Eucharistie du Lundi 24 Décembre 2012 (Messe de la nuit) : L’Église Célèbre la Solennité de la Nativité du Seigneur Jésus-Christ.

Eucharistie du Lundi 24 Décembre 2012 (Messe de la nuit) : L’Église Célèbre la Solennité de la Nativité du Seigneur Jésus-Christ.
Fête de Sainte Paule Élisabeth Cerioli, Fondatrice de la « Congrégation de la Sainte Famille » (1816-1865).

Textes du jour (1ère lecture, Psaume, 2ème lecture, Evangile) :
Livre d'Isaïe 9,1-6… Psaume 96(95),1-2a.2b-3.11-12a.12b-13ac… Lettre de saint Paul Apôtre à Tite 2,11-14… Évangile de Jésus Christ selon saint Luc 2,1-14.
Commentaire de Thomas de Celano (v. 1190-v. 1260), biographe de St François et de Ste Claire.
HOMÉLIE DU PAPE BENOÎT XVI : MESSE DE MINUIT.
SERMON DE SAINT AUGUSTIN POUR NOËL : Éveille-toi.
Autre commentaire de la Paroisse de la Vallée de L’Aisne.
Autre commentaire de Saint Alphonse-Marie de Liguori (1696-1787), Évêque et Docteur de l'Église.
Petite Réflexion personnelle (extrait de mon site internet).
Chant, Hymne, Oraison et Parole de Dieu.

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Lundi 24 Décembre 2012 : Solennité de la Nativité du Seigneur - Messe de Minuit.
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Solennité de la Nativité du Seigneur - Messe de Minuit.

paola-cerioli.jpgLundi 24 Décembre 2012 : Fête de Sainte Paule Élisabeth Cerioli, Fondatrice de la « Congrégation de la Sainte Famille » (1816-1865).
Pour voir sa vie et en découvrir davantage sur elle, aller dans le menu déroulant à « Vie des Saints » ou sur le lien suivant :
Sainte Paule Élisabeth Cerioli.

 

LITURGIE DE LA PAROLE.

Livre d'Isaïe 9,1-6.
Le peuple qui marchait dans les ténèbres a vu se lever une grande lumière ; sur ceux qui habitaient le pays de l'ombre, une lumière a resplendi.
Tu as prodigué l'allégresse, tu as fait grandir la joie : ils se réjouissent devant toi comme on se réjouit en faisant la moisson, comme on exulte en partageant les dépouilles des vaincus.
Car le joug qui pesait sur eux, le bâton qui meurtrissait leurs épaules, le fouet du chef de corvée, tu les as brisés comme au jour de la victoire sur Madiane.
Toutes les chaussures des soldats qui piétinaient bruyamment le sol, tous leurs manteaux couverts de sang, les voilà brûlés : le feu les a dévorés.
Oui ! un enfant nous est né, un fils nous a été donné ; l'insigne du pouvoir est sur son épaule ; on proclame son nom : « Merveilleux-Conseiller, Dieu-Fort, Père-à-jamais, Prince-de-la-Paix ».
Ainsi le pouvoir s'étendra, la paix sera sans fin pour David et pour son royaume. Il sera solidement établi sur le droit et la justice dès maintenant et pour toujours. Voilà ce que fait l'amour invincible du Seigneur de l'univers.

 

Psaume 96(95),1-2a.2b-3.11-12a.12b-13ac.
Chantez au Seigneur un chant nouveau,
chantez au Seigneur, terre entière,
chantez au Seigneur et bénissez son nom !

De jour en jour, proclamez son salut,
racontez à tous les peuples sa gloire,
à toutes les nations ses merveilles !

Joie au ciel ! Exulte la terre !
Les masses de la mer mugissent,
la campagne tout entière est en fête.

Les arbres des forêts dansent de joie
devant la face du Seigneur, car il vient,
pour gouverner le monde avec justice.

 

Lettre de saint Paul Apôtre à Tite 2,11-14.
La grâce de Dieu s'est manifestée pour le salut de tous les hommes.
C'est elle qui nous apprend à rejeter le péché et les passions d'ici-bas, pour vivre dans le monde présent en hommes raisonnables, justes et religieux,
et pour attendre le bonheur que nous espérons avoir quand se manifestera la gloire de Jésus Christ, notre grand Dieu et notre Sauveur.
Car il s'est donné pour nous afin de nous racheter de toutes nos fautes, et de nous purifier pour faire de nous son peuple, un peuple ardent à faire le bien.

