ne fait aucun doute que la volonté de Marie ne soit pour nous exactement la volonté de Dieu.
Si nous nous Consacrons à Dieu, nous devenons entre ses mains des instruments de la Miséricorde Divine, tout comme elle-même entre les mains de Dieu.
Laissons-nous donc diriger par elle, laissons-nous conduire par sa main, soyons sous sa conduite tranquilles et confiants : elle s’occupera de tout pour nous, elle pourvoira à tout, elle subviendra promptement aux besoins du corps et de l’âme, elle écartera elle-même les difficultés et les angoisses.

 

Autre commentaire de ce jour.
http://evangeli.net/evangile/jour/IV_174.
Abbé Pedro-José YNARAJA i Díaz (El Montanyà, Barcelona, Espagne).

Si ton frère a commis un péché, va lui parler seul à seul et montre-lui sa faute (…).Quand deux ou trois sont réunis en mon nom, je suis là, au milieu d'eux

Aujourd'hui, dans ce bref passage de l'Évangile, le Seigneur nous enseigne trois importantes manières d'agir, souvent méconnues.

Compréhension et avertissement de l'ami ou du collègue. Lui faire voir, dans l'intimité («seul à seul»), avec clarté («montre-lui sa faute»), son erreur pour qu'il rectifie le cours de sa vie. Si cette démarche n'a pas abouti, demander l'aide d'un ami.
Et si, même ainsi, l'on n'obtient pas sa conversion et que son péché est source de scandale, ne pas hésiter à le dénoncer publiquement : lettre au directeur d'un journal, manifestation, écriteau.
Cette façon d'agir prend, pour qui l'exerce, la forme d'un devoir ; elle est souvent coûteuse et difficile.
Il est plus facile de choisir ce que nous appelons faussement la “charité chrétienne”, qui n'est au fond que pure échappatoire, commodité, lâcheté, fausse tolérance.
«La même peine est réservée à ceux qui font le mal et à ceux qui y consentent» (saint Bernard).

Tout chrétien a le droit de solliciter des Prêtres le Pardon de Dieu et de son Église. Un psychologue peut parfois apaiser son âme et un psychiatre, par un acte médical, parvenir à vaincre un trouble endogène.
Ces deux choses sont très utiles, mais elles sont parfois insuffisantes. Dieu seul est capable de pardonner, d'effacer, d'oublier, d'anéantir le péché personnel en le pulvérisant.
Seule son Église lie et délie sur la terre comme au Ciel, pour permettre à chacun de jouir de la paix intérieure et de commencer à être heureux.

Dans les mains et les paroles du Prêtre se trouve le privilège de prendre le pain, de rendre Jésus-Eucharistie réellement présent et d'en faire notre nourriture.
Tout disciple du Royaume peut s'unir à un autre, mieux encore à beaucoup d'autres, pour avec ferveur, Foi, courage et Espérance, se submerger dans ce monde et le convertir en véritable corps du Jésus-Mystique.
Et, en sa compagnie, accourir à Dieu le Père, qui écoutera nos suppliques car son Fils s'y est engagé: «Quand deux ou trois sont réunis en mon nom, je suis là, au milieu d'eux» (Mt 18,20).

 

Autre commentaire de la Paroisse de la Vallée de L’Aisne.
http://vallee-aisne60.cef.fr/Mercredi-de-la-19e-semaine-annee-impaire.html#evenement3577

Amen, je vous le dis : tout ce que vous aurez lié sur la Terre sera lié dans le Ciel, et tout ce que vous aurez délié sur la Terre sera délié dans le Ciel.

Si ton frère a commis un péché, va lui parler seul à seul et montre-lui sa faute. S’il t’écoute, tu auras gagné ton frère.
« Jésus disait à ses disciples: là où deux ou trois sont rassemblés pour mon nom, je suis au milieu d’eux. »
C’est la Présence de Jésus qui nous permet de nous situer les uns et les autres dans la lumière. « Si ton frère a péché contre toi, va et reprends-le seul à seul.
S’il t’écoute, tu as gagné ton frère. » Ce « seul à seul » est l’expression de la Présence, de la confiance en Dieu.
Elle est nécessaire à toute rencontre de charité fraternelle car c’est cette Présence qui permet à l’œuvre de Dieu de se réaliser.

S’il ne t’écoute pas, prends encore avec toi une ou deux personnes afin que toute l’affaire soit réglée sur la parole de deux ou trois témoins.
S’il refuse de les écouter, dis-le à la communauté de l’Église ; s’il refuse encore d’écouter l’Église, considère-le comme un païen et un publicain.
La Présence de charité va ainsi s’amplifier par l’autre qui est l’ami ! La part humaine avec ses limites et ses pesanteurs peut empêcher l’œuvre de réconciliation de se réaliser, alors nous faisons appel à l’autre pour une ouverture nouvelle.
L’autre, surtout s’il est choisi ou ami de la personne en difficulté, va aider le processus de rencontre.
Amen, je vous le dis, tout ce que vous lierez sur la terre sera lié dans le ciel, et tout ce que vous délierez sur la terre sera délié dans le ciel.
A tout prix il nous faut essayer de délier les nœuds de notre vie tant que nous sommes en chemin pour éviter un enfermement durable.

Amen, je vous le dis : tout ce que vous aurez lié sur la terre sera lié dans le ciel, et tout ce que vous aurez délié sur la terre sera délié dans le ciel.
Encore une fois, je vous le dis : si deux d’entre vous sur la terre se mettent d’accord pour demander quelque chose, ils l’obtiendront de mon Père qui est aux cieux. Quand deux ou trois sont réunis en mon nom, je suis là, au milieu d’eux. »
La requête d’ouverture proposée par Jésus est toujours à l’œuvre en Église car elle est le lieu de la charité du Christ Jésus !
L’Église et Le Christ Jésus sont si liés que le poids d’Amour de la Passion et de la Résurrection mis en œuvre dans le mystère pascal devient encore plus évident.
"Amen, je vous le dis, tout ce que vous lierez sur la Terre sera lié dans le Ciel, et tout ce que vous délierez sur la Terre sera délié dans le Ciel.
Amen, je vous dis encore que si deux d’entre vous s’accordent sur la Terre pour demander quoi que ce soit, cela leur sera donné par Mon Père qui est dans les Cieux.

Nous demandons la Grâce d’écoute la Parole de Dieu.

 

Oraison du matin (Office des Laudes).
Dieu qui as mis au cœur de saint Maximilien Kolbe un ardent amour pour la Vierge immaculée et un dévouement qui l'a conduit à donner sa vie pour son prochain, accorde-nous, par son intercession, de nous dépenser pour ta Gloire dans le service des autres en imitant ton Fils jusqu'à la mort.
Lui qui règne avec Toi et Le Saint-Esprit pour les siècles des siècles.

 

Parole de Dieu : (Jb 1, 21; 2, 10b)… (Office des Laudes).
Sorti nu du ventre de ma mère, nu j’y retournerai. Le Seigneur a donné, le Seigneur a ôté : que le nom du Seigneur soit béni.
Nous acceptons le bonheur comme un don de Dieu. Et le malheur, pourquoi ne l’accepterions-nous pas aussi ?

Date de dernière mise à jour : 05/07/2021

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