Eucharistie du Lundi 09 Juillet 2012 : Lundi de la 14ème semaine du Temps Ordinaire. Fête de Sainte Véronique Giuliani, Vierge, Clarisse, o.f.m. (Ordre des Frères Mineurs) (1660-1727).
Textes du jour (1ère lecture, Psaume, Evangile) :
Livre d'Osée 2,16.17b-18.21-22… Psaume 145(144),2-3.4-5.6-7.8-9… Évangile de Jésus-Christ selon saint Matthieu 9,18-26.
Commentaire du Bienheureux Charles de Foucauld (1858-1916), ermite et missionnaire au Sahara.
Lundi 09 Juillet 2012 : Fête de Sainte Véronique Giuliani, Vierge, Clarisse, o.f.m. (Ordre des Frères Mineurs) (1660-1727).
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Sainte Véronique Giuliani.
LITURGIE DE LA PAROLE.
Livre d'Osée 2,16.17b-18.21-22.
Parole du Seigneur. Mon épouse infidèle, je vais la séduire, je vais l'entraîner jusqu'au désert, et je lui parlerai cœur à cœur.
Et là, je lui rendrai ses vignobles, et je ferai de la Vallée-du-Malheur la porte de l'espérance. Là, elle me répondra comme au temps de sa jeunesse, au jour où elle est sortie du pays d'Égypte.
En ce jour-là, déclare le Seigneur, voici ce qui arrivera : Tu m'appelleras : « Mon époux » et non plus : « Mon maître ».
Tu seras ma fiancée, et ce sera pour toujours. Tu seras ma fiancée, et je t'apporterai la justice et le droit, l'amour et la tendresse ;
tu seras ma fiancée, et je t'apporterai la fidélité, et tu connaîtras le Seigneur.
Psaume 145(144),2-3.4-5.6-7.8-9.
Chaque jour je te bénirai,
je louerai ton nom toujours et à jamais.
Il est grand, le Seigneur, hautement loué ;
à sa grandeur, il n'est pas de limite.
D'âge en âge, on vantera tes œuvres,
on proclamera tes exploits.
Je redirai le récit de tes merveilles,
ton éclat, ta gloire et ta splendeur.
On dira ta force redoutable ;
je raconterai ta grandeur.
On rappellera tes immenses bontés ;
tous acclameront ta justice.
Le Seigneur est tendresse et pitié,
lent à la colère et plein d'amour ;
la bonté du Seigneur est pour tous,
sa tendresse, pour toutes ses œuvres.
Évangile de Jésus-Christ selon saint Matthieu 9,18-26.
Tandis que Jésus parlait aux disciples de Jean Baptiste, voilà qu'un chef s'approcha; il se prosternait devant lui en disant : " Ma fille est morte à l'instant; mais viens lui imposer la main, et elle vivra. "
Jésus se leva et se mit à le suivre, ainsi que ses disciples.
Et voilà qu'une femme souffrant d'hémorragies depuis douze ans s'approcha par derrière et toucha la frange de son vêtement.
Car elle se disait en elle-même : « Si je parviens seulement à toucher son vêtement, je serai sauvée. »
Jésus se retourna, la vit et lui dit : « Confiance, ma fille ! Ta foi t'a sauvée. » Et la femme fut sauvée à l'heure même.
Jésus, arrivé à la maison du chef, dit, en voyant les joueurs de flûte et l'agitation de la foule :
« Retirez-vous. La jeune fille n'est pas morte : elle dort. »
Mais on se moquait de lui. Quand il eut mis la foule dehors, il entra et saisit la main de la jeune fille, qui se leva.
Et la nouvelle se répandit dans tout ce pays.
Commentaire du jour.
Bienheureux Charles de Foucauld (1858-1916), ermite et missionnaire au Sahara.
Retraite faite à Nazareth 1897 (Œuvres, Seuil 1958, p. 521).
« Ta Foi t'a sauvée ».
La Foi, c'est ce qui fait que nous croyons du fond de l'âme...toutes les vérités que la religion nous enseigne, le contenu de la Sainte Écriture par conséquent et tous les enseignements de l'Évangile, tout ce qui nous est proposé par l'Église enfin.
Le juste vit vraiment de cette Foi (Rm 1,17), car elle remplace pour lui la plupart des sens de la nature.
Elle transforme tellement toutes choses qu'à peine les anciens sens peuvent-ils servir à l'âme ; elle ne perçoit par eux que de trompeuses apparences ; la Foi lui montre les réalités.
L'œil lui montre un pauvre ; la Foi lui montre Jésus (cf Mt 25,40).
L'oreille lui fait entendre des injures et des persécutions ; la Foi lui chante : « Réjouissez-vous et jubilez de joie » (cf Mt 5,12).
Le toucher nous fait sentir des coups de pierre reçus ; la Foi nous dit : « Soyez dans une grande joie d'avoir été jugés dignes de souffrir quelque chose pour le nom du Christ » (cf Ac 5,41).
Le goût nous fait sentir l'encens ; la Foi nous dit que le véritable encens « sont les prières des saints » (Ap 8,4).
Les sens nous séduisent par les beautés créées ; la Foi pense à la beauté incréée et prend en pitié toutes les créatures qui sont un néant et une poussière à côté de cette beauté-là.
Les sens ont horreur de la douleur ; la Foi la Bénit comme la couronne de mariage qui l'unit à Son Bien-aimé, comme la marche avec Son Époux, la main dans sa main Divine.
Les sens se révoltent contre l'injure ; la Foi la bénit : « Bénissez ceux qui vous maudissent » (Lc 6,28)...; elle la trouve douce car c'est partager le sort de Jésus...
Les sens sont curieux ; la Foi ne veut rien connaître : elle a soif de s'ensevelir et voudrait passer toute sa vie immobile au pied du Tabernacle.
Oraison de l’aube (Office des Lectures).
Dieu tout-puissant, force de ceux qui espèrent en Toi, sois favorable à nos appels : puisque l'homme est fragile et que sans Toi il ne peut rien, donne-nous toujours le secours de ta Grâce, ainsi nous pourrons, en observant tes Commandements, vouloir et agir de manière à répondre à ton Amour.
Parole de Dieu : (Jr 15, 16)… (Office des Laudes).
Quand je rencontrais tes paroles, Seigneur, je les dévorais ; elles faisaient ma joie, les délices de mon cœur, parce que Ton Nom a été invoqué sur moi, Seigneur, Dieu de l’univers.