 

Évangile de Jésus Christ selon saint Luc 2,1-14.
En ces jours-là, parut un édit de l'empereur Auguste, ordonnant de recenser toute la terre -
ce premier recensement eut lieu lorsque Quirinius était gouverneur de Syrie. -
Et chacun allait se faire inscrire dans sa ville d'origine.
Joseph, lui aussi, quitta la ville de Nazareth en Galilée, pour monter en Judée, à la ville de David appelée Bethléem, car il était de la maison et de la descendance de David.
Il venait se faire inscrire avec Marie, son épouse, qui était enceinte.
Or, pendant qu'ils étaient là, arrivèrent les jours où elle devait enfanter.
Et elle mit au monde son fils premier-né ; elle l'emmaillota et le coucha dans une mangeoire, car il n'y avait pas de place pour eux dans la salle commune.
Dans les environs se trouvaient des bergers qui passaient la nuit dans les champs pour garder leurs troupeaux.
L'ange du Seigneur s'approcha, et la gloire du Seigneur les enveloppa de sa lumière. Ils furent saisis d'une grande crainte,
mais l'ange leur dit : « Ne craignez pas, car voici que je viens vous annoncer une bonne nouvelle, une grande joie pour tout le peuple :
Aujourd'hui vous est né un Sauveur, dans la ville de David. Il est le Messie, le Seigneur.
Et voilà le signe qui vous est donné : vous trouverez un nouveau-né emmailloté et couché dans une mangeoire. »
Et soudain, il y eut avec l'ange une troupe céleste innombrable, qui louait Dieu en disant :
« Gloire à Dieu au plus haut des cieux, et paix sur la terre aux hommes qu'il aime. »

 

Commentaire du jour.
Thomas de Celano (v. 1190-v. 1260), biographe de St François et de Ste Claire.
Première Vie de saint François, §84-86 (trad. Desbonnets, Documents, p. 265 rev.).

Saint François à la première crèche de Noël

Une quinzaine de jours avant Noël, François a dit... : « Je veux évoquer le souvenir de l'Enfant qui est né à Bethléem et de toutes les peines qu'il a endurées dès son enfance. Je veux le voir, de mes yeux de chair, tel qu'il était, couché dans une mangeoire et dormant sur le foin, entre un bœuf et un âne »...

Le jour de joie est arrivé... On a convoqué les frères de plusieurs couvents des environs. Chacun selon ses possibilités, l'âme en fête, les gens du pays, hommes et femmes, ont préparé des torches et des cierges pour rendre lumineuse cette nuit qui a vu se lever l'étoile étincelante qui éclaire tous les siècles.
En arrivant, le saint a vu que tout était prêt et s'est réjoui beaucoup. On avait apporté une mangeoire et du foin ; on avait amené un âne et un bœuf.
Là vraiment la simplicité était à l'honneur, c'était le triomphe de la pauvreté, la meilleure leçon d'humilité : Greccio était devenu un nouveau Bethléem.
La nuit s'est faite aussi lumineuse que le jour et aussi délicieuse pour les animaux que pour les hommes.
Les foules ont accouru, et ce renouvellement du mystère a ravivé leur joie. Les bois retentissaient de chants ; les montagnes en répercutaient les échos.
Les frères chantaient les louanges du Seigneur, et toute la nuit s'est passée dans la joie. Le saint a passé la veillée debout devant la crèche, brisé de Compassion, rempli d'une Joie inexprimable.
Enfin, on a Célébré la Messe sur la mangeoire comme autel, et le Prêtre a ressenti une ferveur jamais éprouvée jusqu'alors.

François a revêtu la dalmatique, car il était diacre, et il a chanté l'Évangile d'une voix sonore... Il a prêché ensuite au peuple et a trouvé des mots doux comme le miel pour parler de la naissance du pauvre Roi et de la petite ville de Bethléem.

