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Eucharistie du Jeudi 02 Mars 2017 : Jeudi après les Cendres.
Eucharistie du Jeudi 02 Mars 2017 : Jeudi après les Cendres.
Fête de Sainte Angèle de la Croix, Religieuse, Fondatrice de l'Institut des Sœurs de la Compagnie de la Croix (1846-1932).
Textes du jour (1ère lecture, Psaume, Évangile) :
Livre du Deutéronome 30,15-20… Psaume 1,1-2.3.4.6… Évangile de Jésus Christ selon saint Luc 9,22-25.
Commentaire de Sainte Claire (1193-1252), Moniale Franciscaine.
Autre commentaire de Théodore de Mopsueste (?-428), Évêque et théologien.
SERMON DE CARÊME DE SAINT LÉON LE GRAND : Le vrai jeûne.
Autre commentaire du Père Joseph-Marie, Moine de la Famille de Saint Joseph.
Autre commentaire de l’Abbé Josep Mª MASSANA i Mola OFM (Barcelona, Espagne).
Hymne, Oraison et Parole de Dieu.
Jeudi 02 Mars 2017 : Fête de Sainte Angèle de la Croix, Religieuse, Fondatrice de l'Institut des Sœurs de la Compagnie de la Croix (1846-1932).
Pour voir sa vie et en découvrir davantage sur elle, aller dans le menu déroulant à « Vie des Saints » ou sur le lien suivant :
Sainte Angèle de la Croix.
LITURGIE DE LA PAROLE.
Livre du Deutéronome 30,15-20.
Moïse disait au peuple : « Vois ! Je mets aujourd’hui devant toi ou bien la vie et le bonheur, ou bien la mort et le malheur.
Ce que je te commande aujourd’hui, c’est d’aimer le Seigneur ton Dieu, de marcher dans ses chemins, de garder ses commandements, ses décrets et ses ordonnances. Alors, tu vivras et te multiplieras ; le Seigneur ton Dieu te bénira dans le pays dont tu vas prendre possession.
Mais si tu détournes ton cœur, si tu n’obéis pas, si tu te laisses entraîner à te prosterner devant d’autres dieux et à les servir,
je vous le déclare aujourd’hui : certainement vous périrez, vous ne vivrez pas de longs jours sur la terre dont vous allez prendre possession quand vous aurez passé le Jourdain.
Je prends aujourd’hui à témoin contre vous le ciel et la terre : je mets devant toi la vie ou la mort, la bénédiction ou la malédiction. Choisis donc la vie, pour que vous viviez, toi et ta descendance,
en aimant le Seigneur ton Dieu, en écoutant sa voix, en vous attachant à lui ; c’est là que se trouve ta vie, une longue vie sur la terre que le Seigneur a juré de donner à tes pères, Abraham, Isaac et Jacob. »
Psaume 1,1-2.3.4.6.
Heureux est l'homme
qui n'entre pas au conseil des méchants,
qui ne suit pas le chemin des pécheurs,
ne siège pas avec ceux qui ricanent,
mais se plaît dans la loi du Seigneur
et murmure sa loi jour et nuit !
Il est comme un arbre
planté près d'un ruisseau,
qui donne du fruit en son temps,
et jamais son feuillage ne meurt ;
tout ce qu'il entreprend réussira.
Tel n'est pas le sort des méchants.
Mais ils sont comme la paille
balayée par le vent :
Le Seigneur connaît le chemin des justes,
mais le chemin des méchants se perdra.
Évangile de Jésus Christ selon saint Luc 9,22-25.
En ce temps-là, Jésus disait à ses disciples : « Il faut que le Fils de l’homme souffre beaucoup, qu’il soit rejeté par les anciens, les grands prêtres et les scribes, qu’il soit tué, et que, le troisième jour, il ressuscite. »
Il leur disait à tous : « Celui qui veut marcher à ma suite, qu’il renonce à lui-même, qu’il prenne sa croix chaque jour et qu’il me suive.
Car celui qui veut sauver sa vie la perdra ; mais celui qui perdra sa vie à cause de moi la sauvera.
Quel avantage un homme aura-t-il à gagner le monde entier, s’il se perd ou se ruine lui-même ? »
Commentaire du jour.
Sainte Claire (1193-1252), Moniale Franciscaine.
2e Lettre à Agnès de Prague, 18-23 (Sainte Claire d’Assise, trad. Père Vorreux, O.F.M. Éd. Franciscaines, rev.)