 

http://www.vatican.va/holy_father/benedict_xvi/homilies/2008/documents/hf_ben-xvi_hom_20081224_christmas_fr.html.

MESSE DE MINUIT

SOLENNITÉ DE LA NATIVITÉ DU SEIGNEUR

HOMÉLIE DU PAPE BENOÎT XVI

Basilique Vaticane
Jeudi, 25 décembre 2008

Chers Frères et Sœurs,
… En parlant de l’enfant de Bethléem, nous pensons également à la localité qui porte le nom de Bethléem, nous pensons à ce pays dans lequel Jésus a vécu et qu’il a profondément aimé. Et nous prions pour que, là, advienne la Paix. Que cessent la haine et la violence. Que s’éveille la compréhension réciproque, que se réalise une ouverture des cœurs qui ouvre les frontières. Que descende la Paix que les anges ont chantée au cours de cette nuit.

Dans le psaume 95 [96], Israël, et avec lui l’Église, louent la grandeur de Dieu qui se manifeste dans la création.
Toutes les créatures sont appelées à faire leur ce chant de louange, où se trouve aussi cette invitation : « Que les arbres des forêts dansent de Joie devant la face du Seigneur, car il vient » (v. 12).
L’Église lit également ce psaume comme une prophétie et, à la fois, comme un devoir. La venue de Dieu à Bethléem fut silencieuse.
Seuls les bergers qui veillaient furent un instant enveloppés de la splendeur lumineuse de sa venue et purent entendre une partie de ce chant nouveau qui était né de l’émerveillement et de la Joie des anges pour l’avènement de Dieu.
Cette venue silencieuse de la Gloire de Dieu se poursuit à travers les siècles. Là où il y a la Foi, là où sa Parole est annoncée et écoutée, Dieu rassemble les hommes et se donne à eux dans son Corps, les transforme en son Corps.
Il « vient ». Et ainsi, s’éveille le cœur des hommes. Le chant nouveau des anges devient le chant des hommes qui, à travers tous les siècles et d’une façon toujours nouvelle, chantent la venue de Dieu comme enfant et, du fond du cœur, deviennent joyeux.
Et les arbres de la forêt se rendent auprès de Lui et exultent. L’arbre de la place Saint-Pierre parle de Lui, et il veut manifester sa splendeur et dire : Oui, il est venu et les arbres de la forêt l’acclament.
Les arbres dans les villes et dans les maisons devraient être plus qu’un signe de fête : ils désignent Celui qui est la raison de notre Joie – le Dieu qui vient, le Dieu qui pour nous s’est fait enfant.
Le chant de louange évoque, en son sens le plus profond, Celui qui est l’arbre même de la vie retrouvée.
Dans la Foi en Lui, nous recevons la Vie. Dans le Sacrement de l’Eucharistie, il se donne à nous – il donne une vie qui arrive jusque dans l’éternité.
En cette heure, nous entrons dans le chant de louange de la création et notre louange est en même temps une Prière :
Oui, Seigneur, fais-nous voir un peu de la splendeur de ta Gloire. Et donne la Paix sur la terre. Fais de nous des hommes et des femmes de Paix, de ta Paix. Amen.

 

SERMON DE SAINT AUGUSTIN POUR NOËL

Éveille-toi

Homme, éveille-toi : pour toi, Dieu s'est fait homme. Réveille-toi, ô toi qui dors, relève-toi d'entre les morts, et le Christ t'illuminera. Pour toi, je le répète, Dieu s'est fait homme.

Tu serais mort pour l'éternité, s'il n'était né dans le temps. Tu n'aurais jamais été libéré de la chair du péché, s'il n'avait pris la ressemblance du péché. Tu serais victime d'une misère sans fin, s'il ne t'avait fait cette Miséricorde.
Tu n'aurais pas retrouvé la vie, s'il n'avait pas rejoint ta mort. Tu aurais succombé, s'il n'était allé à ton secours. Tu aurais péri, s'il n'était pas venu.

Célébrons dans la Joie l'avènement de notre Salut et de notre Rédemption. Célébrons le jour de Fête où, venant du grand jour de l'éternité, un grand jour éternel s'introduit dans notre jour temporel et si bref.