Regarde Le Christ Pauvre
C'est au Christ pauvre que tu dois rester attachée. Vois comme il s'est rendu, pour toi, objet de mépris, et suis-le en te faisant, toi aussi, par Amour pour Lui, objet de mépris pour le monde.
Ton époux, le plus beau des enfants des hommes (Cf. Ps 44(45), 3a), qui est devenu, pour te sauver, le dernier des humains, méprisé, frappé, tout le corps déchiré à coups de fouets, mourant enfin sur la Croix dans les pires douleurs : regarde-le, médite-le, contemple-le et n'aie d'autre désir que de l'imiter !
Si tu souffres avec Lui, tu régneras avec Lui ; si tu pleures avec Lui, tu partageras sa Joie ; si tu meurs avec Lui au milieu des tortures de la Croix, tu iras prendre possession des Demeures Célestes dans la splendeur des Saints, ton nom sera inscrit au livre de Vie et deviendra glorieux parmi les hommes, tu participeras pour toujours et dans l'éternité à la Gloire du Royaume des Cieux pour avoir abandonné des biens terrestres et éphémères, et tu vivras dans les siècles des siècles.
Commentaire du jour.
Théodore de Mopsueste (?-428), Évêque et théologien.
Commentaire de l'évangile de Jean ; CSCO 116, p. 171s (trad. Orval rev.)
Chemin de Croix, chemin de Gloire
« Voici venue l'heure où Le Fils de l'homme doit être glorifié » (Jn 12,23)… Après avoir annoncé sa glorification étonnante, qui semblait incompatible avec sa Passion, Jésus ajoute : « En vérité, en vérité, je vous le dis, si le grain de blé ne tombe en terre et ne meurt pas, il reste seul ; s'il meurt, il porte beaucoup de fruit » (v. 24).
« Que ma mort ne vous trouble donc pas. Le grain de blé est seul avant de tomber en terre, mais une fois tombé et mort, il germe pour une grande gloire et porte le double de fruits ; il déploie ses richesses devant tous et montre l'éclat de sa beauté.
Pensez qu'il en est de même de moi.
Maintenant je suis seul et sans gloire, méconnu dans la foule obscure des autres hommes. Mais lorsque j'aurai subi les souffrances de la Croix, je ressusciterai avec grande Gloire. Alors je porterai de nombreux fruits »…
Après ces prédictions à son propre sujet, Jésus exhorte ses disciples à l'imiter : « Celui qui aime sa vie la perdra, et celui qui cesse de s'y attacher en ce monde la gardera pour la Vie éternelle » (v. 25).
« Donc, non seulement ma Passion ne doit pas vous scandaliser…, mais vous devez être prêts vous aussi à subir les mêmes souffrances pour porter les mêmes fruits. »
Il dit ensuite très simplement : « Si quelqu'un me sert, qu'il me suive. » « Si quelqu'un veut être mon serviteur, qu'il montre par ses actes qu'il veut marcher à ma suite. »
« Là où je suis, là aussi sera mon serviteur. Si quelqu'un me sert, mon Père l'honorera » (v. 26). « Celui qui prend part à mes souffrances aura également part à ma Gloire ; il sera avec Moi éternellement dans le monde à venir et il partagera ma Joie dans le Royaume des Cieux. Voilà comment Mon Père honorera ceux qui m'auront servi avec fidélité. »
SERMON DE CARÊME DE SAINT LÉON LE GRAND
Le vrai jeûne
Il est vrai en tout temps, mes bien-aimés, que la terre est comblée de Miséricorde par Le Seigneur. La nature elle-même enseigne à chacun des croyants qu'il doit adorer Dieu, puisque le ciel, la terre et la mer, avec tout ce qu'ils renferment, attestent la bonté et la toute-puissance de leur Créateur ; puisque l'admirable beauté des éléments mis à notre service exige de la créature douée d'intelligence une juste action de grâce.
Mais voici revenus les jours plus spécialement marqués par les mystères qui ont renouvelé les hommes, les jours qui précèdent immédiatement la fête de Pâques ; nous sommes donc invités à nous y préparer plus activement par une religieuse purification. ~
La Solennité Pascale a ceci de propre que toute l'Église s'y réjouit de la rémission des péchés. Cette rémission se réalise non seulement chez ceux qui renaissent par le Baptême mais encore chez ceux qui déjà font partie de la communauté des fils adoptés par Dieu.
Le bain de la nouvelle naissance a pour effet principal de faire des hommes nouveaux ; toutefois, il incombe à tous de se renouveler quotidiennement pour combattre la routine de notre condition mortelle et, dans les étapes de notre progrès, chacun doit toujours devenir meilleur ; tous doivent faire effort pour qu'au jour de la Rédemption personne ne demeure dans les vices de sa vie ancienne.