C'est lui qui s'est fait notre Justice, notre Sanctification, notre Rédemption. Ainsi, comme il est écrit : Celui qui cherche la gloire, qu'il mette sa gloire dans le Seigneur. ~ Donc, la Vérité a germé de la terre : le Christ, qui a dit : Moi, je suis la Vérité, est né de la Vierge.
Et du Ciel s'est penchée la Justice, parce que, lorsque l'homme croit en celui qui vient de naître, il reçoit la justice, non pas de lui-même, mais de Dieu.

La Vérité a germé de la terre, parce que le Verbe s'est fait chair. Et du Ciel s'est penchée la Justice, parce que les dons les meilleurs, les présents merveilleux viennent d'en haut.

La Vérité a germé de la terre : la chair est née de Marie. Et du Ciel s'est penchée la Justice, parce qu'un homme ne peut rien s'attribuer au-delà de ce qui lui est donné du Ciel. ~

Dieu a fait de nous des justes par la Foi, soyons donc en Paix avec Dieu, parce que Justice et Paix se sont embrassées. Par notre Seigneur Jésus Christ : car la Vérité a germé de la terre. C'est lui qui nous ouvre l'accès au monde de la grâce dans lequel nous sommes établis, et notre orgueil, c'est d'avoir part à la gloire de Dieu.
Paul ne dit pas : « à notre gloire » ; mais à la gloire de Dieu parce que la justice n'est pas sortie de nous mais s'est penchée du Ciel. Donc, celui qui cherche la gloire, qu'il mette sa gloire non en lui, mais dans le Seigneur.

De là vient que la louange angélique pour le Seigneur né de la Vierge a été : Gloire à Dieu au plus haut des cieux, et Paix sur la terre aux hommes pleins de sa bienveillance.

En effet, d'où vient la Paix sur la terre, sinon de ce que la Vérité a germé de la terre, autrement dit, que le Christ est né de la chair ?
Et c'est Lui qui est notre Paix, lui qui des deux a fait un seul peuple, pour que nous soyons des hommes pleins de bienveillance, tendrement attachés les uns aux autres par le lien de l'unité.

En ce jour de grâce, réjouissons-nous, pour trouver notre gloire dans le témoignage de notre conscience ; alors, ce n'est pas en nous, mais en Dieu que nous mettrons notre gloire.
C'est pour cela qu'il est dit : Seigneur, tu es ma gloire, tu me tiens la tête haute. Dieu pouvait-il faire briller sur nous une grâce plus grande que celle-ci : son Fils unique, il en fait un fils d'homme et, en retour, il transforme des fils d'hommes en fils de Dieu ?

Cherche où est le mérite, où est le motif, où est la justice, et vois si tu découvres autre chose que la grâce.

 

Autre commentaire de la Paroisse de la Vallée de L’Aisne.
http://vallee-aisne60.cef.fr/Noel-Messe-de-la-Nuit.html#evenement3544.

« Pendant qu’ils étaient là, le temps où Marie devait accoucher arriva, et elle mit au monde son fils premier–né. Elle l’emmaillota et l’installa dans une mangeoire. »

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« Aujourd’hui vous est né un sauveur dans la ville de David, il est le messie du Seigneur, et voilà le signe qui vous est donné : vous trouverez un nouveau-né emmailloté et couché dans une mangeoire. »
L’évangéliste reste discret sur la Naissance de Jésus. Joseph et Marie cherchent un refuge dans un monde difficile, Marie est sur le point d’accoucher !
Dans les environs se trouvaient des bergers qui passaient la nuit dans les champs pour garder leurs troupeaux. « L’ange du seigneur s’approcha et la Gloire du Seigneur les enveloppa de sa lumière. Ils furent saisis d’une grande crainte. »
Ces bergers sont des personnes pauvres, au service des animaux qu’il faut garder pendant la nuit. Le retour à la nature, la vie simple et pauvre aide à se remettre debout ensemble. Cette marche au rythme du temps leur donne d’être ouverts au langage du Ciel, au langage les uns des autres.

« Mais l’ange leur dit : ne craignez pas car voici que je viens vous annoncer une bonne nouvelle, une grande Joie pour tout le peuple. »
Dans la cité de David, c’est à eux que Dieu veut d’abord s’adresser. Il comble l’attente des pauvres !
Ce sont les anges qui viennent faire éclater la Joie du Ciel ! Dieu veut combler ces bergers de ses dons, leur donner une nouvelle espérance, une grande Joie pour tout le peuple.
Les anges chantent la Gloire de Dieu, la Paix qui est revenue chez les humains. Ces bergers retrouvent un visage humain.
Ils se mettent intérieurement en chemin vers cet Enfant ! Qui est-il ce tout petit, nouveau-né emmailloté et couché dans une mangeoire ?
Il est le messie du Seigneur ! Il est l’image du Dieu invisible, effigie de sa Substance, en lui resplendit le Tout Puissant diraient les théologiens ! Le « Dieu des armées » est devenu un tout petit Enfant.

« Les bergers comprennent que le Ciel s’est mis à leur portée !
Il y eut soudain avec l’ange une troupe Céleste innombrable qui louait Dieu en disant : « Gloire à Dieu au plus haut des Cieux et Paix sur la Terre aux hommes qu’il aime ! »
Les Bergers comprennent que les anges chantent devant eux, c’est leur attente qui a provoqué leur venue. « Gloire à Dieu ! »
L’Amour infini de Dieu passe par l’humanité qui respire Dieu. Le Peuple qui marche dans les ténèbres voit se lever une grande lumière sur ceux qui sont encore au pays de l’ombre.
Le cœur des bergers est désormais changé, un chemin est pour eux parcouru !
« Le joug qui pesait sur eux, le bâton qui meurtrissait leurs épaules, le fouet du chef de corvée, tu les as brisés, » disait le prophète.
Désormais s’annonce une nouvelle humanité où le visage de l’enfant et du pauvre retrouve son origine.

Nous demandons la Grâce d’être éclairé la Parole de Dieu en cette nuit de Noël.

 

Autre commentaire du jour.
Saint Alphonse-Marie de Liguori (1696-1787), Évêque et Docteur de l'Église.
Discours pour la neuvaine de Noël, n° 10 (trad. Eds. Saint Paul 1993, p. 133s rev.)

« Je viens vous annoncer une bonne nouvelle, une grande joie pour tout le peuple »

« Je vous annonce une grande joie. » Telles sont les paroles de l'ange aux bergers de Bethléem.
Je vous les redis aujourd'hui, âmes fidèles : je vous apporte une nouvelle qui doit vous causer une grande joie.
Pour de pauvres exilés, condamnés à mort, peut-il y avoir plus heureuse nouvelle que celle de l'apparition de leur Sauveur, venu non seulement les délivrer de la mort, mais leur obtenir le retour dans la patrie ?
C'est précisément ce que je vous annonce : « Un Sauveur vous est né »...

Quand un monarque fait sa première entrée dans une ville de son royaume, on lui rend les plus grands honneurs ; que de décors, que d'arcs de triomphe !
Prépare-toi donc, ô heureuse Bethléem, à recevoir dignement ton Roi... Sache, te dit le prophète (Mi 5,1), que parmi toutes les cités de la terre, tu es la plus favorisée, puisque c'est toi que le Roi du Ciel a choisie pour lieu de sa naissance ici-bas, afin de régner ensuite non pas seulement sur la Judée, mais sur les cœurs des hommes en tous lieux...
Qu'auront dit les anges en voyant la Mère de Dieu entrer dans une grotte pour y enfanter le Roi des rois !
Les enfants des princes viennent au monde dans des appartements étincelants d'or...; ils sont entourés des plus hauts dignitaires du royaume.
Le Roi du Ciel, lui, veut naître dans une étable froide et sans feu ; pour se couvrir, il n'a que de pauvres lambeaux ; pour reposer ses membres, qu'une mangeoire misérable avec un peu de paille...

Ah ! La seule considération de la naissance de Jésus Christ et des circonstances qui l'accompagnèrent, devrait nous embraser d'Amour ; et les seuls mots de grotte, de mangeoire, de paille, de lait, de vagissements, replaçant devant nos yeux l'Enfant de Bethléem, devraient être pour nous autant de flèches enflammées blessant d'Amour tous nos cœurs.
Heureuse grotte, mangeoire, paille ! Mais bien plus heureuses les âmes qui chérissent avec ferveur et tendresse ce Seigneur tant digne d'Amour et qui, brûlant de Charité ardente, le reçoivent dans la sainte Communion. Avec quel élan, avec quelle joie Jésus vient reposer dans l'âme qui l'aime vraiment !