Ce que chaque Chrétien doit faire en tout temps, mes bien-aimés, doit donc être recherché maintenant avec plus d'empressement et de générosité.
C'est ainsi que nous accomplirons le jeûne de quarante jours institué par les Apôtres ; nous ne nous contenterons pas de réduire notre nourriture, mais nous nous abstiendrons absolument du péché.
Rien n'est plus profitable que de joindre aux jeûnes spirituels et religieux la pratique de l'aumône ; sous le nom de Miséricorde, elle englobe beaucoup d'actions de bonté qui méritent l'éloge, et c'est ainsi que les âmes de tous les croyants peuvent se rejoindre dans un même mérite, malgré l'inégalité de leurs ressources.
En effet, l'amour que l'on doit avoir tout ensemble pour Dieu et pour le prochain n'est jamais entravé par de tels obstacles que ce désir du bien ne soit librement à sa disposition.
Les anges ont dit : Gloire à Dieu dans les hauteurs et Paix sur la terre aux hommes pleins de bienveillance parce que non seulement la vertu de bienveillance, mais aussi le bien de la Paix rend bienheureux celui qui compatit par sa Charité à toutes les misères dont souffrent les autres.
Les œuvres de bonté sont extrêmement vastes, et leur diversité même permet aux vrais Chrétiens de participer à la distribution des aumônes, s'ils sont riches et dans l'abondance, et même s'ils sont de fortune modeste ou dans la pauvreté ; et ceux qui, pour faire des largesses, sont inégaux en ressources, se ressemblent pourtant par les sentiments profonds.
Autre commentaire du jour.
http://www.homelies.fr/homelie,,4475.html
Père Joseph-Marie, Moine de la Famille de Saint Joseph.
Car celui qui veut sauver sa vie la perdra ; mais celui qui perdra sa vie à cause de Moi la sauvera.
La liturgie de ce jour nous dévoile sans plus attendre l’horizon de ce temps de Carême : suivre Le Christ sur le chemin de sa Passion, afin d’avoir part à sa Résurrection.
Jésus ne nous cache pas les exigences de la route : « celui qui veut marcher à ma suite » devra « renoncer à lui-même et prendre sa croix chaque jour ».
Non seulement, Le Seigneur ne nous décharge pas de notre croix, mais il nous invite à la saisir résolument, malgré notre aversion spontanée.
Comme il ne pouvait pas supprimer la souffrance sans anéantir notre liberté, Dieu est venu la porter avec nous, afin que par ce mystère de solidarité elle devienne le lieu d’une plus grande intimité avec Lui.
Remarquons bien que Jésus ne fait pas directement allusion aux croix qui s’imposent à nous : maladie, handicap, revers de fortune, trahison de l’amour, perte d’un être cher, etc.
Il nous invite plutôt à avoir le courage de saisir une autre croix : celle qui consiste à « renoncer à nous-mêmes », c'est-à-dire à notre individualisme, avec son cortège d’égoïsme, d’indifférence, de replis sur soi, au détriment de la Charité.
L’enjeu est de taille : il s’agit ni plus ni moins de « sauver » sa vie ou de la « perdre ». Mais contrairement à ce que suggère l’esprit du monde, c’est en perdant notre vie, c'est-à-dire en la donnant sans compter à ceux qui la réclament, que nous la préservons ; et c’est en faisant tout pour « en profiter », que paradoxalement nous la perdons.
Car « seule la Charité subsistera » (1 Co 13, 8) ; ou pour le dire autrement : seuls les actes que nous aurons accomplis en synergie avec L’Esprit-Saint, subsisteront dans le Royaume. « Amor meus, pondus meus » disait Saint Augustin : mon « poids » - ma valeur - devant Dieu sera à la mesure de l’Amour que j’aurai mis dans ma vie.
La première lecture nous mettait déjà solennellement devant l’option décisive : la vie et la mort sont à notre portée ; nous sommes les artisans de notre propre bonheur comme de notre malheur : à nous de choisir.
Dieu nous invite, nous exhorte, nous supplie de choisir la Vie, mais ne nous impose rien : nous sommes maîtres de notre destinée ; nous avons reçu en quelque sorte pouvoir sur nous-mêmes, et cette dignité a été traditionnellement interprété comme une participation à la seigneurie et à la royauté divines.
N’allons pas croire que Le Seigneur nous demande des choses extraordinaires : nous risquerions d’en tirer orgueil - ou alors nous prendrions prétexte de notre impuissance pour ne pas nous engager à sa suite.
Son attente est bien plus simple : « Heureux est l’homme qui n’entre pas au conseil des méchants, qui ne suit pas le chemin des pécheurs, ne siège pas avec ceux qui ricanent, mais se plaît dans la loi du Seigneur ! Il est comme un arbre planté près d’un ruisseau qui donne du fruit en son temps, et jamais son feuillage de meurt » (Ps 1).
Ce que Dieu désire, c’est que nous demeurions fidèles dans les petites choses de la vie, les accomplissant de tout notre cœur pour l’Amour de son Nom et le service de nos frères, dans le détachement des fruits de nos actions, renonçant à toute ambition démesurée et à la vaine gloire.
Il est bon en ce début de Carême, de redire le « oui » de la Confiance, de l’Espérance et de l’Amour.
Notre Vie c’est Le Christ ; notre Bénédiction c’est Le Christ ; notre fécondité c’est Le Christ : « attachons-nous à Lui » sans partage ; et signifions l’authenticité de notre résolution en consentant joyeusement à l’effort quotidien de renoncement qui est demandé à tous ceux qui ont accepté de prendre leur croix à sa suite.
« Père Saint, tu ne nous demande rien d’autre que de “t’aimer, de marcher dans tes chemins, de garder tes Commandements” (1ère lect.) ; mais cela déjà est trop pour nous.
Tu sais combien nos cœurs sont instables, prompt à se détourner de toi, se laissant entraîner à se prosterner devant les idoles de ce monde.
Pourtant je veux en ce jour choisir la Vie en t’aimant, en écoutant ta voix, en m’attachant à toi.
Viens au secours de ma faiblesse, sois toi-même le garant de ma fidélité, je te le demande par “Jésus-Christ, le Témoin fidèle, le Premier-né d'entre les morts, le Prince des rois de la Terre. Lui qui nous aime et nous a lavés de nos péchés par son Sang, il a fait de nous une Royauté de Prêtres, pour Toi, Dieu Son Père ; à lui donc la Gloire et la puissance pour les siècles des siècles. Amen” (Ap 1, 5-6). »
Père Joseph-Marie.
Autre commentaire de ce jour.
http://evangeli.net/evangile/jour/II_02
Abbé Josep Mª MASSANA i Mola OFM (Barcelona, Espagne).
«Celui qui veut marcher à ma suite, qu'il renonce à lui-même, qu'il prenne sa croix chaque jour, et qu'il me suive»
Aujourd'hui premier jeudi du Carême, les cendres que l'Église nous a mises sur le front sont encore fraîches.
Elles nous introduisaient à ce temps sacré qui est un trajet de quarante jours. Jésus, dans l'Évangile, nous montre deux voies: le Via Crucis qu'il Lui faut parcourir; notre propre chemin, à sa suite.
Sa voie, c'est celle du Chemin de Croix et de mort, mais aussi celle de sa glorification: «Il faut que Le Fils de l'Homme souffre beaucoup, qu'il soit rejeté (…), qu'il soit tué, et que, le troisième jour, il ressuscite» (Lc 9,22).
Pour l'essentiel, notre chemin ne diffère pas de celui de Jésus, qui nous indique d'ailleurs la manière de le suivre: «Celui qui veut marcher à ma suite…» (Lc 9,23).
En embrassant sa Croix, Jésus a fait la Volonté du Père; nous, en prenant la nôtre sur nos épaules, nous l'accompagnons dans son Via Crucis.
Le chemin de Jésus se résume en trois mots: souffrance, mort, Résurrection. Notre chemin comporte aussi trois aspects (deux attitudes et l'essence de la vocation chrétienne): renoncer à nous-mêmes, prendre la croix de chaque jour et accompagner Jésus.
Celui qui ne renonce pas à lui-même et ne prend pas sa croix, veut s'affirmer et être lui-même, il veut «sauver sa vie», comme dit Jésus.
Mais en voulant la sauver, il la perd. En revanche, celui qui, à cause de Jésus, ne cherche pas à éviter la souffrance et la croix, celui-là sauvera sa vie.
Tel est le paradoxe du disciple de Jésus: «Quel avantage un homme aura-t-il à gagner le monde entier, si c'est en se perdant lui-même et en le payant de sa propre existence?» (Lc 9,25).
Cette parole du Seigneur, qui clôt l'Évangile du jour, a transpercé le cœur de Saint Ignace et provoqué sa conversion: «Qu'adviendrait-il si je faisais ce que fit Saint François et ce que fit Saint Dominique?»
Ah si, pendant ce Carême, la même parole nous aidait aussi à nous convertir!