 

Petite Réflexion personnelle (extrait de mon site internet).
http://reflexionchretienne.e-monsite.com/pages/reflexions-personnelles-76-100/fete-de-la-nuit-de-noel/

Pensons que Notre Dieu n’a pas été rebuté de venir naître dans une caverne, sous des ruines.
Réalisons alors que Jésus ne demande qu’à venir habiter notre âme…même si celle-ci est une ruine « immonde » remplie d’animaux et de leur pourriture, de détritus et d’excréments !!!
Jésus ne refuse à personne, quel que soit l’état de son âme, le plaisir de l’accueillir et de naître à l’intérieur de son âme !!!
Maintenant, il nous faut quand même réaliser que pour l’accueillir, il nous faut, à l’image de Joseph, nettoyer cette caverne non seulement pour la rendre habitable, mais aussi pour réchauffer le cœur de Jésus, de Notre Dieu qui vient habiter en nous, dans notre âme.

Oui Dieu accepte de venir dans notre âme, quel que soit son état (car Il nous Aime d’un Amour Infini), mais pensons qu’Il vient en nous en petit bébé fragile…alors servons nous de notre esprit pour rejeter les tendances corrompues de notre chair, et faire de notre âme un lieu accueillant où Jésus bébé et naissant en nous, pourra trouver chaleur, Amour et Prévenance.
Sachons alimenter le feu d’Amour que Dieu met à notre disposition (même dans cette caverne…se trouvait du foin…et s’il était humide…il pouvait permettre de sécher et de se réchauffer…et surtout de réchauffer Jésus…et permettre à Marie de nourrir Son Jésus pour qu’Il reste en vie…dans notre âme !!!).

 

Chant.

R/Notre âme attend le Seigneur,
en lui la joie de notre cœur.

Proche est son salut pour qui le craint
et sa gloire habitera notre terre.

Amour et vérité se rencontrent ;
justice et paix s'embrassent.

Vérité germera de la terre
et des cieux se penchera la justice.

 

Hymne : La Paix de Dieu n’est pas un cri

La paix de Dieu n’est pas un cri
Lancé des quatre vents de l’univers.
La paix, c’est Dieu risquant sa vie,
Enfant des hommes, la nuit de Noël.

L’amour de Dieu n’est pas un mot
Berçant nos rêves de vivre là-haut.
L’amour, c’est Dieu rené des eaux,
Nouvelle eau vive jaillie au désert.

Le jour de Dieu n’est pas un jour,
Instant d’histoire, moment sans retour.
Le jour de Dieu, c’est Dieu toujours,
Durée vivante, sans nuit, sans sommeil.

R/ Ô viens, ô viens, Emmanuel !
Ô viens sauver le monde !

 

Oraison du matin (Office des Laudes).
Seigneur Jésus, hâte-toi, ne tarde plus : que ta venue réconforte et relève ceux qui ont Foi dans ton Amour. Toi qui vit et règnes avec Le Père et Le Saint-Esprit pour les siècles des siècles..

 

Parole de Dieu : (Is 11, 1-2)… (Office des Laudes).
Un rameau sortira de la souche de Jessé, père de David, un rejeton jaillira de ses racines.
Sur lui reposera L’Esprit du Seigneur : Esprit de Sagesse et de Discernement, Esprit de Conseil et de Force, Esprit de Connaissance et de Crainte du Seigneur, qui lui inspirera la Crainte du Seigneur.

 

Bonnes et Saintes Fêtes de Noël.
Je vous souhaite à toutes et tous de très Joyeuses Fêtes de Noël, vous laissant pénétrer par l’Amour Divin de Jésus, l’Amour Maternel de Marie et l’Amour Paternel de Joseph ainsi que par l’Amour de toute la Création représentée dans la crèche par l’âne et le bœuf.
Que Jésus qui vient de naître Bénisse chacune et chacun, vos familles et tous ceux qui sont dans votre cœur.

Date de dernière mise à jour : 02/07/2021

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