Hymne : Dieu, au-delà de tout créé
Dieu, au-delà de tout créé,
Nous ne pouvions que t’appeler
L’Inconnaissable !
Béni sois-tu pour l’autre voix
Qui sait ton Nom, qui vient de toi
Et donne à notre humanité
De rendre grâce !
Toi que nul homme n’a pu voir,
Nous te voyons prendre ta part
De nos souffrances.
Béni sois-tu d’avoir montré
Sur le Visage bien-aimé
Du Christ offert à nos regards
Ta gloire immense !
Toi que nul homme n’entendit,
Nous t’écoutons, Parole enfouie
Là où nous sommes !
Béni sois-tu d’avoir semé
Dans l’univers à consacrer
Des mots qui parlent aujourd’hui
Et nous façonnent !
Toi que nul homme n’a touché,
Nous t’avons pris : l’Arbre est dressé
En pleine terre !
Béni sois-tu d’avoir remis
Entre les mains des plus petits
Ce Corps où rien ne peut cacher
Ton cœur de Père !
Hymne : En quels pays de solitude
En quels pays de solitude,
Quarante jours, quarante nuits,
Irez-vous, poussés par l’Esprit ?
Qu’il vous éprouve et vous dénude !
Voyez : les temps sont accomplis,
Et Dieu vous convoque à l’oubli
De ce qui fut vos servitudes.
Sur quels sommets d’incandescence
Entendrez-vous le Bien-Aimé
Vous parlant depuis la nuée ?
Qu’il vous prépare à ses souffrances !
Suivez Jésus transfiguré :
Demain, il sera crucifié
En signature d’Alliance.
Ne forez plus vos puits d’eau morte :
Vous savez bien le don de Dieu
Et quelle est sa grâce, et son jeu :
Il vous immerge, il vous rénove !
La vie s’élève peu à peu,
Les champs sont dorés sous vos yeux :
Embauchez-vous où Dieu moissonne !
Pourquoi rester sur vos ornières.
Baissant vos fronts d’aveugles-nés ?
Vous avez été baptisés !
L’amour de Dieu fait tout renaître.
Croyez Jésus : c’est l’Envoyé !
Vos corps à son corps sont branchés :
Prenez à lui d’être lumière.
Déjà vos tombes se descellent
Sous la poussée du Dieu vivant.
Regardez : Jésus y descend !
Appelez-le : Il vous appelle.
Venez dehors ! C’est maintenant
Le jour où la chair et le sang
Sont travaillés de vie nouvelle !
Hymne : Seigneur, quand ton peuple assoiffé
Seigneur, quand ton peuple assoiffé
Criait sa souffrance à Moïse,
Tu ouvris pour lui le rocher
Et soudain jaillit
L’eau qui donne la vie
Aux pèlerins de la terre promise.
Jésus, ta parole est pour nous
La source de vie éternelle :
Tu nous dis que Dieu est Amour
Et tu nous promets
La lumière et la paix
Si nous croyons en ce Dieu qui nous aime.
Plongés avec toi dans le bain
Quand nous descendons au baptême,
Nous cherchons en toi le soutien
Et nous sommes sûrs
De trouver le salut
Car tu es Fils de ce Dieu qui nous aime.
Sortis avec toi du tombeau
Quand nous remontons du baptême,
Nous vivons pour Dieu de nouveau
Et le jour viendra
Où ton peuple verra
Les cieux nouveaux et la terre nouvelle.
Oraison du matin (Office des Laudes).
Que ta Grâce inspire notre action, Seigneur, et la soutienne jusqu'au bout, pour que toutes nos activités prennent leur source en Toi et reçoivent de Toi leur achèvement.
Parole de Dieu : (cf. 1 R 8, 51-53a)... (Office des Laudes).
Nous sommes, Seigneur, ton peuple et ton héritage. Que tes yeux soient ouverts à la supplication de ton serviteur et d’Israël, ton peuple, écoute-les toutes les fois qu’ils crieront vers Toi.
Car c’est Toi qui les as mis à part pour Toi comme héritage, parmi tous les peuples de la Terre.
Parole de Dieu : Jc 4, 7-8. 10)... (Office des Vêpres).
Soumettez-vous à Dieu, et résistez au démon : il s’enfuira loin de vous. Approchez-vous de Dieu, et lui s’approchera de vous.
Pécheurs, enlevez la souillure de vos mains ; hommes partagés, purifiez vos cœurs. Abaissez-vous devant Le Seigneur, et il vous élèvera.
Date de dernière mise à jour : 15/02/2018
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